..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

lundi 7 mai 2018

La « honte » de Donald

J'avoue qu'il me devient de plus en plus difficile d'écrire des articles et ce pour diverses raisons. Le retour des beaux jours et des contraintes qu'impose l'entretien des terrains, divers bricolages, les problèmes de certains proches, l'achat d'une maison et la vente de l'ancienne dont les concrétisations se font attendre n'y sont pas étrangers.Mais le pire est l'àquoibonisme qui s'empare de moi en pleine rédaction. Si j'arrive à poser le problème, quand j'en viens aux solutions même quand elles m'apparaissent claires et simples leur application me paraît impossible, vu l'état de profond délabrement mental et moral des Français. Ils sont si moutonniers et les media les abreuvent à longueur de jour de tant d'âneries qu'ils veulent tout, son contraire et finissent par obéir aux adjonctions qui leur sont faites. Qu'espérer d'un tel peuple* ? Alors j'efface tout.

La meilleure façon de marcher étant désormais de le faire sur la tête (ce qui laisse aux pieds le loisir de penser) je me sens de plus en plus médusé non tant par le colportage médiatique des stupidités gauchistes que par l'écho qu'elles rencontrent auprès d'une majorité du public. On peut le nier, mais il n'empêche que sur bien des points de l'extrême droite à l'extrême gauche une majorité accepte sans broncher les gnangnantises « humanitaristes » concoctées par des débiles médiatiquement élevés au rang de penseurs. Du coup, comme l'avait conseillé certain vieillard cacochyme, le bon peuple n'en finit pas de s'indigner de ci, de ça, de tout et du reste. Mon problème est que le plus souvent je ne comprends pas ce qui peut motiver ces indignations. J'avoue que l'actualité vient de me faire passer de la perplexité à la complète sidération.

Le raison en est le tollé quasi-général provoqué par les déclarations du président Trump concernant le massacre du Bataclan. Il est couramment accepté que le président des USA soit un dangereux fou. Ce qui est curieux, c'est de voir que ceux-là mêmes qui proclament sa démence se réjouissent de voir que notre-si-intelligent-président mettre tant d'entrain et d'habileté à devenir son caniche favori. Qu'a dit en substance le bon Donald ? Qu'en France personne ne portait d'armes. Que si tel n'avait pas été le cas, il eut été impossible à une poignée de terroristes de massacrer une à une 130 personnes. Pour couronner le tout, il aurait, crime suprême, mimé la scène ! Quel scandale ! Survivants, proches de victimes et surtout media de dénoncer ces monstrueux propos !

Sauf à considérer qu'il est inadmissible de déclarer que l'eau tend à mouiller et que l'été est généralement plus doux que l'hiver, je ne comprends pas ce qui a bien pu justifier telle levée de boucliers. Les propos du président Trump me semblent pleins de raison.

C'est triste à dire mais quand le plus élémentaire bon sens passe pour de la folie et que la démence tient lieu de sagesse, je finis par partager le constat désabusé du cher Nouratin : « On est foutus !»


* et de tous les autres peuples occidentaux qui semblent se livrer à une compétition visant à couronner celui d'entre eux qui se montrera le plus dégénéré.

dimanche 29 avril 2018

Pour en finir avec Ashleigh

Je prie mes aimables lecteurs (ils le sont tous!) de bien vouloir excuser ma longue absence. Le bricolage et aussi quelques menus soucis en sont la cause.

I too am a member of the human race, (but admittedly not a very active member).

Moi aussi je suis un membre de l'espèce humaine mais reconnaissons-le un membre pas très actif.

I will stop at nothing to reach my objective, but only because my brakes are defective.

Rien n'arrêtera ma course vers mon objectif, mais seulement parce que mes freins ne fonctionnent pas.

The price of freedom keeps going up, but the quality keeps deteriorating.

Le prix de la liberté ne cesse de monter mais sa qualité ne cesse de se détériorer.

As long as I have you there is just one other thing I'll always need - tremendous self control.

Tant que tu seras là je n'aurais besoin que d'une autre chose : des nerfs d'acier.

There's so much to learn and so much of it not worth learning.

Il y a tant de choses à apprendre et si peu qui valent la peine d'être apprises.

Life is an incurable condition: the only known treatment is to try to keep the patient comfortable.

La vie est une maladie incurable : le seule traitement qu'on lui connaisse est d'essayer d'apporter du confort au patient.

We're still benefiting from the sacrifices of people long dead, but we're also suffering from their errors.

Nous continuons de bénéficier des sacrifices de gens disparus depuis longtemps mais nous continuons aussi à souffrir de leurs erreurs.

There's no harm in talking to yourself, but try to avoid telling yourself jokes you've heard before.

Il n'y a aucun mal à parler tout seul mais il faut tenter d'éviter de se raconter des blagues qu'on connaît déjà.

How can I fail when I have no purpose?

Comment pourrais-je échouer vu que je n'ai aucun but ?

Why is my autograph so little in demand, except on checks?

Comment se fait-il qu'on me demande si peu d'autographes sauf en bas de chèques ?

What I need is a lawyer who specializes in the law of the jungle.

Ce dont j'ai besoin c'est d'un avocat spécialisé dans la loi de la jungle.

The future seems to be in good hands, it's the past I'm worried about.

L'avenir semble entre de bonnes mains, c'est le passé qui m'inquiète.

If I do enough different things in enough different ways, I may, eventually, do something right.

En faisant suffisamment de choses de manières suffisamment différentes, il se peut, finalement, que je fasse quelque chose de bien.

To be sure of winning, invent your own game, and never tell any other player the rules.

Pour être certain de gagner, inventez votre propre jeu et n'en révélez jamais les règles aux autres joueurs

All people are different. That's why everybody should be treated the same.

Toutes les personnes sont différentes. C'est pourquoi tout le monde devrait être traité de la même manière.

The truly successful teacher is the one you will never need again.

L'enseignant qui réussit vraiment est celui dont on n'aura plus jamais besoin.

If you never try anything new, you'll miss many of the world's great disappointments.

Si vous n'essayez jamais quoi que ce soit de nouveau, vous passerez à côté des grandes déceptions qu'offre le monde.

The surest way to remain a winner is to win once, and then not play any more.

La manière la plus sure de rester gagnant est de gagner une fois et de ne plus jouer ensuite.

To the Tax Office: All is over between us. Please don't attempt to communicate with me again.

Au percepteur : Tout est fini entre nous. N'essaie pas de me contacter de nouveau, s'il te plaît.

It's all very simple, or else it's all very complex, or perhaps it's neither, or both.

Tout est très simple, ou alors tout est très complexe à moins que ce ne soit les deux ou ni l'un ni l'autre.

Why is there still so much pain and suffering being produced when there's so little demand for it?

Pourquoi continue-t-on de produire tant de peine et de souffrance quand la demande est si faible ?

Here is a guaranteed way to get more of what you want: want less.

Voici un moyen garanti d'obtenir plus que vous ne voulez : veuillez moins.

It's hopeless! Tomorrow there'll be even more books I should have read than there are today.

C'est désespérant ! Demain il y aura encore plus de livres que je devrais avoir lus qu'aujourd'hui.

I believe the stars can affect human lives, particularly by providing employment for thousands of astrologers.

Je crois que les étoiles peuvent influencer les vies humaines, en particulier en donnant un emploi à des milliers d'astronomes.

What's most interesting about some books is the question: How did this crap ever get published?

Ce qu'il y a de plus intéressant au sujet de certains livres est cette question : comment une telle merde a-t-elle pu être publiée ?

Something about me must give lasting satisfaction, because I'm very rarely asked to come again.

Quelque chose en moi doit produire chez qui je rencontre une satisfaction durable car on ne me réinvite que très rarement.

The time for action is past ! Now is the time for senseless bickering.

Le temps de l'action est révolu ! Est venu celui des chamailleries oiseuses.

Living on Earth may be expensive, but it includes an annual free trip around the sun.

Vivre sur Terre revient cher mais cela comprend un tour du soleil gratuit tous les ans.


mardi 10 avril 2018

Et une nouvelle louche d'Ashleigh, une !

The information I most want is in books not yet written by people not yet born.

Les informations dont j'ai le plus besoin se trouvent dans des livres non encore écrits par des gens pas encore nés.

The closest you will ever come in this life to an orderly universe is a good library.

Dans cette vie, la chose qui se rapproche le plus d'un univers ordonné est une bonne bibliothèque.

It's good to know that if I behave strangely enough, society will take full responsibility for me.

Il est rassurant de savoir que si mon comportement devient suffisamment bizarre la société me prendra totalement en charge.

All I want is a little more than I'll ever get.

Tout ce que je désire, c'est un peu plus que je n'aurai jamais.

Not only don't I know what tomorrow will bring, I'm still not entirely certain what yesterday brought.

Non seulement je ne sais pas ce que demain apportera mais je ne suis pas totalement certain de ce qu'hier a apporté.
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I've learned to accept birth and death . . . but sometimes I still worry about what lies between.

J'ai appris a accepter la naissance et la mort... mais il arrive parfois que je me fasse du souci sur ce qui se trouve entre les deux.

According to the latest official figures, 43% of all statistics are totally worthless.

Selon les derniers chiffres officiels, 43% des statistiques n'ont aucune valeur.

There are some things children cannot know, because once they learn them they are no longer children.

Il y a des choses que les enfants ne peuvent pas savoir parce que quand ils les connaissent ils cessent d'être des enfants.

My biggest problem is what to do about all the things I cant do anything about.

Mon principal problème est de savoir quoi faire au sujet de toutes les choses auxquelles je ne peux rien

I have no prejudices: all my irrational hatreds are based on solid evidence.

Je n'ai aucun préjugé : toutes mes haines irrationnelles sont basées sur des faits irréfutables.

Nothing really matters except a few things that really don't matter very much.

Rien ne compte à part quelques choses qui n'ont pas grande importance.

What should I do if my problems aren't all solved by the time I die?

Que devrais-je faire si tous mes problèmes ne sont pas résolus avant ma mort ?

I can face anything, except the future, and certain parts of the past and present.

Je peut tout regarder en face sauf l'avenir et certains moments du passé et du présent.

Life may have no meaning. Or even worse, it may have a meaning of which I disapprove.

Il se peut que la vie n'ait aucun sens ou même pire qu'elle ait un sens qui ne me convienne pas.

All I want is a warm bed and a kind word and unlimited power.

Je ne désire rien d'autre qu'un lit bien chaud, des mots gentils et un pouvoir sans limites.

Life can be very deep, but I'm trying to stay at the shallow end.

La vie peut être très profonde mais je tente de rester là où on a pied.

lundi 9 avril 2018

Retour en Corrèze

Voici deux jours que je suis de retour en Corrèze. Tout s'est à peu près bien passé si l'on excepte un radar imbécile qui s'est mis à flasher à mon passage sous le prétexte un peu mince que je roulais au-dessus des 70 km/h auxquels quelque ahuri avait décidé de limiter la vitesse à cet endroit sans prendre la peine d'en avertit l'usager. Un point de moins sur mon permis et une amende:dura lex sed lex.

Lorsque j'arrivai à bon port, tentant d'ouvrir ma porte, je n'y parvins pas. Je pensai dans un premier temps que serrure et verrous s'étaient grippés mais grippés ou pas, rien à faire pour ouvrir. Qu'à cela ne tienne, je tentai une autre porte, celle des sanitaires qui pour une raison qui 'échappe ouvre sur la rue, elle consentit à s'ouvrir. Malheureusement celle qui m'aurait permis d'entrer dans la maison se montra à son tour récalcitrante. Armé d'un tournevis j'en vains finalement à bout, ce qui me permit, en usant de violence, d'ouvrir enfin la porte d'entrée. Du fait de humidité exceptionnelle qu'a connu cet hiver les portes en bois avait gonflé, rendant leur ouverture problématique. J'avais pu constater le même phénomène dans les annexes de ma maison normande.

Une chose m'inquiétait d'avantage. Du fait d'un montage du ballon d'eau chaude par un pignouf fantaisiste l'arrivée et la sortie d'eau se trouvant derrière l'appareil et ma corpulence ne me permettant pas de m'y glisser, je n'avais pu vidanger ledit ballon. Je craignais donc que l'appareil, sous l'effet du fort gel (-11,7° enregistrés dans le jardin) sa cuve ne se soit gravement endommagée et qu'au moment où je rouvrirait l'arrivée d'eau, se produise une inondation de la cave. Il n'en fut rien et quelques heures plus tard le robinet adéquat me dispensa une eau bien chaude. Ouf ! Il faut croire qu'il ne gèle pas ou pas trop dans ma cave.

Sinon, en dehors des sets de table et des torchons rien n'avait moisi durant cet interminable hiver pluvieux bien que j'eusse coupé tout chauffage. La maison est donc devenue saine. Re-Ouf.

J'ai pu constater que, par rapport à l'an dernier, la nature est bien en retard. Ce qui rend une tonte de la pelouse moins urgente. Vu que je compte confier l'entretien du terrain à une association, je n'aurai plus le soucis de la tonte et de la taille des haies.

Il ne reste plus qu'à décorer les sanitaires, à finir mon tableau électrique et à construire un sas menant du salon aux sanitaires. Je risque donc de bien vite me trouver au chômage technique. Aurai-je alors la sagesse de profiter sagement du temps qui passe ? J'en doute, tout en l'espérant.

D'un autre côté, de nouveau travaux m'attendent dans la nouvelle maison de Normandie dont je devrais sous peu signer l'acquisition...

dimanche 8 avril 2018

De la Bretagne et de l'âge d'or

Quel rapport entre ces deux termes ? C'est personnel.

Il se trouve que je suis d'origine bretonne. Surtout du côté de mes parents, tous deux Bretons bretonnants du Trégor. Exilés en banlieue parisenne, ils n'avaient qu'un rêve : y retourner. Mon père parce que c'était son pays, qu'il y avait ses racines, qu'ancien marin, il aimait la mer. Ma mère, c'était autre chose. Pour elle, la Bretagne c'était une sorte de pays de cocagne. Pas tant pour la richesse matérielle mais pour les qualités morales qu'y cultivait tout un chacun, à part bien sûr les communistes mais rien ne vous oblige à côtoyer la racaille... Et puis, avant d'être communistes (son village avait un maire de ce bord depuis des décennies), ils n'en étaient pas moins Bretons, donc moins détestables.

Les vacances, hormis durant la petite brouille de sept ans qui sépara ma mère, ses trois sœurs et son frère, se passaient en Bretagne. Mais il fallut attendre la retraite pour qu'eût lieu un retour permanent. Et ce fut, pour ma mère, un grand désappointement. Il lui sembla que les gens du bourg où ils avaient fait construire leur première maison (si l'on excepte leur maison de vacances datant des années soixante), n'aient pas été à la hauteur de ses attentes. Plutôt que ces âmes parfaites censées peupler la province adorée, ils lui apparurent aussi corrompus et sans parole que les Franciliens. Qu'à cela ne tienne, la maison fut vendue et une autre construite près de sa sœur favorite, celle dont elle dénonçait sans cesse l'avarice et une tendance à la dépression qui la mènerait probablement à la folie. La réciproque était vraie. Et pas seulement la réciproque : toutes deux étaient avares et dépressives, ce qui les rendait inséparables.

En fait, Et depuis déjà longtemps, ma mère s'enfonçait dans un dégoût de la vie que seuls venaient adoucir un mysticisme de plus en plus accentué et ce rêve de retour au pays. Ce dernier réalisé, Elle ne survécut que quatre ans et mourut d'un ulcère non soigné.

Eh bien, à mes yeux, le rêve du retour à l'âge d'or est comme celui du retour en Bretagne. A deux différences près : La Bretagne existe et il est impossible de remonter le temps. Cela vaut peut-être mieux, ça évite les désillusions...