J'avoue qu'il me devient de plus en
plus difficile d'écrire des articles et ce pour diverses raisons. Le
retour des beaux jours et des contraintes qu'impose l'entretien des
terrains, divers bricolages, les problèmes de certains proches,
l'achat d'une maison et la vente de l'ancienne dont les concrétisations
se font attendre n'y sont pas étrangers.Mais le pire est
l'àquoibonisme qui s'empare de moi en pleine rédaction. Si j'arrive
à poser le problème, quand j'en viens aux solutions même quand
elles m'apparaissent claires et simples leur application me paraît
impossible, vu l'état de profond délabrement mental et moral des
Français. Ils sont si moutonniers et les media les abreuvent à
longueur de jour de tant d'âneries qu'ils veulent tout, son
contraire et finissent par obéir aux adjonctions qui leur sont
faites. Qu'espérer d'un tel peuple* ? Alors j'efface tout.
La meilleure façon de marcher étant
désormais de le faire sur la tête (ce qui laisse aux pieds le
loisir de penser) je me sens de plus en plus médusé non tant par le
colportage médiatique des stupidités gauchistes que par l'écho
qu'elles rencontrent auprès d'une majorité du public. On peut le
nier, mais il n'empêche que sur bien des points de l'extrême droite
à l'extrême gauche une majorité accepte sans broncher les
gnangnantises « humanitaristes » concoctées par des
débiles médiatiquement élevés au rang de penseurs. Du coup, comme
l'avait conseillé certain vieillard cacochyme, le bon peuple n'en
finit pas de s'indigner de ci, de ça, de tout et du reste. Mon
problème est que le plus souvent je ne comprends pas ce qui peut
motiver ces indignations. J'avoue que l'actualité vient de me faire
passer de la perplexité à la complète sidération.
Le raison en est le tollé
quasi-général provoqué par les déclarations du président Trump
concernant le massacre du Bataclan. Il est couramment accepté que le
président des USA soit un dangereux fou. Ce qui est curieux, c'est
de voir que ceux-là mêmes qui proclament sa démence se réjouissent
de voir que notre-si-intelligent-président mettre tant d'entrain et
d'habileté à devenir son caniche favori. Qu'a dit en substance le
bon Donald ? Qu'en France personne ne portait d'armes. Que si
tel n'avait pas été le cas, il eut été impossible à une poignée
de terroristes de massacrer une à une 130 personnes. Pour couronner
le tout, il aurait, crime suprême, mimé la scène ! Quel
scandale ! Survivants, proches de victimes et surtout media de
dénoncer ces monstrueux propos !
Sauf à considérer qu'il est
inadmissible de déclarer que l'eau tend à mouiller et que l'été
est généralement plus doux que l'hiver, je ne comprends pas ce qui
a bien pu justifier telle levée de boucliers. Les propos du
président Trump me semblent pleins de raison.
C'est triste à dire mais quand le plus
élémentaire bon sens passe pour de la folie et que la démence
tient lieu de sagesse, je finis par partager le constat désabusé du
cher Nouratin :
« On est foutus !»
* et de tous les autres peuples
occidentaux qui semblent se livrer à une compétition visant à
couronner celui d'entre eux qui se montrera le plus dégénéré.