..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mercredi 17 août 2016

Retour de Bourgogne


On dira ce qu'on voudra, mais la Bourgogne regorge de vieux amas de pierres. Profitant de la proximité de certains d'entre-eux de notre destination finale, nous nous y arrêtâmes afin de constater l'état déplorable de notre pays avant que l'immigration ne soit venue l'enrichir.

La première étape fut Vézelay où une célèbre basilique domine un village perché. Eh bien disons-le tout net, on ne voit pas pourquoi certains arriérés en font tant cas. D'abord, vu que la circulation y est réservée aux riverains, il nous fallut nous garer sur un parking payant avant d'entamer une pénible montée vers le cœur de la cité. Ne se rendent-ils pas compte d'à quel point l’ascension coupe le souffle des invétérés fumeurs ? Et puis à l'arrivée, que découvre-t-on ? Ça :






Eh oui ! Lamentable !

Comme si ça ne suffisait pas, notre entêtement nous poussa à visiter Avallon. Point de longue montée mais encore de vieilles pierres plus ou moins érodées :







Nous rejoignîmes Dijon, but de notre voyage motivé par les fiançailles de ma chère fille à qui me lient bientôt 32 ans de fidélité totale et inconditionnelle. Elle célébrait ses fiançailles avec une jeune homme du cru dans l'appartement dont ils s'étaient portés acquéreurs en compagnie de la proche famille : aïeules, parents et sœurs.

La table et le cadre étaient d'une élégance parfaite :




Les héros de la fête jeunes et beaux :



Heureux et fiers, les parents entourèrent leur progéniture :



Et les agapes se terminèrent par un magnifique gâteau :




Une journée parfaite, propre à faire oublier les horreurs architecturales du voyage ! Que les futurs mariés en soient remerciés ! Souhaitons leur un bonheur aussi parfait que durable .


vendredi 12 août 2016

Amusons-nous avec facebook

Lorsque je publie un statut sur facebook, il m'arrive de faire des fautes d'orthographe ou d'être mécontent de sa formulation. Heureusement ou pas, il est possible de modifier le message, ce qui m'a inspiré le statut suivant :




Histoire de me distraire, j'ai ensuite publié ceci :


Et puis j'ai légèrement modifié le texte. Comme prévu, cela n'a rien changé aux commentaires qui de ce fait paraissent un rien surprenants :


En dehors du côté plaisant de la chose, je trouve un brin inquiétant que l'on puisse faire apprécier par ses « amis » un texte quelconque puis en changer le contenu de manière à les faire adhérer à son contraire.

jeudi 11 août 2016

Le Facteur humain


Mise en garde : je ne parlerai pas ici des qualités de cœur du préposé à la distribution du courrier de mon village mais d'un livre de M. Graham Greene. Cet article risque donc de lasser.

Je viens de terminer la lecture d'un excellent roman de M. Graham Greene, intitulé Le Facteur humain. Pour moi, il s'agit d'un grand roman. Reste à définir ce qu'est un tel Roman. D'aucun diront que c'est une œuvre de nature à changer votre vie. Je crains que le meilleur des romans soit bien moins en mesure d'infléchir le cours d'une existence que ne peuvent l'être la sclérose en plaques, la démence voire même un douloureux divorce ou une simple faillite.

Écrire un roman c'est raconter une histoire. Tous le font. L'histoire peut être plus ou moins complexe, passionnante, surprenante par ses rebondissement ou ennuyeuse parce qu'insignifiante ou incapable de susciter en nous le moindre écho. Admettons que l'histoire soit bonne. Cela suffit-il ? Certainement pas.

L'histoire est portée par des protagonistes. Si ceux-ci manquent de cohérence, d'épaisseur, de chair et d'âme, plus que servir l'histoire, ils lui nuisent. S'ils prennent le pas sur l'histoire, si leurs états d'âme relèguent l'action au second plan, lui volant la vedette, le roman devient « psychologique » et à mon goût lassant.

Le bon roman, selon moi, nécessiterait donc que des personnages cohérents et vraisemblables accroissent l'intérêt d'une intrigue et créent en nous l'impatience de connaître sa suite avec pour corollaire une légère angoisse d'en voir arriver la fin.

Eh bien, dans l'élaboration de ce délicat dosage, M. Graham Greene excellait. Je me souviens avoir lu je ne sais où quelque passage où le romancier anglais expliquait le côté monstrueux de l'écrivain qui, témoin d'un événement ou d'un malheur générateur de souffrances ou d'émotions profondes, plutôt que de ressentir de l'empathie pour les personnes concernées se contentait de les observer et d'en prendre des notes mentales afin d'en nourrir son écriture.

De ce point de vue, la « vraie vie » n'apparaît qu'un matériaux brut à partir duquel le talent permettra d'élaborer de la littérature. Greene y parvenait magistralement.

Je ne vous conterai pas l'histoire. Sachez simplement qu'elle se déroule dans le cadre des services secrets britanniques et qu'en conséquence elle participe du genre « thriller ». On y décèle des fuites. Leur auteur, même si de ci de là d’infimes indices pourraient mettre sur sa voie, ne sera identifié que vers la la fin du roman et ce n'est qu'à sa toute extrémité qu'on apprendra que le véritable rôle qu'il jouait est bien éloigné de ce qu'il pensait et des motivations qui justifiaient sa « trahison ».

Tout cela est porté par des personnages complexes ou tout en duplicité auxquels le talent de Greene sait donner vraisemblance et humanité. Mis à part les dirigeants du service, tous se trouvent enfermés dans la solitude et l'incommunicabilité qu'implique la méfiance inhérente à leurs activités. Autant que d'espionnage, ce roman est celui d'une solitude que rien ne saurait abolir.

lundi 8 août 2016

Mise en garde solennelle !

J'entends et vois les nouvelles.Comme chez tout Français qui se respecte (et même chez quelques-uns qui ne se respectent pas vraiment), elles créent en moi émotion, tristesse et angoisse. Je me ruinerais bien en bougies, peluches et bouquets, mais cela suffirait-il à m'apaiser ? Et puis, les cellules de soutien psychologique sont éloignées. Au prix où demeure le carburant, j'hésite à m'y rendre. Du coup, je rentre en moi mes craintes et elles me rongent jusqu'à la moelle et même, certains jours, au delà. J'essaie de me raisonner mais la réalité est là, dans toute son horreur.

Car que nous dit-on ? Des convertis se radicalisent en moins de temps qu'il n'en faut à un président pour oublier ses promesses de campagne ! Du coup, je porte sur mes voisins un regard suspicieux. Arlette ne se serait-elle pas, vaches vendues, convertie à l'Islam radical ? Ce bon vieux Raymond, ancien d'Algérie, blessé au champ d'honneur, ne se serait-il pas vu inoculer alors un virus islamiste à retardement ?

Dans ces conditions, quand je commanderai un stère de bois à Arlette ou un agneau à Raymond, comment pourrai-je le faire sans trembler ? Ne pourraient-ils pas saisir cette occasion pour me dégueniller les entrailles à coups de fourche ou me défoncer la boîte crânienne à la bêche en criant « Allahou akbar » ?

Et ces soi-disant Anglais qui viennent passer de soi-disant vacances, dans leur soi-disant résidence normande, ne sont-ils pas, bien que rasés de près (surtout l'homme), des djihadistes en mission ?

Et vous qui ricanez peut-être en lisant ces lignes, êtes-vous bien certains que votre voisin, vos proches, votre facteur n'ont pas en tête de vous zigouiller façon djihad ?

Je ne suis pas paranoïaque pour un sou. Juste conscient, vigilant et citoyen. Il était de mon devoir de vous mettre en garde.

vendredi 5 août 2016

Seraient-ils devenus fous ?

Comme tout un chacun, lorsque je fais la moindre recherche sur un site marchand je me vois ensuite proposé où que j'aille sur le Net des articles similaires et cela parfois longtemps après que j'aie renoncé à l'achat ou pire que j'en ai fait l'emplette en ligne ou ailleurs. Ne pourraient-ils pas se tenir un peu au courant ?

Dernièrement, ils sont passé à un autre stade. Alors que je m'étais rendu sur une annonce montrant une maison qu'envisageaient d'acheter ma belle-fille et son mari, je me suis vu proposer des logements d'abord dans les environs puis dans des endroits de plus en plus divers, du Pas-de-Calais à la Provence en passant par à peu près toutes nos jolies provinces. Les biens proposés en dehors de leur situation géographique variée présentaient la particularité d'être d'une diversité totale allant du studio à la grosse maison tandis que leur prix s'étageait du dérisoire au faramineux.

Cela me pose questions : seraient-ils devenus fous et proposeraient-ils n'importe quoi à n'importe qui ? Me prendraient-ils pour un imbécile fortuné susceptible d'acheter toutes sortes de biens un peu n'importe où ?

De même, ayant récemment retenu une chambre à Avallon, me vois-je recommandé avec insistance par un site de réservations en ligne, entre des proposition proches de cette localité, de me hâter de louer une chambre à Palma de Majorque, comme si j'avais à un quelconque moment envisagé de m'y rendre ! Combien de gens après avoir envisagé de passer une nuit dans cette charmante sous-préfecture de l'Yonne se disent que dans le fond ils feraient bien mieux d'aller au Baléares même s'ils ont pour but de se rapprocher de Dijon afin d'y arriver en fin de matinée le lendemain?

Je me demande, partis comme ils sont, s'ils ne vont pas finir par me harceler de propositions aussi peu susceptibles de m'intéresser que des articles de sport, des séjours à la neige où un abonnement à une sélection des meilleures allocutions prononcées par M. Hollande la semaine passée !