Comme prévu m'est arrivé ce midi, par
l'entremise de la préposée à la distribution du courrier, Le
Chef-d'oeuvre de Michel Houellebecq,
œuvre de M. Goux. Sans
plus attendre, j'ai ouvert son carton et depuis je vais
d'émerveillement en émerveillement ! La première surprise fut
de constater que la couverture, plutôt que tirant sur l'orange comme
le laisserait penser la photo ci-dessus* est d'un agréable rouge un
peu moins sombre que ne l'était celle d'En Territoire
ennemi, le précédent opus de
l'auteur. Le format, de 20 sur 13,5cm est bien plus adapté à une
lecture dans les transports en commun que ne l'aurait été un grand
in-folio. Bien que n'ayant pas l'occasion d'utiliser ces transports,
je trouve cependant l'attention délicate. D'un poids d'environ 300g
(soit un peu moins d'1 g par page) toute personne de santé
raisonnable pourra sans trop d'effort l'emporter dans ses
déplacements. On m'objectera que son prix au kilo (un peu plus de 71
€) peut paraître excessif comparé à celui, par exemple, des
nouilles ou des patates. Comparons, ce qui est comparable, s'il vous
plaît ! Il y a bien moins à lire sur un paquet de
coquillettes.
Imprimé
en noir sur papier blanc, le texte est d'autant plus lisible qu'est
astucieusement utilisé l'alphabet latin et que ses pages se suivent
selon un strict ordre numéral. Aucune tache ou trace de doigts à
noter, ce qui prouve le soin qu'on a pris de confier son impression à
un professionnel de qualité. Bien que broché, j'ai pu constater en
le feuilletant que les pages ne montraient aucune propension à se
détacher. La lecture de la quatrième de couverture ne m'a pas
permis de déceler de fautes d'orthographe.
Tout
cela concourt a créer une première impression très favorable.
Reste à le lire, ce à quoi je vais m’atteler sans délai.
* Je
l'ai empruntée à M. Amazon, marchand d'articles en tous genres