Je ne veux pas parler du dernier hobby
des journaleux. Il faut bien qu'ils s'occupent les pauvres !
Non, ce qui me révolte, c'est ça :
Eh oui, je sais, c'est violent, mais je
ne saurais me taire ! Depuis plusieurs jours, chaque matin,
cette vision d'horreur me poursuit. Au moment même où j'écris
c'est en cours : une, déjà, est arrivée. L'autre ne devrait
plus tarder. Chaque matin, donc, ces deux créatures du malin
viennent s'installer dans MON cerisier-fleur, sur la même de MES
branches. En vertu de quel droit, je vous le demande ? Est-ce
que moi je vais folâtrer dans leur nid ?
Alors commence un lamentable
spectacle : des heures durant, elles restent sur la branche à
ne rien faire si ce n'est s'entre becqueter les plumes ! Des
enfants pourraient passer ! Songent-elles seulement au
traumatisme que la vue de leurs impudiques ébats pourraient infliger
à ces êtres jusque-là innocents ? Sûr qu'elles n'en ont rien
à cirer !
Par delà leurs multiples incursions
dans mon petit domaine – elle vont jusqu'à squatter le resto des
zoziaux destiné à de moindres volatiles- on peut s'interroger sur
le bien-fondé de leur présence en France. Car ces tourterelles sont
turques. Même nées en Normandie, elles n'en demeurent pas moins
telles. Possèdent-elles ne serait-ce qu'un visa ? Ça
m'étonnerait ! Elles violent notre espace aérien à tour
d'aile, s'installent sur nos fils et branches, volent les graines de
nos oiseaux autochtones et que fait le gouvernement ? Que fait
la représentation nationale ? Pas le moindre projet, aucune
proposition de loi ! Ce scandale reste impuni ! Des
résidents illégaux pillent nos mangeoires, pervertissent notre
jeunesse en toute impunité ! C'est ça la France
d'aujourd'hui ! On amuse le peuple avec des tueries, des
élections, des pseudo-scandales et pendant ce temps-là les vraies
questions restent sans réponses.
Je n'ose même pas rêver que ce billet
réveillera les consciences assoupies...
Dernière minute : Alors que je m'apprêtais à vous informer qu'il semblait qu'il y ait de l'eau dans le gaz du couple, vu qu'après avoir attendu en vain, un de ses membres s'en était allé avant de revenir toujours seul, l'autre vient d'arriver et ils ont recommencé leur triste manège.
Dernière minute : Alors que je m'apprêtais à vous informer qu'il semblait qu'il y ait de l'eau dans le gaz du couple, vu qu'après avoir attendu en vain, un de ses membres s'en était allé avant de revenir toujours seul, l'autre vient d'arriver et ils ont recommencé leur triste manège.