..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

jeudi 27 juin 2013

L’implacable logique du blogueur de gauche (ou BDG)



Voici ce que vous écrivez à propos des skinheads :

"Entre vous et moi, se faire tatouer des croix gammées sur le front relève-t-il de la conviction raisonnée ou de la simple crétinerie ?" (6 juin)

"Les crânes rasés qui s’en prennent à des individus en croyant par leur violence faire avancer des « idées » sont des délinquants. Point barre. Les exactions qu’ils commettent doivent être sanctionnées par la justice". (7 juin)

Qu’en conclut le BDG ? Que vous prenez la défense de ces crétins délinquants.

Le BDG met en lien un article de Libération  où il est écrit ceci et qui selon lui apporte de l’eau à son moulin :

«En revanche, le film de la RATP «prouve que le groupe d’extrême gauche a attendu longtemps les skinheads à côté de la station de métro pour en découdre». Ce qui confirme les témoignages de vigiles et organisateurs de la vente privée de vêtements de marques anglaises (Fred Perry, Barbour, Ben Shermann et American Vintage) qui ont «vu et entendu les militants antifascistes chambrer les skinheads, Clément Méric ayant été le plus provocateur» en charriant les «fachos qui font leurs courses» et en leur lançant : «On vous attend dehors.» Le freluquet n’aurait pas été le dernier à chercher les costauds rasés »

Vous lui faites remarquer  que seules de sacrées œillères peuvent l’amener à penser  qu’il s’agit là d’une disculpation de son poulain et que tout échange devient inutile.

Comment réagit le BDG ?  Il vous traite de fou, de con et de médiocre !

Comment s’étonner en ce cas que l’on préfère admirer la floraison des pivoines roses à sa fréquentation ? 


mardi 25 juin 2013

Où l’on reparle d’un certain Méric



J’entends sur la RSC™, entre autres nouvelles, sans qu’on insiste plus que ça, qu’une vidéo de surveillance  de la RATP montrerait que M. Méric, le célèbre martyr, aurait commencé la bagarre en attaquant  par derrière le skinhead qui aurait répliqué en le frappant du poing au visage.

Je n’en crois pas mes oreilles, craignant d’avoir des hallucinations auditives,  je me précipite sur Google et voilà ce que je trouve.

De deux choses l’une : soit cet article rapporte des âneries, soit le « martyr » commence à devenir pour le moins suspect. Un gars qui se rue sur son « agresseur »   « alors de dos, semble-t-il pour lui asséner un coup » (à moins que ce ne soit pour lui offrir des fleurs)  et qui s’écroule suite à un seul coup de poing de ce dernier me semble plus victime d’un malheureux accident qu’il a lui-même provoqué  qu’avoir succombé suite à une attaque délibérée et hyper violente.

Curieusement, cette vidéo semblerait infirmer les témoignages de certains qui auraient assisté à un lynchage en règle.

On se demande d’ailleurs pourquoi le contenu de cette vidéo n’a pas été révélé plus tôt.

Quoi qu’il en soit, gageons que l’on n’insistera pas trop sur cette information si elle s’avère. Dans ce dernier cas,  le décès de ce malheureux  jeune homme aura fourni à nos amis de gauche une excellente occasion de se ridiculiser. Gageons également que personne ne fera amende honorable et que le « martyr » restera à tout jamais au panthéon gauchiste, tant d’un certain côté on voue un culte à l’honnêteté.

lundi 24 juin 2013

L’échec des prêcheurs



Ils sont partout : à la radio, à la télé, dans la presse écrite, à l’école (de la maternelle à l’Université), au cinéma, dans la chanson et accessoirement dans les partis de gauche. Ils confisquent la parole et balancent à tout vent leur catéchisme. Les thèmes qui leur déplaisent sont interdits par la loi puisque tout propos contraire à leur doxa est bientôt taxé de raciste, trucophobe et pour tout dire antirépublicain.

Et avec tout ça, on obtient Villeneuve-sur-Lot.

Je serais prêcheur de gauche (ou de « droite modérée »), je finirais par me poser de menues questions sur l’efficacité de mes sermons. Prêcherais-je dans le désert ? Ne m’adresserais-je qu’à des convertis dont le nombre fond comme neige au soleil ? Serais-je lassant ? Comme Guillot ne me croirait-on plus quand je crie au loup ?

Alors, bien sûr, il y a la crise, le chômage, le repli sur soi,  la peur et le recours aux « extrémismes » que cela engendre. Mouais… Seulement, du populisme, de l’ « extrémisme », il y en a aussi à gauche et ce n’est pas vers lui que le mauvais peuple se tourne. A croire que le discours de gauche ne séduit plus et qu’il serait grand temps d’en changer.

Au lieu de cela, les prêcheurs s’enferrent dans un discours qu’ils tendent à radicaliser suivant le vieil adage qu’on ne change pas une équipe qui perd, certains que leurs idées sont largement partagées. Et pour cela, ils s’appuient sur des sondages qui semblent les conforter. Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est que leur terrorisme intellectuel pousse les braves gens à mentir. Si le clergé juge telle ou telle opinion  quasi-criminelle et trucophobe, les plus timorés ne vont pas prendre le risque de se prononcer pour. Ils affectent de partager ce qui est « acceptable ». Tout le monde est amusé quand les Français disent que leur chaine préférée est « Arte » alors qu’ils regardent plutôt « Secret Story » ou « Fous-la moi toute ». En revanche, on prend au sérieux les enquêtes sur les thèmes sociétaux,  on y adapte son discours et on s’étonne quand les votes démentent les « opinions »…

Les épouvantails ne font plus peur à personne. Seulement, quand, depuis des décennies on a rabâché les mêmes antiennes, en changer risquerait de choquer et d’éloigner ceux qu’elles ont su séduire.

Prêcheur n’est pas un métier facile…

En prime : quelques mots de l'ami Peillon, qui font regretter qu’on n’accorde pas plus de publicité aux propos de ce prêcheur tant avec lui les choses sont claires.


dimanche 23 juin 2013

Peillon ? Un nain pour le moins inquiétant !



Dans la continuité de mon billet d’hier et afin d’en préciser certains points, je voudrais soumettre à la réflexion de mes lecteurs les deux citations qui suivent. La première est de Bernard  de Chartres, philosophe platonicien du XIIe siècle. Nous devons la seconde à  M. Vincent Peillon, actuel ministre de l’Éducation Nationale. J’avais mis cette dernière en lien dans mon précédent billet, mais vu le peu de gens qui l’ont suivi (je vous espionne !), je crois utile d’y revenir.

 « Nous sommes comme des nains juchés sur des épaules de géants de telle sorte que nous puissions voir plus de choses et de plus éloignées que n’en voyaient ces derniers. Et cela, non point parce que notre vue serait puissante ou notre taille avantageuse, mais parce que nous sommes portés et exhaussés par la haute stature des géants. »

« La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. » in La Révolution française n’est pas terminée (Seuil, 2008)

Le maître de l’École de Chartres s’inscrit dans une tradition dont sa célèbre phrase fait l’éloge : le penseur moderne ne voit plus loin que ses prédécesseurs que parce qu’il s’est grandi par leur étude.

En revanche, M. Peillon, lui, dans son délire,  nie toute continuité. Un homme nouveau est né en 1789 ! L’école a pour but d’éradiquer des cerveaux enfantins toute notion antérieure  à l’ « année sans pareille ». Si Saint Paul (Ephésiens, 4, 22-24), dont ce passage semble inspiré, appelait le chrétien à se dépouiller du vieil homme pour revêtir l’homme nouveau, il s’agissait d’une démarche individuelle consistant à quitter l’erreur pour la vérité, le péché pour la sainteté ; son plagiaire moderne assigne ce rôle à l’école, église dont les maîtres sont le clergé. Ça fait froid dans le dos !

Ce texte est celui d’un « penseur » totalitaire. L’émergence de cet homme nouveau, suscitée par l’école me fait songer à cette horreur que fut la révolution culturelle du boucher Mao Zedong. Oh, bien sûr, il n’est  pas question d’action violente mais si les méthodes diffèrent, le but demeure le même. Dire que c’est à ce nain sectaire et délirant  juché sur rien qu’on confie notre jeunesse !

samedi 22 juin 2013

La folie ordinaire des anti-catholiques



Je parle avec d’autant plus de détachement de cette question que je ne suis pas croyant, mais alors pas du tout. Je suis même exempt de toute angoisse métaphysique et mes aspirations à la spiritualité ne dépassent pas celles du hanneton de base.

Je compte parmi mes amis virtuels du Net un grand nombre de catholiques, parfois très fervents que j’apprécie. Dire qu’ils ne sont pas un tout petit peu réacs serait mentir mais c’est plus leur gentillesse et leur ouverture d’esprit qui me fait les apprécier que leur foi ou leurs opinions. Il est rare que je décèle chez eux la moindre trace de soupçon de ce tempérament abominable qui, du point de vue de leurs ennemis, devrait être leur caractéristique principale.

Car, en dépit de la déchristianisation et de l’ouverture d’esprit croissante dont a pu faire preuve le catholicisme et ses fidèles, certains, situés presque exclusivement (notez mon sens de l’euphémisme !) à gauche de l’échiquier politique, continuent  de combattre cette religion comme si elle était toute puissante et que nous en étions encore au temps de l’obscurantisme et de la Sainte  Inquisition dont ils ont par ailleurs une vision largement fantasmée. La rage avec laquelle ils vitupèrent le pape et ses ouailles confine à la folie.

Dans son poème Est-ce ainsi que les hommes vivent ?  (Le Roman inachevé,  1956), Louis Aragon  évoque « un temps déraisonnable » où « on prenait les loups pour des chiens ». Il semblerait que ce temps soit revenu et qu’incapable d’identifier les menaces réelles, nos Don Quichotte à la triste intelligence prennent pour compenser les chiens pour des loups. Alors qu’ils bichonnent et protègent une religion pratiquant ce que sont, selon leurs propres critères, l’obscurantisme et la pensée totalitaire, ils réservent leur rage à ceux qui leur sont proches et de la culture desquels découle les aspects les plus aimables de leur « idéal ».

Car, curieusement, ce n’est pas au Botswana ou en Mongolie qu’a pris naissance l’idéal socialiste mais bel et bien en terre chrétienne. Il faudrait être aveugle et borné pour le nier. Ils le sont.  Il est vrai que comme leurs ancêtres des « Lumières » ils tendent à croire à la « Raison », notion miraculeusement née hors de tout substrat culturel.   

Comme des adolescents en crise, ils en veulent à leurs parents de n’avoir pas toujours été parfaits et surtout de ne pas épouser leurs lubies. Pour tenter de bien faire, le Pape devrait rejeter en bloc le catholicisme et toute son histoire, se faire le chantre du mariage gay, encourager la luxure, l’avortement, le divorce et chérir le collectivisme et le progrès dans tous leurs excès. Serait-ce suffisant ? J’en doute fort.
 
Car quoi qu’elle prône ou fasse, toute institution antérieure à ce début de l’histoire que fut la « Grande Révolution de 1789 » (cf. les écrits délirants de M. Peillon) est, pour les tenants du « Progrès » haïssable. Ainsi peuvent-ils considérer avec bienveillance voire accueillir avec ferveur tout ce qui ne s’inscrit pas dans nos traditions.  Ce ne sont pas tant le fait religieux ou les dogmes qui les font écumer, c’est surtout une religion, celle du pays où plongent leurs  racines abhorrées. 

Haine de soi et de son histoire sont les deux mamelles d’un « progrès » qui s’occupe davantage de détruire tout passé ( « Du passé, faisons table rase ») que de construire un modèle nouveau assis sur des bases séculaires.  Il leur faut une société sans fondations. Comme si l’on pouvait ainsi bâtir quoi que ce soit de durable…