..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mercredi 3 avril 2013

Madame R. pète un cable !



Il est d’autant plus gênant de péter un câble que l’on n’en possède pas de rechange. C’est pourtant ce que me semble avoir fait ce soir la gentille Madame R.

Alors que je répondais à  un de ses commentaires, lui expliquant le fond de ma pensée à son sujet en des termes somme toute mesurés si explicites :



Notez au passage l’impardonnable fôte  d’accore que je commis (Déclarations ... ridicule) !
La rage la prit et voilà ce qu’elle me répondit dans le langage parfois vert des linguistes.Bien entendu je lui répondis mais je doute que cette réponse paraisse. Aussi vous l'ai-je captée.

Vous noterez que malgré nos dissensions la "belle" se rapproche de moi comme policier de racaille : elle me tutoie. Didier va être jaloux !

mardi 2 avril 2013

Autoportrait d’une personne d’exception


Très jeune, notre Pic de La Mirandole moderne s’initia entre autres choses à la philosophie ainsi qu’à la littérature :


Elle ne nous dit pas si elle s’est contentée de lire le nom de ces auteurs ou leurs œuvres complètes…
Quoi qu’il en soit cela l’amena à se spécialiser en littérature et accessoirement en cultures et en religions. Pour la musique, il faudra attendre un peu mais ça ne saurait tarder :


Pourtant, c’est dans un autre domaine qu’elle trouva un emploi :


Eh oui, jeunes gens, la linguistique est un domaine où on embauche à tour de bras. Accessoirement ça aide à comprendre ses semblables et à distribuer des bons points aux plus méritants.
Seulement, exercer dans un seul domaine ne saurait suffire à un si vaste esprit : 


Rewriter ! Quel  beau métier !  Cependant ce passage interroge : sont-ce le Coran et la Bible qu’elle remet au goût du jour ou dont elle harmonise le style ou bien les deux membres de phrase n’ont-ils aucun rapport entre eux ?

Notre héroïne, si elle est un puits de science, se méfie de l’élitisme aussi ne fait-elle pas de cadeaux à certaine radio qui gaspille les deniers de l’état :



Son ouverture d’esprit l’amène à fréquenter des personnages exotiques qui se montrent sélectifs sur les  gens qu’ils reçoivent sous leur toit :


Parfois même des populations entières :


Ainsi on apprend  qu’il y a en tout deux Maliens portant le nom de points cardinaux. Ça va surprendre Montreuil, mais la vérité est la vérité…
Parfaitement anglophone, lorsqu’il le faut, la passionaria de l’antiracisme pratique la délation en mode bilingue :




Notons que notre linguiste fait montre dans la langue de Shakespeare de cette même sûreté syntaxique qui lui permet de faire à celle de Molière de si beaux enfants !

Peu de gens savent ce qu'est la pédophilie intellectuelle.  Elle nous éclaire :



Mais arrêtons-nous là. J’ai encore en réserve nombre de succulentes déclarations, cependant je craindrais de trop éblouir mon lecteur et de nuire, par un hommage trop appuyé, à cette modestie  qui a tant fait pour la rendre chère à mon cœur.

lundi 1 avril 2013

1er avril : la blogosphère en liesse !



En ce jour où la tradition veut que se colportent de fausses nouvelles, c’est avec plaisir que nous vous faisons part de véritables informations qui ont en outre l’avantage non-négligeable d’être heureuses.

L’annonce du mariage,  une fois expédiées les formalités de leur divorce respectif, de M. D.G., écrivain en bâtiment et de Mme R., linguisticienne et rewriter ne surprendra que ceux qui n’auraient su déceler par-delà leurs dissensions de surface tout ce que ces deux bloggers ont en commun.

M. N.J. a copieusement arrosé hier soir à la Comète son élection à la présidence de la section du Kremlin-Bicêtre des Amis de Nicolas Sarkozy.

La conversion à l’Islam de Mesdames C. et Dx D. donnera lieu  ce soir même à un festin (hallal) que l’on prévoit mémorable.

M. M. a déclaré vouloir clore son blog consacré à la matière de France et le remplacer par un nouveau essentiellement dédié aux aventures de Bibi Fricotin et de Tartine Mariol.

Dans un billet enflammé, M. C. 74 a réaffirmé son adhésion sans faille à la loi sur le mariage pour tous.

M. P. a décidé que la chanson « Je voudrais être noir » de Nino Ferrer servirait désormais de fond sonore à son blog.

Les vidéos de M. A. seront désormais tournées sans prise de son.

L’Amiral W. a démenti avec vigueur la rumeur selon laquelle il ne tiendrait un blog que dans le but de promouvoir les ventes de la Société Française de Catapultage (SFC) dont il est l’actionnaire principal.

M.  Le P.E.  a justifié sa démission de l’association Athéisme International par le manque de dynamisme de l’équipe dirigeante.

M. N. a réaffirmé avec vigueur sa foi en l’avenir de la société Française.  Pour reprendre ses mots : « L’enrichissement que lui apporte les nouveaux arrivants venus du Maghreb et d’Afrique sub-saharienne assure à jamais sa pérennité et son développement ».

M. Le P.C.P. se félicite chaque jour un peu plus de l’élection de M. Hollande à la présidence de la république, régime que son action renforce et met à l’abri de toute contestation.

Mme L.W. trouve la vie de famille bien lassante et compte se retirer prochainement dans un ashram.

Pour marquer le 1er avril, Mme R aurait décidé de publier un billet sérieux.

dimanche 31 mars 2013

Joyeuses Pâques



Lorsqu’on n’est pas croyant, qu’on est bien trop âgé pour aller à la chasse aux œufs dans le jardin et que, n’étant plus en activité, un week-end prolongé n’a guère de sens, la fête de Pâques présente un intérêt limité.

Ça ne m’empêche pas de souhaiter à tous, croyants ou pas, d’
HEUREUSES FÊTES DE PÂQUES !

samedi 30 mars 2013

Noir c’est noir !



Il faisait un peu sombre quand je suis arrivé. Les manèges installés sur la place m’avaient empêché de me garer  en face de chez moi. J’arrivai donc à pied, mon sac de voyage à la main. Je notai quelques morceaux d’ardoise sur le trottoir mais n’y prêtai que peu d’attention. Ce qui me turlupina, c’est que les volets du rez-de-chaussée étaient fermés. Je me dis qu’en ce jour de foire un imbécile avait peut-être cassé un carreau et que mon fidèle plombier, qui avait la clé,  avait pris la sage décision de les clore. J’ouvris la porte du couloir et  ne notai rien de spécial. La surprise fut donc totale quand, la porte du salon ouverte, une odeur âcre m’assaillit les narines tandis que je découvrais un tas de gravats au sol provenant d’un large trou au plafond.  Des flaques d’eau aussi, sur le  parquet devenu inégal. Pas besoin d’un dessin : il y avait eu incendie.

Un pompier resté dans le secteur pour s’assurer que tout était fini vint vite me rejoindre armé d’une lampe torche. Nous montâmes à l’étage. Dans la chambre, devenue  d’un noir soutenu, plus de lit mais à sa place un trou béant. Sur la commode disjointe le téléviseur avait fondu se transformant en une sorte d’œuvre d’art façon montres molles. Dans la salle d’eau la cabine de douche s’était effondrée sur elle-même. Tout était comme peint en noir.

Nous redescendîmes. Le voisin m’invita à  entrer. Il m’expliqua ce qui s’était passé. Dimanche matin, un forain voyant de la fumée s’échapper du toit avait alerté les pompiers du village. Craignant une explosion, ceux-ci firent appel à leurs collègues de Châteaudun. Plusieurs dizaines d’entre eux intervinrent. On boucla le quartier. On évacua la foule des manèges et de la brocante qui se tenaient sur la place. Mécontents d’être privés de manèges, de bonnes affaires et du spectacle toujours appréciable d’un bel incendie, certains s’en prirent aux forces de l’ordre qui les en tenaient éloignés. Une brève  échauffourée s’en suivit. On pouvait dire que j’avais provoqué un beau bordel !

Comment cela s’était-il produit ? Plus de trois ans plus tard, je suis encore incapable de le dire. Le vendredi matin, j’avais comme d’habitude préparé mon sac avant de partir pour le  collège. Cela me permettait  de quitter le travail pour la Normandie où je passais mes week-ends  sans avoir à repasser.  Si, comme le conclut l’expert, cet incendie était dû à un mégot mal éteint, le feu avait donc couvé  plus de deux jours.  Visiblement, c’est la combustion lente du matelas en Bultex qui avait tout noirci, tandis que les gaz qui firent craindre l’explosion aux pompiers  s’accumulaient. Pour leur permettre de s’échapper, les soldats du feu avaient pratiqué une brèche dans le toit. Ainsi s’expliquaient les fragments d’ardoise.

De chez le voisin, j’appelai l’assistance de mon assurance qui prit en charge l’hôtel où je dormirais. Ensuite, j’annonçai la nouvelle à ma compagne et à ma fille.

Je vous passerai les détails de ce qui suivit. L’expert, brave homme très sympathique, évalua les dégâts à quarante et quelques milliers d’Euros. Je passai huit jours à l’hôtel où ma compagne était venue me rejoindre avant de trouver un appartement à Châteaudun. Tout ça aux frais de l’assurance. De plus, ma maison étant en vente et les travaux devant durer plusieurs mois, je me vis contraint de repousser d’un an mon départ en retraite.  La maison serait remise à neuf, mais était-ce bien nécessaire vu que je venais de finir de la rénover ? 

Finalement, tout s’arrangea : La banque, vues les circonstances,  renouvela mon crédit relais, la salle d’eau, agrandie et équipée de neuf,  fit flasher une acheteuse, je vendis la maison et  finis par partir en retraite le cœur léger.

N’empêche que, allez savoir pourquoi, il m’est devenu impossible de quitter  ma maison ne serait-ce que pour quelques jours, sans qu’une angoisse intense ne m’envahisse.