Ce quinquennat, faute de s’annoncer grand (quoi qu’en pensent certains) s’annonce
réjouissant. On sent bien le changement ! On reprochait à M. Sarkozy de se mêler de tout. Son successeur, pour
affirmer sa différence, semble ne s’occuper de rien mais le faire partout.
Il n’y a pas une journée où on ne nous le montre, visage
réjoui, blagounette vaseuse à la bouche, aux quatre coins de la France. Brest,
Avignon, l’Insep : il est partout ! Après l’hyper-président nous
voici avec l’omniprés(id)ent.
Curieusement, les média semblent vouloir donner au moindre de ses faits et geste une portée qu’on a du mal à saisir. Il tire à l’arc et met dans le mille ! Fascinant, non ? Admirons :
Curieusement, les média semblent vouloir donner au moindre de ses faits et geste une portée qu’on a du mal à saisir. Il tire à l’arc et met dans le mille ! Fascinant, non ? Admirons :
Que n’aurait-on pas dit de Sarkozy s’il s’était livré à ce
genre de pitreries ? Faut-il ne voir en cet exploit que le début d’une
longue série ? Quand le temps le permettra, le verra-t-on torse nu participer
aux moissons ? Fera-t-il un bout de chemin à vélo avec les forçats de la
route lors de sa prochaine visite au Tour de France ? Nous le montrera-t-on
bientôt courir, sauter, monter, tirer, lancer, nager, pédaler, lutter, boxer à Londres ?
En fait, s’il n’y prend garde, l’omniprés(id)ent en poursuivant
sur cette lancée courrait le risque de rappeler un autre dirigeant qui fut en son temps
meilleur danseur, meilleur moissonneur, meilleur nageur, meilleur meilleur de
son pays. Il se prénommait Benoît mais à l’italienne…
Il est évident qu’au niveau politique ils diffèrent. S’il avait
été socialiste, l’autre ne l’était plus.
Pourtant quelque chose les réunit : le profond ridicule. Quant aux médias, ils ont évolué : plus besoin de les asservir, ils devancent les désirs des puissants ( à condition qu'ils soient socialistes) !