Le pays va connaître une crise
économique d’une extrême gravité. Nous sortons de deux mois de
confinement. Auparavant la CGT et consorts le bloquaient. L’année
précédente un mouvement populaire au départ mais progressivement
phagocyté par l’extrême-gauche avait gravement perturbé un ordre
public déjà chancelant.
On
nous demande d’observer des mesures de prudence extrême afin
d’éviter que l’épidémie ne reprenne. On nous promet des
vaches étiques, un chômage en forte hausse, une dette abyssale.
Bref, tous les indicateurs sont au rouge vif.
On
pourrait s’attendre à ce que l’heure soit à l’union. On
aurait tort.
Samedi,
des milliers de manifestants réclamaient la régularisation des
sans-papiers. Hier, selon la police, 20 000 personnes se réunissaient
pour réclamer la justice pour un jeune noir mort il y a 4 ans,
victime, selon eux, de la police avant que quelques uns d’entre-eux
se mettent à vandaliser et à piller.
Dire
que ces mouvements sont en totale contradiction avec les mesures de
prudence dont on nous rebat les oreilles va de soi. Dire que la
manifestation d’hier est une tentative plutôt réussie d’importer
en France les troubles qui ravagent depuis quelques jours les USA est
une évidence. Dire que Mélenchon, ses sous-fifres et complices, en
admettant qu’ils ne soient pas à leur origine, tentent une
nouvelle fois de faire leurs choux gras de ces troubles en est une
autre.
C’est
vraiment le moment rêvé pour déclencher l’embrasement
des banlieues, du moins pour ceux qui se bercent de l’illusion que
le pays une fois à terre
viendra chercher le salut dans leurs giron.
Rien n’est moins garanti.
Seulement si leurs rêves sont fumeux, les dommages qu’ils
occasionnent sont bien réels, eux.
Je
suis atterré par le spectacle qu’offre mon pays. Je ne vois aucune
possibilité de le sauver car le poison collectiviste a trop
profondément pénétré les mentalités. Il devient difficile de
faire la différence entre populistes « de droite » et
« de gauche ». Pas plus qu’on ne saurait distinguer
aisément un modéré « de droite » d’un autre « de
gauche ». Partout règne la confusion mentale. De plus en plus
de gens ont perdu le nord, leur boussole indique n’importe quoi,
son aiguille part dans tous les sens. On est pour l’ordre mais
contre la police. Contre le communautarisme mais on tolère
l’immigration de masse qui le provoque. On hait les nantis mais on
se bat becs et ongles pour maintenir ses propres avantages que
souvent rien ne justifie. On exige l’égalité comme si le siècle
dernier n’avait pas suffi à montrer où nous conduisaient ses
zélateurs. Etc.
Loin
des folies ordinaires d’une société déliquescente cultiver mon
jardin m’apaise car ces tristes constats n’empêchent
heureusement pas les courgettes de pousser et fleurir, j’ai pu le
constater ce matin même :