..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

vendredi 12 avril 2013

La droite a gagné la bataille!



Ce n’est pas moi qui le dis, c’est M. Gaël Brustier. Ce brillant jeune homme, membre du PS  (aile gauche), chercheur  en science politique,  était, en tant que spécialiste de la « nouvelle droite », l’invité, mardi dernier de l’émission de Guillaume Erner sur France Inter (Radio de Service Comique ™).  Auteur de La Guerre culturelle aura bien lieu, il était opposé  à M. Guillaume Pelletier, UMP tendance Droite Forte.

Et ce qu’il a dit était intéressant : Selon lui, la droite a gagné la bataille idéologique.  Rien de moins.

Après cette annonce forte, il se lança dans un discours plutôt traditionnel sur le repli identitaire  et la désignation  de traîtres (enseignants, bobos, sociologues et autres gauchistes dépensiers et laxiste) qui caractérisent à ses yeux la droite. Sur la question de l’immigration, il nota, au sein de l’UMP une contradiction : selon lui ce parti pratiquait au niveau de l’immigration la politique du Medef et à celui des immigrés celle du FN. Son adversaire n’en disconvint pas.

L’éventualité d’une alliance électorale UMP-FN fut, bien entendue soulevée. Pour M. Brustier, point n’en était besoin puisqu’un bloc était en train de se constituer à droite autour d’une thématique identitaire radicalisée et que ledit bloc pouvait indifféremment se fédérer autour d’un candidat FN ou UMP selon celui qui restait en lice au deuxième tour.

Bien qu’elle se pose en victime des média et autres « élites », la droite en serait venue, toujours selon lui,  à imposer  ses thèmes à une gauche qui se trouverait sous sa domination culturelle.

Appelé à conclure, à la question de savoir si la  gauche était capable de faire face à cette domination, il déclara : « Pour l’instant, elle n’en fait pas la démonstration. »

Il n’est pas dans mes habitudes de me réjouir aux déclarations d’un militant du PS, mais j’avoue que cette fois, ce fut le cas. Car à l’en croire il semble que la peur change de camp, que l’on constate, malgré les constantes tentatives de lavage de cerveau opérées par les média et nos élites, que se constitue autour d’un socle idéologique clair un rassemblement de la droite radicalisée. C’est tout le mal que je souhaite à notre pays.

jeudi 11 avril 2013

L’affaire du campagnol boulotté




Vous avez certainement tous vu sur vos écrans l’image déplorable de ce campagnol sauvagement agressé par un chat. Un œil crevé, une patte semi-arrachée, la fourrure souillée de sang. Le pronostic vital de la bestiole est engagé. Vous avez certainement vu ces images bouleversantes de sa compagne, de ses enfants et de ses proches en pleurs. Tout de suite le Collectif de Défense du Campagnol (CDC) s’est empressé de m’accuser d’être à l’origine du drame, suite à la campagne campagnolophobe que j’avais menée ici même L’an dernier (Ici et  ).

Je m’inscris en faux et cela pour plusieurs raisons :
  1. Les chats ne savent pas lire. Et, quand bien même en seraient-ils capables, rien ne prouve que s’ils avaient accès à l’Internet ils liraient mon blog.
  2. Certains passages un peu excessifs de mes billets ne faisaient que  répondre aux  attaques répétées des campagnols qui mettaient en péril  ce que j’ai de plus cher (récolte de patates, manches d’outils, paquet de mastic, etc.). Bien entendu, au cas où les campagnols se seraient contentés de faire leurs  petites affaires sans s’en prendre à mes biens, je les aurais laissés en paix. Il me serait aisé de trouver des témoins pour attester que lorsque je vivais à Londres, à Tours ou dans d’autres villes je ne tenais JAMAIS de propos campagnolophobes. Plus que de campagnolophobie il ne s’agit donc, dans mon cas,  que d’auto-défense.
  3. Les chats, mais aussi les buses et autres rapaces nocturnes, ont de tout temps chassé et mangé des campagnols sans que qui que ce soit ne les y incite.


J’espère que les personnes de bonne volonté voudront bien se rendre à mes arguments.


mercredi 10 avril 2013

Pour un changement de régime !



Léon va être déçu. Il s’attendait à ce que je me prononce pour la VIe République (voire pour la VIIe à l’image de Peugeot qui pour tenter d’effacer l’échec de la 605 était passé directement à la 607) et je vais encore parler du sujet que je connais le mieux : moi-même.

Le régime qui va changer, sans apporter de changement notable à la politique du pays, c’est mon régime alimentaire. En effet, depuis que j’ai cessé mon activité salariée, et plus particulièrement ces derniers mois, je me suis mis à prendre du poids. Il faut dire que le temps pluvieux ou glacial m’a peu poussé à m’activer au dehors et que ce n’est pas à rester le cul sur mon fauteuil devant l’ordi ou allongé à bouquiner que je vais brûler des calories. 

L’heure est venue de réagir : les genoux ne sont plus ce qu’ils étaient et le souffle se fait court quand je monte des étages ou que la pente est raide.  Je vais donc  me lancer dans un de ces régimes que je pratique depuis bientôt quarante années. Le premier que je suivis, ce fut en 1974 à Londres alors que je fréquentais une Irlandaise dont j’ai déjà parlé qui entre autres agréments présentait  celui d’être diététicienne. Toujours avide de m’instruire en m’amusant, je descendis de 81 à 63 kilos grâce à ses bons conseils.  Et depuis, chaque fois que pour une raison ou pour une autre mon poids me pose problème, je repique au truc. Et ça marche. Le dernier régime en date, je l’ai suivi il y a bientôt dix ans et il aura fallu pratiquement tout ce temps pour en effacer les résultats.

Jouer au yoyo, comme disent certains, est supposé dangereux.  On est censé perdre rapidement dix,  quinze kilos voire plus et en reprendre davantage très vite. Ce n’est pas mon cas. En fait, à quelque chose près, j’en reviens toujours au poids d’avant mon premier régime.  Sauf quand, comme récemment, je me mets à trop emmagasiner de calories. Car des calories, j’en absorbe : gros mangeur et gros buveur je suis.  Excessif pour reprendre le mot d’une ancienne copine. Et sauf à m’y trouver contraint, je doute fortement jamais cesser de l’être. C’est donc avec ardeur et détermination que vais renouer avec  les restrictions sévères.

Ainsi, pendant trois mois vais-je me mettre au régime sans vin ni whisky (j’espère que l’Écosse s’en remettra), manger davantage de légumes verts, faire griller ma viande et ne me permettre quelques menues entorses que pendant les week-ends.  Redevenu svelte, je pourrai alors retourner à mes vieux démons. Jusqu’à la prochaine fois. Reste à savoir s’il me reste beaucoup de ces cycles de dix ans…

mardi 9 avril 2013

Au pays des gazouillis



Il y a quelques jours, histoire de voir, j’ai ouvert un compte Twitter. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça me laisse des sentiments mitigés.

D’emblée, il m’a fallu m’abonner à 10 comptes. J’ai pris quelques sites d’info ainsi que des gens de ma connaissance, comme Nicolas. D’autres sont venus s’ajouter, j’en ai moi-même ajouté quelques uns  ce qui m’a fait plus de quarante abonnements et une vingtaine de followers.  Le problème, c’est que tous ces braves gens retwittent (RT pour les initiés) ce qui fait que bien vite on se retrouve avec une foule de twitts qui partent dans tous les sens.

Je m’explique : certains followers de Nicolas, de confiance, ou parce qu’ils me connaissaient par le biais de sa blogroll, m’ont suivi et parce qu’un bon geste en vaut un autre et qu’il faut bien commencer quelque part, je les ai moi-même suivis. Du coup, je me retrouve avec tout un tas de messages gauchisants  qui sans attaquer ma bonne humeur m’agacent quand même un peu.

Et ça marche dans les deux sens. Car j’ai aussi  retrouvé quelques réacs qui m’ont mené à d’autres. Quand je mets un de mes billets en lien sur un twitt ou quand je retwitte un message de réac, je conçois que cela choque les gens de gauche qui les lisent.

 Du coup, on follow, on unfollow, le matin vous avez un fan, le soir il ne vous connaît plus! C’est mouvant en diable. Et je n’aime pas trop cela.

Après plusieurs années sur  Facebook, j’ai fini par y trouver mon équilibre. J’ai eu jusqu’à une centaine d’ « amis », j’en ai supprimé plus que la moitié, ne gardant que ceux que je connaissais dans la vraie vie où avec qui j’avais sympathisé. Il y a des mois que je n’accepte pas de nouvelles propositions d’amitié, sauf, bien entendu, si elles viennent de gens que je connais bien et apprécie. Ainsi s’est créée une petite « famille » où les amis de mes amis sont souvent mes amis.

Il est peut-être possible qu’avec le temps se crée sur twitter un cercle de ce genre… Deux questions se posent : en ai-je vraiment l’envie ? En aurai-je la patience ?  Je crains que non et que mon excursion au pays des  gazouillis tourne court.