En 1976, l’infâme Roger Gicquel prononça à l’occasion
du meurtre du jeune Philippe Bertrand par le sympathique Patrick Henri une phrase
qui devait marquer les esprits : « La France a peur ! ».
Plus de 36 ans plus tard, on peut affirmer que la France n’a
plus peur. Elle est même totalement rassurée.
D’abord un envoyé du ciel nous est arrivé par la voie des
urnes : un nouveau président a su en sept mois regrouper l’ensemble des
Français autour des valeurs incontestables et unificatrices qu’il incarne avec
noblesse et fermeté. Le monde entier nous l’envie mais nous ne le lui offrirons
qu’une fois qu’il aura résolu les problèmes que plusieurs millénaires d’incurie
avaient suscités. Ça ne saurait donc tarder.
Ensuite, et c’est certainement une des innombrables
réussites de notre vénéré leader, la haute culture française connait un bond en
avant qui remet les « Renaissances » carolingienne comme
post-médiévale à la place obscure qui leur convient.
Un tsunami culturel vient submerger notre pays. Cette vague immense n’est pas destructrice, non, elle envahit notre
pays pour mieux l’irriguer, y déposer un limon qui la fertilisera à tout
jamais.
Deux ouvrages capitaux incarnent ce renouveau. Je ne vous en citerai ni
le titre ni les auteurs. Ils sont de ces livres qu’il n’est point besoin de
lire pour en éprouver les bienfaits.
Disons simplement que la
maison d’édition la plus prestigieuse de tous les temps a su gagner la
course effrénée qui se menait au sein du gotha mondial de l’édition afin d’obtenir
de publier les manuscrits de ces phares de la pensée. Le premier de ces
ouvrages, du genre érotique, raconte les nuits torrides qui unirent dans un rapport d’amour/haine un écrivain humaniste
et un tyran sanguinaire. Le second, fruit des réflexions d’une étoile de la
blogosphère sur les questions astronomiques, nous enseigne le point cardinal qu’a
choisi l’astre solaire pour trouver le repos (il s’agit bien entendu d’une
métaphore).
Je n’en dirai pas davantage. Si vous ne parvenez pas à
découvrir ces deux trésors grâce aux indices donnés c’est que vous n’en êtes
pas dignes. Tant pis pour vous !