Je sors d’une douzaine de jours d’un labeur si intense qu’il
m’a éloigné de ce blog et de pratiquement toute autre chose. Malgré une chaleur
suffocante, malgré une fatigue grandissante, je n’ai pas lâché l’affaire et ce
qui était cela :
est devenu ceci :
J’entends déjà mes détracteurs (car il en est et de cruels)
déclarer que c’était mieux avant. Ce sont d’horribles passéistes avec lesquels
l’extrémiste modéré et le réac de
progrès que je suis ne saurait polémiquer.
Ne croyez pas que l’affaire fut mince. Il m’a fallu démonter
toutes les tôles et la porte avant de confectionner une porte sur mesure et
bâtir une armature sur laquelle monter mon lambris d’extérieur.
Pour vous faire une idée visuelle de ce que fut ce
travail, voici quelques vues :
Vue de face |
Vue d'arrière |
Vue de côté |
Environ 70 mètres de chevrons (en 50*75 mm), 700 vis, une
cinquantaine d’équerres ont été nécessaires. Le tout a été recouvert de quelque
20 m2 de lambris.
Je tiens à remercier particulièrement les deux perceuses, la
meuleuse d’angle, la visseuse, la scie circulaire, l’équerre, la fausse
équerre, les tournevis, les tenailles, les mètres-rubans, les crayons, les
serre-joints, la boite à onglet, la scie à onglet, les marteaux, les égoïnes,
la règle de maçon, le niveau, le pied-de-biche et tous les autres outils que j’aurais
omis de citer sans l’aide précieuse
desquels cette transformation aurait été impossible.
Il ne me reste plus qu’à poser une gouttière dont le PVC
gris rappellera judicieusement la couleur de la porte. Ce sera chose faite dans un très proche
avenir.