Mon dessert de midi, en direct de la serre |
C’est bien beau de parler d’Hemmour ou de Zollande, mais
pendant ce temps le travail au jardin n’avance pas. Il faut dire que depuis le
début de l’année, entre les travaux de l’étage, un temps pourri rendant la
terre difficilement labourable et depuis une semaine une canicule à pas foutre
un Breton (fût-il Normand d’adoption) dehors, jardiner n’était pas
évident. Et pourtant les choses ont
avancé. Hier, par exemple, au péril de ma vie, j’ai fini de labourer un carré où,
si tout va bien, dès cet après-midi je planterai des choux de Bruxelles et d’ailleurs
ainsi que des poireaux. A ce propos, force est de constater que qui dit chou
dit piéride. Or les piérides sont déjà arrivées. Pas plus tard qu’hier, j’ai vu
deux de ces infâmes créatures copuler sur la pelouse ! Sans la moindre
pudeur ! Il naîtra de cette union d’horribles larves ravageuses de choux.
Or de choux, il n’y a point. Leurs petits seraient -ils voués à une mort
certaine ? Je ne peux que l’espérer.
A part ça, sous la serre murissent des fraises (voir l’image
ci-dessus), croissent des tomates, des poivrons, des courgettes, des aubergines
et, dans des dizaines de petits pots des pétunias et des œillets d’inde qui bientôt garniront les jardinières des fenêtres. En plein air, poussent pommes de terre,
haricots verts et flageolets, petits pois,
fèves et fraises encore.
Si les allées sont envahies d’’une jungle d’ivraies variées
et d’aucun bon grain, on peut espérer que d’ici quelque temps, l’ensemble du
terrain labouré, je pourrai les éradiquer.
Côté fleurs, les rosiers grimpants se couvrent de roses
rouges, les derniers iris jaunes provoquent l’admiration des passants, les
ancolies dressent fièrement leurs
petites têtes plissées, les bouquets des hortensias sont prometteurs, les
pousses de dahlias apparaissent, les lupins s’épanouissent, les
géraniums-lierres fleurissent, des
dizaines d’espèces dont j’ignore ou j’oublie jusqu’au nom en font autant. Tout cela concourt à faire du
printemps la plus belle des saisons.
Les arbres fruitiers croissent, mais les fruits ne passeront
pas la promesse des fleurs. Plantés l’an dernier, ils sont encore bien jeunes.
Si cinq ou six cerises parviennent à maturité, ce sera déjà bien. Pour les
prunes ce n’est pas fameux non plus. Trop tôt pour se prononcer sur l’obtention
de pommes. Seules les framboises s’annoncent en grand nombre.
Voilà où nous en sommes ! Le cycle des saisons se
poursuit avec ses hauts et ses bas. Pas grand changement en somme.