..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mardi 10 avril 2012

Le sourire de Clotilde




Hier soir, regardant « la Chambre 11 », j’ai une fois de plus été frappé par le sourire envoutant de Clotilde Courau. Voici ce que ça m’a inspiré. Ça change de Mélenchon et Hollande...

Ce n’est pas sa plastique qui nous fera oublier Marylin ou Brigitte. Respectivement Monroe et Bardot. La belle est un rien plate. On a beau dire qu’il y en a toujours assez pour la main d’un honnête homme, si elle n’avait que ça comme argument, le plus honnête des hommes resterait sur sa faim. Non, il y a autre chose chez cette princesse de Savoie, épouse de l’héritier du trône d’Italie. Il y a des yeux, et dans ces yeux une lueur à vous damner le plus saint des ermites. Un sourire si doux, si  enchanteur ! Un sourire qui invite, semble promettre…

Promettre quoi au juste ? Faudrait demander à S.A.R. Emanuele Filiberto di Savoia. Peut-être qu’il sait, lui. Peut-être qu’il pourrait nous dire si cette lumineuse promesse est ou non tenue.

Cette requête serait déplacée. Ça ne nous regarde pas. Elle nous offre son sourire pour rêver avec, c'est déjà ça.Et puis le prince, on ne le croise pas tous les jours…

Il arrive que ces mêmes yeux puissent quitter le mystère de l’invitation  voluptueuse pour se faire plus banals, reléguant  l’enchanteresse au rôle de simple femme. Jolie, sans plus. C'est le retour sur terre...

lundi 9 avril 2012

Vive les supermarchés !



Mme Le Pen en a sorti une bien bonne : elle voudrait que l’on interdise les supermarchés et a fortiori, je suppose, les hypermarchés dans les villes de moins de 30 000 habitants. Il y a quelque temps, elle a traité le Listel, ce petit vin de soif de « bibine ». Sans savoir, je l’espère, que les beaux jours revenus, j’abandonne le Côtes-du-rhône pour ce vin gris des sables du golfe du  Lion.

Décidément Mme Le Pen me fait de la pe(i)n(e) !

Que deviendrais-je sans  supermarchés ? C’est la seule forme de commerce que je supporte ! Je n’achète qu’en grandes surfaces, spécialisées ou non.  Et cela parce que je ne supporte pas le petit commerçant. Je n’entre dans une boutique qu’à reculons, sachant que, tel  le fourmi-lion  qui attend sa proie  au fond de son cône de sable, le boutiquier,de derrière son comptoir, va m’agresser. Ça commencera par un anodin « bonjour », mais bien vite, ça se gâtera… 

Le seul petit commerce, avec bien entendu le coiffeur,  qu’il m’arrive de fréquenter est la boulangerie.  Je parviens, en prenant sur moi, à supporter le « et avec ça ce sera ? » que je sais devoir suivre ma demande d’une ou deux baguettes. Comme si  j’étais timide au point de ne pas commander  le pain au chocolat ou la part de flan que j’étais venu chercher !  Je m’en tire avec un « rien du tout », je paie et je m’enfuis.

Et pourtant, j’ai moi-même été commerçant. Huit ans durant. Seulement, je faisais dans la moyenne surface en libre-service. Les vendeuses n’emmerdaient pas le client, partant du principe que, s’il avait besoin d’un conseil ou d’un renseignement, il était assez grand pour les demander. Au cas contraire, il pouvait toujours aller se faire arnaquer en boutique.

Vous me direz, la qualité, le conseil, le contact humain.  Contact humain ? Vous appelez contact humain le sourire hypocrite et les banalités dont vous gratifie votre boucher ? La qualité ? Peut-être. Il arrive que le charcutier n’achète pas ses produits à un industriel mais ce n’est pas la règle. Le conseil, quand j’en ai besoin, il y a des employés au libre-service pour me le donner.

Vous me direz encore (vous êtes bien bavard ce matin) que dans des grandes surfaces spécialisées  comme But, on vous agresse aussi bien qu’en boutique. C’est  vrai, comme il est vrai que, quand vous souhaitez  une précision, les vendeurs semblent s’être soudain dissous dans l’air. C’est pourquoi j’achète mon électroménager sur le net.

 J’aime la liberté de la grande distri. J’y évite même, sauf urgence extrême,  les rayons boucherie, traiteur, crèmerie et poissonnerie où  on essaie de ressusciter un esprit « petit commerce ».  J’aime me promener à travers les rayons aux heures où la foule est ailleurs. Je prends mon temps, repère les promos, me laisse tenter  par tel ou tel produit… Ce n’est même pas une question de prix. En admettant  qu’ils puissent être égaux,  je continuerais de choisir la grande distribution.

Tant pis pour l’emploi. Il est vrai qu’en interdisant les pelleteuses on aurait beaucoup plus de terrassiers, qu’en supprimant les autobus il y aurait plus de cochers, et de manière générale qu’en reculant de quelques décennies voire d’un siècle ou deux  on restaurerait bien des emplois. Des emplois d’une productivité telle que ça ramènerait le niveau de vie au niveau d’il y a quelques décennies,  voire d’un siècle ou deux. Ce qui, quoi qu’en pensent les nostalgiques  de l’Age d’Or, ne serait pas généralement apprécié.

dimanche 8 avril 2012

Une belle âme !

Non, non, il ne s'emmerde pas. Comme DSK, il adore s'entretenir avec les musulmanes de couleur.


Il ne manque pas d’air, le candidat normal .  Hier, de Trappes en  Aulnay-Sous-Bois, il promenait sa fraise du même nom, rappelant sa normalitude à la banlieue des quartiers. Et une fois encore il montra sa brillantitude et son honnêtitude (on ne passe pas des décennies avec une femme sans adopter certains de ses tics de langagitude).

Voici ce que,  Sur TF1, il déclara :

D’abord magnanime, il dit que la seule chose qu’il mettait en veille de sa personnalité ( si naturellement riche) c’était son humour et qu’il le faisait par charité pour le président sortant.  C’est grand, c’est merveilleux, c’est beau, c’est magnifique ! Vous imaginez ce qui se passerait s’il était sans pitié : Sarkozy exploserait en plein vol, foudroyé par un trait d’esprit de Flamby ! On en tremble d'effroi !

Ensuite, toujours aussi satisfait de sa rondouillarde petite personne, il  se réjouit, avec son air habituel de ravi de la crèche, de pouvoir se promener dans ces quartiers sans avoir besoin de CRS pour le protéger. Et là il s’est surpassé !   Parce que M. Flamby, ce faisant oublie un détail : ce sont ses séides et ses futurs alliés qui vont  insulter le président et perturber ses déplacements. Souvenez-vous de ce qui s’est passé à Bayonne ! C’est un peu comme si Al Capone, du temps de sa gloire,  s’était vanté de ne pas trop  être en butte au racket !

Cet insignifiant est profondément malhonnête.  On ne peut pas vraiment lui en vouloir : il est quand même un peu de gôche et de ce côté-là, c’est la règle.

Joyeuses Pâques à tous !

samedi 7 avril 2012

Quel phénomène, ce Mélenchon !

Petit test : quelques drapeaux incongrus se sont faufilés dans cette assemblée. Sauras-tu les repérer ?


Y’a pas à dire, l’homme est un magicien. Il vous réunit 70 000 personnes sur une place où 40 000 ne tiendraient pas ! Je suis injuste, car selon ce qu’a pu recueillir « La Dépèche », « Au Front de Gauche, on parle de 30 000 sur la place du Capitole mais on rajoute 25 000 personnes du côté de Wilson et de l'esplanade Mitterrand et 10 000 personnes « en vadrouille » d'un espace à un autre. » Cette dernière catégorie de «  vadrouilleurs »  est tout de même aussi divertissante que difficile à comptabiliser ! Mais ça ne fait que 65 000. Je suppose que les 5000 manquants l’ont écouté de Dunkerque ou de Tamanrasset. Le tribun a une voix qui porte…

S’il n’a pas profité de l’occasion pour multiplier les pains et les poissons, c’est que sa parole nourrit et qu’il faut bien, à l’image des habitants des pays voisins de son projet de société, que ses partisans s’habituent à cette  seule nourriture comme à être payés de mots.

Ce qui me frappe dans cette affaire c’est à quel point, comparé à Paris, Toulouse est un nid de rouges. En effet, 10 % de la population de l’agglomération étaient là. A Paris, seul un  petit pour cent s’était déplacé ! A moins que ce succès ne s’explique que par le peu de distractions qu’offre la cité…

Quoi qu’il en soit, il en déplace du monde le gars Jean-Luc ! Il faut dire qu’on l’aide. Le PC et la CGT dont les drapeaux donnent à ses meetings une jolie couleur, revigorés par une candidature moins terne que les précédentes, affrètent des cars et des cars pour ramener  le bon peuple des traine-savates  braillards au lieu de ralliement. Ma fille qui se trouvait à Lille en fut effrayée le jour de sa venue. En voyant les cars déverser leurs cargaisons de porte-drapeaux-rouges, elle craignit que ça ne s’attrape !

Maintenant  où cela mènera-t-il ? Peut-on envisager que, l’irrésistible poussée du mélenchonnisme amène bientôt l’établissement en notre pays d’une sixième république bolchévique ? S’agit-il du dernier soubresaut d’un communisme moribond ? D’une de ces brèves rémissions qui précèdent souvent la mort ?  Ou bien, plus vraisemblablement,  n’est-ce qu’un symptôme de plus du côté badaud d’un peuple que le moindre bateleur captive un temps par sa faconde mais qui ensuite rentre sagement à la maison idéologique où il a ses habitudes ? 

vendredi 6 avril 2012

Statistiques à la con




Mon billet de lundi a fait couler beaucoup de pixels. Parmi les plus de soixante-dix commentaires qu’il provoqua  il en fut deux, émanant de Karim A. (que je soupçonne d’être une vieille connaissance) qui se lancèrent dans des statistiques pour le moins hasardeuses  dont le côté arbitraire et gratuit fut souligné par Aristide qui les traita de "lieux communs éculés".

Voici de quoi il s’agit :
« Je ne suggère nullement que le 9-3 est un petit paradis, je souligne le fait que 99,9% de la population souhaite vivre tranquillement et respecte les lois et coutumes de France, ce qui est la moindre des choses. (01.06 AM) »
Deux heures plus tard, Karim revient à la charge :
« je le redis, 99,99% de la population immigrée ne souhaite que ce que vous ou moi souhaitons, ni plus, ni moins: Vivre décemment des fruits de son travail. (03.06 AM) »

Ça n’a l’air de rien, mais en deux heures, le nombre de ceux qui ne souhaitent pas vivre tranquillement et  qui se tamponnent  des lois et coutumes de la France, qui entendent  mener une existence indécente du fruit de leurs crimes s’est trouvé divisé par dix ! C’est ce qui se produit quand on passe de 99,9 à 99.99 %, c’est brutal mais c’est comme ça. Notons que l’on passe de la population du 9-3 à la population immigrée puis à l’ensemble de la population  (je suppose que c’est ce que vous et moi représente, à moins que ça ne concerne que Karim et Passante à qui il répondait.).

Puisqu’on est dans les chiffres, restons-y. Bien que de formation littéraire je les adore. Ils sont  en l’occurrence amusants.  Dans l’hypothèse  des 99.9 %, les malhonnêtes du 9-3  qui compte 1 528 413 habitants, seraient au nombre de  1528,413 (considérons que le 0.413 est un criminel de très petite taille). C’est beaucoup, ce n’est pas trop. En passant à 99.99 %, on tombe à 152,8413, presque 153.

Si nous  extrapolons ces taux à l’ensemble de la population française il y aurait pour 65, 35 millions d’habitants (Métropole + DOM, hors Mayotte) au taux de 99.9 % 65 350 délinquants. Chiffre rassurant si l’on considère qu’en 2011 la population carcérale était de 64 711. Tous les coquins  de France, à part 639, seraient donc sous les verrous. Dormez en paix bonne gens ! Car on peut supposer que les fameux 639 restants ont été mis en liberté conditionnelle pour leur sainte conduite.

En revanche, si l’on retient l’hypothèse des 99.99 %, ça devient beaucoup plus inquiétant car il n’y aurait que 6535 personnes  irrespectueuses des lois. Ainsi donc, nos prisons retiendraient  sans raison aucune 58 176 honnêtes citoyens.  

Tout ça pour dire que ces soi-disant chiffres qu’on nous balance ces derniers temps comme des évidences ne sont que des absurdités basées sur rien. Malheureusement dans le 9-3, parmi les immigrés et dans l’ensemble de la population française le taux de criminalité est bien plus élevé.

jeudi 5 avril 2012

Allez Flamby, allez Flamby, allez !


Curieux cette manie du salut fasciste chez un socialiste


Dans l’Europe en crise, on n’a pas tous les jours l’occasion de rigoler. Pourtant, il y a l’exception Française, en ce domaine aussi. On n’a pas de pétrole, on n’a pas d’idées, on a de la dette à revendre (pas facile à vendre, la dette, même à refiler gratuitement !), le pouvoir d’achat stagne, le chômage augmente, l’immigration de masse ne parvient pas à nous enrichir, bref, on pourrait être morose comme un Espagnol apprenant qu’il est muté en Grèce.

Mais, nous, on a FLAMBY ! Avec lui, c’est tous les jours la poilade assurée. Je l’écoutais ce matin  s’adresser à la foule à Rennes après que la belle Ségolène, qui l’aime de fine amor,  eut appelé à le soutenir. De sa voix cassée, comme un gars qu’a pas eu  envie d’rentrer tout seul, qu’a pas eu envie d’fermer sa gueule,  il essayait de faire son petit Mitterrand. Tribun comme je suis évêque, il critiquait le bilan de Sarkozy et revenait sur son agenda révélé le matin. 

Parce qu’il est précis comme une montre suisse, notre Flamby. Le 4 août, fin des privilèges ! En septembre, réforme fiscale, réforme des banques !  Il ne nous dit pas quel jour et à quelle heure s’installera pour tous un bonheur parfait et durable, mais on sent bien que ça ne devrait pas tarder. Vu qu’il semble vouloir rejouer 1789, on est en droit de se demander quand arrivera la terreur  et de penser  que la fin de son mandat correspondra à un nouveau thermidor avec  deux mois d’avance…

Celui qui entend ça sans rire est soit dépourvu d’humour, soit l’a perdu suite à un aveuglement partisan comme M.Numb-beur-Wan à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.

Si je l’encourage à continuer de s’agiter comme un culbuto fou, à s’égosiller  comme à la Réunion ou en Bretagne (que Mme Ségolène, lors de ce joli meeting, emportée par une verve poétique  d’une rare audace, décrivit comme "pays de terre et d'eau, là où la mer rejoint le ciel"*), c’est que ça pourrait  porter notre hilarité à son paroxysme.

Après une campagne qui sans lui eut été triste, je l’imagine participer, entre les deux tours, à un débat avec le président sortant. On lui donne la parole et là rien, nib de nib, nada, que dalle !  Aphone qu’elle est la fraise des bois. Des médecins arrivent, s’agitent, tentent tout, en vain. Du coup, vu que le temps de parole doit être égal, M. Sarkozy ne peut lui-même rien dire.   

On se voit contraint de reporter l’élection… 

*on la voit ainsi prête à enthousiasmer tous les littoraux du monde et d’ailleurs par ses connaissances géographiques.

mercredi 4 avril 2012

Vive le roi !




Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais la campagne présidentielle commence à me gonfler grave.  Du fait du quinquennat, on dirait qu’elle ne cesse pratiquement jamais. C’est pourquoi j’en suis venu à penser qu’une restauration de la monarchie ne serait pas forcément une mauvaise chose. Ça aurait au moins l’avantage de nous alléger d’un scrutin.

Qu’est-ce que ça changerait ? Pas grand-chose ! Il n’y a qu’à observer  les pays d’Europe qui ont à leur tête un monarque pour s’apercevoir  qu’il y règne autant de liberté (c'est-à-dire de moins en moins),  que les nations qui les peuplent sont largement aussi décadentes que la nôtre, qu’elles sont également frappées par la crise et connaissent les mêmes problèmes d’immigration que nous (c'est-à-dire aucun, si on en croit les médias).

Un roi, une reine, ça vous a de la gueule. Ça fait cossu. Et ça ne coûte pas forcément plus cher, les fastes de la république valant bien ceux d’une royauté. Il semble également que ça joue un rôle stabilisateur.

Plus j’y pense et plus je n’y vois que des avantages. Bien sûr, ça n’empêcherait pas les combats politiques qui font le sel de notre démocratie. Le changement pourrait continuer à être maintenant. Comme devant. La France n’en serait pas moins forte pour autant. Seulement, ces intéressants débats n’auraient lieu  que pour les législatives et on saurait au moins qui gouverne. Pas d’ambigüité.  Pas de cohabitation envisageable.

Mais comme bien des réformes, la restauration ne serait pas facile à faire accepter à un peuple que l’on a endoctriné au point de penser évident qu’hors de la république il n’existe point de salut. Il faudrait une longue campagne pour qu’un référendum vienne l’entériner.

En supposant la question résolue, qui mettrait-on sur le trône ? Le descendant le plus direct des capétiens, quelle que soit sa nationalité,  me paraît s’imposer. Après tout, le père de Victoria était bien plus allemand qu’anglais ce qui n’empêcha pas son pays d’atteindre le summum de son rayonnement sous le règne de cette dernière…

Moi, je dis ça, je dis rien. C’est juste une idée, comme ça.