En un temps où l’on s’efforce de distraire notre attention des véritables problèmes avec l’affaire Ukrainienne, j’ai jugé bon de revenir aux fondamentaux. C’est pourquoi j’ai décidé de vous narrer la fantastique aventure du rétroviseur.
Tout a commencé le 15 février. Alors que je m’apprêtais a me rendre je ne sais plus où pour y faire je ne sais plus quoi au volant de mon luxueux break Peugeot 407, je remarquai que mon rétroviseur droit, enfin quand on se trouve face au véhicule, avait une drôle d’allure : il avait tendance à me donner une bonne vision de ma roue arrière, ce qui peut être utile au cas où celle-ci serait crevée mais qui au niveau de la circulation n’est pas l’idéal. Je manipulai les boutons de réglage mais au lieu de retrouver une orientation correcte, je ne parvins à obtenir que des positions certes originales mais peu favorables à la conduite. Je sortis du véhicule et découvris l’horrible vérité : le miroir du rétro s’était décollé de son support laissant sur ce dernier une partie non négligeable de son tain :
Face à pareil drame, bien d’autres se seraient rués en pleurs chez leur garagiste le suppliant à genoux, moyennant une forte somme, de remédier d’urgence à l’odieuse trahison du miroir. Ce n’est pas ce que je fis. Je réfléchis au problème et y trouvai une solution provisoire : à l’aide de ruban adhésif, je refixai le miroir fugueur à son support clipsai le tout et obtins un résultat sinon parfait du moins acceptable :
Je me dis qu’il serait peut-être judicieux de commander un autre miroir. Je me tournai donc vers M. Oscaro avec qui j’avais déjà été en affaire. Je rentrai les coordonnées exactes de mon véhicule et me fut proposé un objet censé répondre à mes besoin. Toutefois, il était spécifié qu’il se pourrait que ledit miroir ne corresponde pas à ma voiture. Curieuse remarque dont, pensant que M. Oscaro n’était pas homme à me proposer un article inadapté, je ne tins pas compte. Je fus très vite livré et pus constater à mon incommensurable dam, que ce putain de miroir de merde était peut-être adapté un véhicule mais pas ou mien. Je contactai donc l’escroc qui m’envoya immédiatement un bon de retour. J’allai déposer le colis au relais le plus proche.
Entre temps, je reçus la marche à suivre pour renvoyer mon miroir à Berlin et en commandai à cette même firme un nouveau pour le bon côté cette fois. Je me rendis à la poste afin de renvoyer le premier miroir. Méfiant, je m’enquis d’abord du coût d’affranchissement. Comme je le craignais, celui-ci s’avéra supérieur au remboursement. Je gardai donc mon colis.
Après bien des vicissitudes (départ vers une mauvaise destination, livraison promise puis annulée), le bon miroir est arrivé aujourd’hui, je l’ai mis en place et je peux enfin conduire la tête haute :
Après tout, remédier au problème aura pris un peu moins de trois semaines, le remplacement du miroir ne m’aura coûté que 50 € et je peux en proposer un à la vente sur Le bon coin. Y’a pas à dire, on fait de super affaires sur le net !