Je voudrais rassurer ceux que ma longue absence inquiéterait : je n’ai pas été enlevé par des extra-terrestres, je n’ai pas succombé au fameux variant qui vient, en mugissant, ravager nos campagnes, je ne suis pas mort d’ennui en écoutant les discours de M. Macron ou d’un quelconque autre de ces tristes personnages qui nous tiennent lieu de politicards (la race des hommes d’État ayant été annihilée par une vague de « progressisme »), entendre les oiseux et péremptoires commentaires des professionnels de la chose sur l’actualité n’a pas provoqué chez moi une crise de démence entraînant une hospitalisation d’urgence en HP, rien de tout ça.
Il se trouve simplement que, comme ça semble devenu pour moi une tradition, j’ai été, depuis plusieurs semaines victime d’une maladie estivale. La différence avec les 3 précédentes est qu’elle semble plus bénigne et que mon docteur est repartie vers sa Roumanie natale s’occuper de son mari malade me laissant sans personne pour tirer des conclusions des légères anomalies constatées sur le résultat des analyses qu’elle m’avait prescrites. Elle ne sera remplacée qu’en octobre et ses confrères de la région refusent tout nouveau patient. Il semble que je vais devoir me montrer patient…
C’est au plus fort de mes troubles que je me suis rendu à Paris pour le mariage de ma fille. Splendide cérémonie à l’École militaire. Belles robes, nombre d’officiers en grande tenue saluant la sortie des mariés de la chapelle Saint-Louis sabre au clair, vin d’honneur et repas succulents, soirée dansante que j’ai dû quitter trop tôt, tout fut au top. Le regret de n’avoir pu en profiter pleinement m’attrista cependant…
Si on ajoute à ça une vague de chaleur qui, histoire de contredire les malintentionnés, n’a pas épargné la Normandie, vous comprendrez que le moral ne soit pas au top et qu’il me soit difficile de traiter sur un ton guilleret de quelque sujet que ce soit. Mais tout cela passera et, comme disait l’autre, « I shall return ! ». Bientôt, j’espère.