Comme je m'étais promis de le faire
suite à la prolifération de prunes de cet été, je me suis attaqué
à la taille de mon prunus. Fut un temps où on l'avait taillé en
tête de chat mais ce temps étant bien lointain ses branches avaient
pris de l'ampleur : plusieurs mètres de haut jusqu'à 15
centimètre de diamètre. Et ça posait quelques problèmes, vu
qu'elles surplombaient mon abri de jardin et que si par malheur en
les coupant les plus grosses lui étaient tombé dessus, je crains
qu'il ne se soit trouvé écrabouillé. Il fallait donc user
prudemment de la tronçonneuse. N'en étant pas à mon premier
abattage d'arbre, j'ai mis au point une technique qui jusqu'ici m'a
réussi à savoir qu'après avoir fiché un piquet en terre, je relie
celui-i à la branche par une corde et la tends de manière à ce que
la branche penche du côté où elle peut tomber sans causer de
dommages Tout se passa comme prévu, sauf que la dernière des
branches, la plus grosse, du fait de sa hauteur et de son diamètre se
refusa obstinément à plier.Ne disposant pas d'une échelle qui
m'eût permis d'atteindre une hauteur où elle se serait montrée
plus arrangeante, je décidai de risquer le tout pour le tout en
l'encordant et en la tronçonnant un peu plus haut que je n'aurais
souhaité de manière à pouvoir ensuite la recouper plus bas.
J'arrêtai ma coupe juste avant que la branche ne lâche et descendis
tirer sur la corde. Elle céda sans problème, tomba où je voulais
et je pus régulariser la coupe ensuite.
Désormais, en renouvelant l'opération
tous les deux ou trois ans,je pourrai limiter le développement du
prunus et éviter ainsi de voir mon terrain et mon abri de jardin se
couvrir de prunes. Maintenant, je me trouve avec des dizaines de
mètre cubes de branchages de toutes tailles que je vais devoir
débiter en bûches, en allume-feux ou encore réduire en copeaux
pour faire du paillage au jardin. De nombreuses heures de travail
s'annoncent ainsi, ce qui n'est pas pour me déplaire.