On ne cesse de nous le répéter : la France, malgré de
menus problèmes économiques, possède de nombreux atouts. C’est une évidence.
Reste à préciser lesquels et en quels
domaines. Il en est un où, à l’exception près du Royaume Uni, nous bénéficions
d’atouts majeurs par rapport à nos partenaires de l’Union Européenne. Je parle,
bien entendu du domaine militaire : une armée puissante, la bombe atomique
et, avantage sur la perfide Albion, le célèbre Rafale meilleur avion du monde ainsi que, cerise sur le gâteau, un peuple quasi-intégralement composé de héros (comme on le sait, 100% auraient été résistants
dès le 18 juin 1940 sinon avant). Seulement, avoir des atouts dans sa manche ne
sert à rien si on ne les joue pas.
A côté de cela, on n’arrête pas de nous bassiner avec les
succès économiquesq de nos voisins d’Outre-Rhin : chômage moindre, puissante
industrie, larges excédents de la balance commerciale et tout et tout. Mais…
Pas d’armes nucléaires, une armée numériquement inférieure, pas de Rafale, un
peuple honteusement pacifiste (parce que couard).
Je m’étonne, surtout si on considère les quelque
cent-quarante-quatre dernières années de notre histoire, qu’on n’établisse pas
de rapprochement entre ces données. Le temps ne serait-il pas venu de le faire ? Plutôt que d’élaborer des plans de
redressement en forme d’usines à gaz
dont l’insuccès est aussi patent que
constant, ne serait-il pas préférable de passer à l’action ? En 70, en 14, en 39 le rapport de force était
loin de nous être aussi favorable. Qu’attend-on ? Surtout que nous avons la chance d’avoir à la
tête de notre pays un foudre de guerre au courage indomptable !
Une blitzkrieg fraîche et joyeuse, voilà la solution. Une fois celle-ci gagnée, reste à savoir s’il
faudrait annexer l’Allemagne ou simplement la soumettre à un fort tribut
assorti d’un transfert des plus rentables unités de productions industrielles
teutonnes sur notre territoire. Ce sera à nos dirigeants d’en décider. Quelle
que soit la solution choisie (mes préférences iraient à la deuxième) : plus
de déficit, des excédents commerciaux faramineux, plus de chômage.
Certains esprits chagrins diront que nos amis britanniques
et russes pourraient prendre ombrage d’une telle initiative. On pourrait
envisager que conclure avec eux un pacte incluant le partage des dépouilles de la défunte Germanie nous concilierait leur bienveillante neutralité. Quant aux U S of A, on peut supposer qu’ils n’en
auront rien à foutre.
Voilà. Simple, non ?