J’ai trouvé cette jolie image chez un ami Face Book.
Il faudrait avoir un cœur
de pierre pour ne pas être profondément ému en la regardant. Ce qui n’est pas
mon cas, Dieu merci !
Qu’y voyons-nous ?
Une jeune femme, égoïste, envieuse et faible tente de trouver dans l’alcool
un exutoire à la peine que provoque dans son cœur homophobe le bonheur d’un
prince charmant que sa concupiscence la poussait à désirer s’approprier.
Son esprit, prisonnier de stéréotypes dépassés, la laissait imaginer un bonheur rance fait de mariage et
de nombreuse descendance … Peut-on
être plus sclérosé ?
Le désespoir affiché par Blanche-Neige est d’un pessimisme
noir : « son » prince est peut-être bi ? Au nom de quoi lui
refuserait-elle de s’accomplir ?
Il serait urgent que les contes soient réécrits. Présenter
comme allant de soi l’union du prince, de la bergère ou de la princesse est
indigne de notre temps. Les rêves de nos enfants doivent être actualisés.
Faisons confiance à la théorie du genre pour promptement remédier
à ce regrettable état de fait. Le bonheur d’une minorité n’est-il pas préférable
au respect des conventions surannées d’une majorité ? Ceux qui répondent
par la négative à cette question n’ont rien compris au fonctionnement de notre
société et n’y ont plus leur place.