Il y a quelques jours, histoire de voir, j’ai ouvert un
compte Twitter. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça me laisse des
sentiments mitigés.
D’emblée, il m’a fallu m’abonner à 10 comptes. J’ai pris
quelques sites d’info ainsi que des gens de ma connaissance, comme Nicolas. D’autres
sont venus s’ajouter, j’en ai moi-même ajouté quelques uns ce qui m’a fait plus de quarante abonnements
et une vingtaine de followers. Le
problème, c’est que tous ces braves gens retwittent (RT pour les initiés) ce
qui fait que bien vite on se retrouve avec une foule de twitts qui partent dans
tous les sens.
Je m’explique : certains followers de Nicolas, de
confiance, ou parce qu’ils me connaissaient par le biais de sa blogroll, m’ont
suivi et parce qu’un bon geste en vaut un autre et qu’il faut bien commencer
quelque part, je les ai moi-même suivis. Du coup, je me retrouve avec tout un
tas de messages gauchisants qui sans
attaquer ma bonne humeur m’agacent quand même un peu.
Et ça marche dans les deux sens. Car j’ai aussi retrouvé quelques réacs qui m’ont mené à d’autres.
Quand je mets un de mes billets en lien sur un twitt ou quand je retwitte un
message de réac, je conçois que cela choque les gens de gauche qui les lisent.
Du coup, on follow,
on unfollow, le matin vous avez un fan, le soir il ne vous connaît plus! C’est
mouvant en diable. Et je n’aime pas trop cela.
Après plusieurs années sur Facebook, j’ai fini par y trouver mon
équilibre. J’ai eu jusqu’à une centaine d’ « amis », j’en ai
supprimé plus que la moitié, ne gardant que ceux que je connaissais dans la
vraie vie où avec qui j’avais sympathisé. Il y a des mois que je n’accepte pas
de nouvelles propositions d’amitié, sauf, bien entendu, si elles viennent de
gens que je connais bien et apprécie. Ainsi s’est créée une petite « famille »
où les amis de mes amis sont souvent mes amis.
Il est peut-être possible qu’avec le temps se crée sur
twitter un cercle de ce genre… Deux questions se posent : en ai-je
vraiment l’envie ? En aurai-je la patience ? Je crains que non et que mon excursion au pays
des gazouillis tourne court.