Mme Amel Bent, chanteuse de son état a un petit problème.
Une maladie curieuse l’affecte : l’allergie au Bleu-Blanc-Rouge. Cette
maladie n’est pas si orpheline qu’on pourrait s’y attendre. La manifestation
qui suivit la triomphale élection de
notre cher Président Hollande l’a clairement montré. Nombre de ses soutiens
agitaient, pour saluer la victoire de celui qui allait avoir en ses mains le
destin de la France, des drapeaux un brin exotiques. Et pas uniquement des Gwenn-ha-du.
Si brandir sur scène le drapeau de l’Algérie, pays qu’elle ne connaît pas et où elle ne
souhaiterait pas vivre ne lui pose aucun problème, brandir celui du pays où
elle est née, dont elle a la nationalité lui est impossible. On peut se demander quel est l’intérêt pour
une chanteuse de brandir un drapeau
quelconque lors de son tour de chant à moins que ce ne soit pour flatter le
refus d’appartenance de son public à la France ou à tout le moins mettre en
avant une différence basée sur l’origine.
C’est d’autant plus curieux que cette chanteuse a, il y a
quelques années, interprété une
chanson où il est question de drapeau dont les paroles vont dans un sens
totalement opposé.
On m’avancera que Mme Bent n’est pas une intellectuelle, qu’elle
dit n’importe quoi, qu’elle n’est qu’une célébrité issue de la télé réalité et
que c’est lui faire trop d’honneur que de relever ses paroles. N’ayant jamais
écouté ses chansons ni regardé l’émission à laquelle elle doit tout, je serais
tenté d’acquiescer. Sauf que, par delà sa chatoyante personnalité, son discours
remet en question l’affirmation maintes
fois répétée selon laquelle les descendants d’émigrés seraient du fait qu’ils
en ont la nationalité parfaitement intégrés à la communauté nationale.
Écoutez plutôt la théorie :
Regardez la pratique :