Une personne se déclarant
« spartakiste » et s’affublant du pseudo original de Rosaelle sévit depuis quelque temps dans
la blogosphère. A la lecture de ses premières interventions, Suzanne pensa d’abord que nous
avions affaire à un écossais. Il faut dire que ses commentaires valaient leur
pesant de choucroute. Dans un français rappelant celui du maire de Champignac,
les fautes d’orthographe en plus, elle débitait des insanités de type
gauchisant avec la tranquille assurance de qui tient la juxtaposition de
phrases dénuées de sens pour le summum du style. La dame tient blog.
Du point de vue esthétique, on dirait l’œuvre d’un perroquet
narcissique. De celui du style, voir plus haut. Quant au contenu, allez-y voir
et, si vous comprenez quelque chose, revenez me l’expliquer.
Hier, Carine m’a signalé que j’avais l’honneur de faire l’objet
d’un de ses billets. Cela eut pour conséquence qu’au lieu de consacrer leurs
commentaires à cette aberration de la
nature qu’est le merle les familiers de
ce blog ne parlèrent quasiment que de ça. J’eus la faiblesse d’aller préciser
quelques points à l’inénarrable Rosaelle
qui eut la courtoisie de me répondre. Seulement, ses réponses, ben, euh,
comment dire ? Sidérantes ? Lorsque me fut posée la question « Avez-vous
lu Kant, Hegel, Marx, Proudhon, Nietsche, Averroes, Alain,Noahm Chomski,
Levinas, et d'autres?
Ou Pascal, Descartes, Spinoza, Epicure, Erasme etc... » j’hésitai entre répondre que non mais que j’avais vu les films ou qu’à part Sam Bot , moi, la lecture…. Et puis, plus raisonnablement, je décidai d’effacer mes commentaires et d’arrêter là cette perte de temps.
Cette incursion en territoire Spartakiste fut l’occasion d’une
découverte : je m’aperçus qu’à l’instar de Didier Goux (qui selon
(Rosa)elle, aurait du mal à s’exprimer
en français !) et de son blog consacré aux modernoeuds
notre héroïne (en prendrait-elle ?) avait créé un blog annexe où elle relevait les
âneries des « Réacs ». J’y avais bien entendu ma place ! Amour,
quand tu nous tiens !
Hier, j’y suis retourné et qu’y ai-je lu ? Ceci !
Les bras m’en sont tombés ! Répondre ? Non, c’est trop ridicule. La
pauvre fille se lance dans des analyses « syntaxiques » et autres qui
laissent le grammairien de formation que je suis pour le moins pantois.
Cette personne me rappelle l’expression imagée d’une vieille
infirmière en vénérologie que je connus à Châteauroux : "Elle est tellement
con que, si elle voyait plus con qu’elle dans un réverbère , elle casserait le
verre pour prendre sa place »