Notez qu'à part Mme Merkel, jalouse, tous les chefs d'état adressent à notre leader bien aimé
le salut qui convient. Hommage mérité que ce dernier accepte avec un doux sourire.
Notre bon président,
l’admirable François Hollande, a, comme il fallait s'y attendre, brillé de tous ses feux à Camp David. Son
irrésistible pouvoir de conviction a eu pour effet d’entraîner les grands
dirigeants de la planète à réaliser que, parallèlement à une nécessaire
maîtrise des comptes, il serait souhaitable qu’une certaine croissance se
développe.
Avant que le don fait par la providence à la France et, partant, au monde, n’ait exposé cette audacieuse position, ses malheureux
collègues défendaient bec et ongles la
théorie erronée selon laquelle seule une forte récession serait en mesure d’assainir
l’économie de leurs pays respectifs.
Il est arrivé, nimbé de lumière, cravaté de soie, costumé de
sombre, et a, d’une voix ferme et
bienveillante, remis dans le droit chemin ces erratiques consciences. En avance
de quelques jours sur la Pentecôte, ce n’est pas le don des langues que son Saint
Esprit a fait descendre sur ceux qui sont désormais ses disciples mais celui de
la sagesse économique. Même ce grand
benêt d’Obama a été touché par la grâce : lui aussi s’est prononcé en
faveur d’une rigueur budgétaire assortie de croissance !
Modestement, François le Sauveur a pu déclarer : "Je
considère que le mandat qui m'a été confié par les Français a déjà été
honoré". Quelques jours seulement après son investiture, l’affaire est
dans le sac alors que tant d'autres n'ont su atteindre ce résultat en 5 ou 7 ans de présidence ! Efficacité, rapidité
d’exécution, ces nouvelles caractéristiques viennent s’ajouter à la longue
liste de celles, toutes positives, qui font que rayonne notre bienveillant
leader.
François Hollande a donc d’emblée pris l’ascendant sur l’ensemble
des dirigeant mondiaux (voir la photo ci-dessus). Nul doute qu’il saura le
conserver en l’amplifiant !
Cela étant pourquoi votre titre alarmiste, vous inquiéterez
vous à votre tour?
La réponse est simple : Il est au monde des nations égoïstes
qui voudront sans nul doute s’approprier, pour
leur seul usage, les bienfaits que suscite son incommensurable sagesse. Ne
risquent-elles pas de nous l’enlever ? Cette crainte m’amène à penser que
plutôt que de l’exposer aux risques qu’entraînent les déplacements internationaux nous devrions le garder chez
nous, bien à l’abri. On pourrait même envisager, suite à des législatives
défavorables, de berner le monde en lui donnant l’impression qu’il a perdu tout
pouvoir tout en continuant d'inspirer le conseil des ministres…
A ceux qui me diraient qu’ainsi je fais bien facilement fi du rôle
civilisateur de la France, de la mission qui est traditionnellement la sienne de
lui montrer la voie du progrès, je répondrai par une question : Le monde
mérite-t-il vraiment François Hollande ?