..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

lundi 26 mars 2012

Ils n’en savent que trop !

L'école de demain ?


« "Vous n'avez aucune connaissance à apprendre à l'élève. Il a tout en lui, il faut juste lui apprendre à organiser et structurer ses connaissances."

Un prof à ma fiancée, future instit'. »


Voilà ce que je lisais il y a quelques jours déjà sur Facebook sous la plume de Fik Fikmonskov.

C’est l’évidence même. Les enfants savent tout. Si vous prenez un enfant de 6 ans, voire dès sa naissance, et que vous l’aidez à les organiser et à les structurer, ses connaissances sur les conséquences des traités de Westphalie sur l’organisation de l’Europe au XVIIe siècle et la manière dont il domine la physique quantique vous stupéfieront. Les seuls problèmes de ces Pic de La Mirandole sont  un manque d’organisation et de structure. L’enseignant, ou plutôt l’organisateur-structureur sait alors ce qui lui reste à faire. En fait, pas grand-chose.

Le problème de l’O-S, c’est que LUI ne sait pas tout. Pour avoir fréquenté bien des enseignants (comme on les appelait jadis), j’ai pu déceler chez certains, comme en moi-même,  quelques menues lacunes. Peut-être ont-t-ils (ou elles) souffert dans leur enfance et leur  jeunesse d’un manque de structuration  et  d’organisation ? N'empêche qu'il peut leur être difficile de structurer et d'organiser des connaissances qui les dépassent.

En fait, la formule de ce brave professeur est paradoxale. L’organisation et la structuration sont des savoirs. Il serait donc  bien étonnant, si on le suit, que l’élève ne les possède pas.

Selon la logique de ce bon professeur on pourrait donc envisager de fermer une bonne fois pour toute l’école. A tous les niveaux. De la maternelle à l’université.

Cette mesure simple permettrait de supprimer le déficit budgétaire et de rapidement résorber la dette publique.

A moins que ce bon formateur ne soit qu’un imbécile pompeux tentant de faire passer pour théories pédagogiques de creuses sornettes.

Bien entendu, aucun membre du corps professoral ne saurait, à les entendre, retenir un fou rire nerveux. A moins que… Non, c’est impossible !

dimanche 25 mars 2012

Heure d'été



Cette fois, le passage à l’heure d’été coïncide avec le passage au temps de printemps. Soyons honnête, le temps de printemps l’a un peu devancée mais ne chipotons pas.

Le soleil brille.  C’est tout juste si un léger voile atténue au loin la ligne des collines. Les jonquilles ont depuis quelque temps déjà déclose leur robe de jaune, sans même attendre le soleil. D’infimes taches de même couleur apparaissent aux branches des Forsythias, sur les les cassis-fleurs c’est du rouge qui pointe,  le camélia fou finit d’ouvrir les fleurs rouges et blanches que la vague de froid de février n’a pas brûlées tandis que son frère sage et rosé commence d’ouvrir les siennes. Dans les parterres surgissent de jeunes pousses de toutes couleurs promettant de bientôt rendre La Fleurière digne de son nom. Les bourgeons du cerisier et du prunier commencent à s’ouvrir. Ceux des pommiers, plus timides, enflent un peu. L’herbe pousse menaçant de rendre sa tonte difficile sauf intervention immédiate. Des pies, brindille au bec, se rendent au sommet d’un pin afin d’y bâtir un nid. Pas une voiture sur la route.

Dans ces conditions abominables, difficile de se concentrer sur les polémiques du jour. Hollande est-il nul ? Fallait-il le lui dire ? Franchement, je m’en fous. Il faut que je descende au bourg voisin acheter des tomates pour le barbecue de midi avant que la superette ne ferme. J’envisage sans enthousiasme de remettre la tondeuse en service. Il est grand temps de semer sous la serre tomates et fleurs…

 Je vous souhaite à tous un bon dimanche !

samedi 24 mars 2012

Alerte conso


Il y a endive et endive !

Endives du jardin
Endive socialiste

Ne vous laissez pas abuser ! 


Il y a andouille et andouille !
Andouille de Vire

Andouille de Guéméné


Andouille de Corrèze


Ne vous laissez pas berner !

vendredi 23 mars 2012

Produit du système ? Oui !

Un jeune homme est mort, hier à Toulouse. Qu’on ne compte pas sur moi pour verser un embryon d’hypocrite larme sur son sort. Ni pour regretter que dans quelques années, quand tout aurait été oublié, ait pu se tenir son procès : j’ai en la justice de mon pays toute la confiance  qu’elle mérite.

Le portrait de ce tueur, tel que nous l’esquissent peu à peu  les médias, est affligeant : un petit loubard de cité, condamné moult fois avant d’atteindre l’âge d’homme. Touché ensuite par la grâce islamiste. Percevant le RSA. Vivotant de petits boulots. Et accessoirement de casses et menus larcins. De quoi se payer un petit arsenal, des voitures et des voyages en terre djihadiste.  Un passionné de mécanique filmant ses exploits à moto ou au gymkhana. Bref, à mes yeux, un con total.

Des abrutis de son genre, notre société en produit à la pelle. Produits non tant de la misère que d’un laxisme institutionnalisé. D’une société pourrie par le gôchisme où plutôt que de prêcher l’assimilation et l’effort on encourage haine, communautarisme et ressentiment.  Où l’école n’apprend pas grand chose.

Notre nation accueille en son sein, au nom d’un absurde droit du sol, ceux que l’on a formés à la détester.

De temps en temps, un plus abruti que les autres pètera un plomb, tuera de sang froid, se croyant un  héros, d’innocents enfants ou des militaires pris au dépourvu. Un autre torturera  un Juif à mort. On fera mine de s’en étonner mais on continuera de tolérer voire d’encourager le système qui les produit. Au nom de valeurs « humanistes ». Mais au fond par imbécilité, aveuglement et/ou lâcheté.

Ainsi voguera notre galère, jusqu’au naufrage. A moins que l’on se réveille…

jeudi 22 mars 2012

Triste programme !



La fatigue de fin de journée poussant à bien des facilités et l’offre étant quasi-nulle, hier soir, j’ai regardé  l’émission D&co sur M6.

Une famille de loquedus avait acquis une longère. Seulement, vues leurs faibles capacités financières, ils n’étaient pas parvenus à en faire le paradis de leurs rêves. En fait, ça ressemblait plus à un taudis qu’à autre chose. Le peu qu’ils avaient fait pour « améliorer » le petit nid d’amour de leur famille semblait ni fait ni à faire.

Mais heureusement M6 est là avec sa grasse fée clochette. Il suffit de l’appeler et elle arrive avec sa benne. On balance toutes ses saloperies dedans et on pèse. Plus il y a de saloperies, plus le montant alloué aux travaux s’élève. A raison de 100 € du kilo. On se demande pourquoi les loquedus n’achètent pas, en vue du pesage, quelques dizaines de radiateurs en fonte. Non,  ils balancent sans états d’âme leurs meubles et possessions personnelles.  Le loquedu est couillon. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est loquedu.

Disposant ainsi d’un budget conséquent, toute l’équipe se met au travail. En une semaine, en l’absence des proprios (où sont-ils passés ?), ils vous transforment un taudis en palais. Mais, entendons-nous bien : en palais de loquedus. Le mauvais goût y est de mise mais on ne lésine pas.

L’équipe de télé fait mine de mettre la main à la pâte. On s’amuse… C’est pathétique : la grosse fée Clochette prétend peindre, visser, poser du carrelage, se livrer avec une maladresse émouvante à toutes sortes de bricolages. Il doit y avoir une équipe de secours pour réparer ses conneries.

A la fin de la semaine la famille se repointe. Il lui faut fermer les yeux. Pour une meilleure surprise. Quand ils les rouvrent, que voient-ils ? Loquedu Palace ! Évidemment ils ne se sentent plus chez eux… Ils n’y sont plus. Tout y est vulgaire et bas. Ils en sont heureux comme des phoques. Ils ont gagné le gros lot ! Alléluia !

Ce spectacle est affligeant. Une maison c’est quelque part l’image de qui l’habite.  Ce que l’émission propose c’est justement le contraire : un décor où peuvent errer des zombies décérébrés.

Entendons nous bien : je ne déplore pas les ravages des médias sur des cerveaux malléables. Les médias ne font qu’aller à la pêche de ce qui marche. Si les conneries marchent c’est qu’on ne manque pas de cons.  Ils doivent être chaque jour des milliers à écrire à la bonne dame de la télé pour qu’elle vienne avec son équipe se substituer à leur effort.  Il y a des gens dont je trouve les rêves obscènes et déprimants.