Culpabilisation
historique, culte des minorités, communautarisme, immigrationisme,
multiculturalisme,matérialisme consumériste, et bien d'autres, sont
les poisons qui rongent l'unité des nations de l'Europe de
l'Ouest. D'où nous viennent-ils sinon des USA ou du moins de la
propagande « progressiste » étasunienne qui peu à peu,
via les messages subliminaux ou non de films gnan-gnan et séries
bêtifiantes est parvenue à corrompre les esprits du vieux
continent ? Cette lèpre, détruisant jusqu'à la moindre trace
de bon sens dans certains esprits de « gauche » tend à
imposer une vision unique du progrès, lequel ne saurait aller que
dans le sens de la culpabilisation historique, du culte des
minorités, du communautarisme, de l'immigrationisme, du
multiculturalisme, etc.
Ceux qui refusent cette
vision présentée comme fatale du « progrès » sont
fustigés du terme « populistes » quand on ne les traite
pas de fascistes voire de nazis bien décidés à faire renaître les
HLPSDNH. Rien que ça ! Alors qu'il serait nécessaire
d'envisager d'autres formes de progrès basées sur la continuité de
nos cultures et non sur des pseudo-valeurs d'importation. Car il se
trouve que nous avons des cultures, des racines. Que, comme a insisté
pour le nier le regrettable président Chirac, l'Europe ait des
racines chrétiennes, est une évidence. Que la France plonge les
siennes dans le catholicisme en est une autre. Ce détail peut
échapper à certains aveugles de profession mais l'immense majorité
de nos villages et de nos villes se blottissent autour d'un
sanctuaire catholique quand ils ou elles ne portent pas le nom d'un
saint.
Que cet état de fait
résulte de la volonté unificatrice de nos rois plus que de
l'adhésion unanime d'un peuple est également indéniable.
L'histoire est l'histoire et en critiquer ce qui en a été le moteur
est aussi stupide que vain : on ne la changera pas, tout au
plus pourra-t-on la réécrire en fonction de biais idéologiques
permettant d'en omettre le positif pour n'en garder qu'une
interminable kyrielle de catastrophes jusqu'à ce qu'émerge la
« lumière ». « Du passé faisons table rase»
chantent les partisans de l'amnésie, inconscient de ce que leur
folie égalitaire prend sa source dans certains écrits d'une
religion qu'ils combattent avec ardeur.
Mais revenons à nos
moutons étasuniens. A notre « progressisme » endogène
est venu s'ajouter le leur. Pays fondé par des « dissenters »
de tout poil, pays d'immigration, pays d'esclavage, pays génocidaire
(il fallait bien faire de la place), pays dont l'apparente unité ne
tient qu'à un culte inculqué du drapeau, il était normal qu'y
émerge une société multiculturelle où le puritanisme ferait se
développer le remord historique sans pour autant renoncer aux
visées hégémoniques que lui permet sa puissance économique. Et
pour ce faire quoi de plus efficace que de façonner les esprits
européens en y instillant leurs névroses ? Ainsi vit-on
émerger l'idée d'États-Unis d'Europe, censés faire pièce aux
grandes puissances, tout en adoptant l'idéologie du grand-frère
d'Outre-Atlantique et en se plaçant sous sa protection militaire.
Seulement, ça branle
dans le manche : jusqu'au sein de la Mecque idéologique
étasunienne, une partie du peuple se met à contester les
sacro-saintes valeurs. Partout en Occident se développe un populisme
de mauvais aloi, une forte défiance, voire un total rejet vis à
vis des docteurs de la loi. Car l'amnésie n'est que partielle. On
peut laver les cerveaux mais le résultat final n'est nullement
garanti comme l'a prouvé l'échec idéologique du communisme en
Europe orientale.
A quoi cela mènera-t-il,
nous le verrons bien. L'histoire n'est pas finie.