..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mardi 8 juillet 2014

Choix fondamentaux



Rassurez-vous, je ne vais pas vous présenter un nouveau sauveur potentiel comme le prestidigitateur sort des lapins de son haut de forme. D’abord, mes doigts sont moyennement habiles, ensuite je n’ai pas de huit-reflets et enfin mon stock d’hommes providentiels est épuisés. Si les sauveurs proposés ne vous conviennent pas, il faudra vous en passer ou les chercher ailleurs.

La nouvelle est tombée avant-hier et elle est capitale. Il s’agit des résultats d’un sondage OpinionWay pour Metronews et LCI (les questions importantes méritent qu’on s’associe). La question était la suivante : « Avec laquelle de ces personnalités politiques aimeriez-vous partir en vacances ? ». Elle fut posée à un échantillon de 1009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Cette dernière exigence est importante : nos politiques ont suffisamment de soucis pour éviter de s’exposer à d’éventuelles  accusations de détournement de mineurs. Les réponses proposées étaient les suivantes : Najat Vallaud-Belkacem, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Ségolène Royal, François Bayrou, Manuel Valls, Jean-Luc Mélenchon, François Hollande,  Alain Juppé, Arnaud Montebourg et François Fillon. On notera l’absence de Pierre Papillaud et de parité.

 Personnellement, je trouve la formulation bien trop vague. Il m’aurait semblé que certains points auraient gagné à être précisés : S’agit-il de vacances entre copains, en tout bien tout honneur ou d’escapades polissonnes où le bien peut s’éloigner de l’honneur ? Qui paye ? Où on va ? Quel mode d’hébergement ? Car pour l’hétéro impénitent que je suis, s’il s’agit de s’envoyer en l’air, il ne me reste que trois choix. Si c’est moi qui paye, ça élimine tout le monde : ces gens acquièrent par leurs fonctions des goûts dispendieux que ma maigre retraite ne saurait satisfaire. Si c’est un endroit trop chaud, c’est pareil. A moins bien entendu d’être hébergé dans un cinq étoiles avec piscine intérieure climatisée munie d’un bar à cocktails. Si c’est du camping, même en mobil home, c’est encore niet. J’aime mes aises.

Selon la formule proposée, mes chois varieraient. Ainsi, s’il s’agissait d’une excursion coquine, payée par l’intéressée dans un hôtel de luxe situé dans un bel endroit, je pourrais envisager d’opter pour Najat. S’il s’agit d’aller au camping des terrils à Hénin-Beaumont les trois dames peuvent se fouiller avec une patte d’anguille (charmante expression venue de Vendée) pour que je règle la note. Si c’est en copain, dans un relais et château et qu’il me défraie, pourquoi pas Sarkozy (ce serait l’occasion de voir qui des deux est le plus bavard)?  Tout cela, bien entendu, à condition que je sois disposé à quitter mes pénates, ce qui n’est pas le cas, d’autant plus que le temps des récoltes s’annonce.

En résumé, je crois que comme 67 % des personnes interrogées je ne partirais avec aucun. Restent 33 % qui ne savent vraiment pas quoi faire de leur peau et sont prêt à partir sans que les conditions du séjour ne soient précisées. Et comment se répartissent-ils ? Eh bien, avec 8% la belle Najat arrive en tête, elle atteint même, allez savoir pourquoi, 13 % chez les hommes. A 6%, Nicolas la suit, devançant d’un  point Marine. 3% se verraient bien en villégiature avec Ségolène. François Bayrou, Manuel Valls, Jean-Luc Mélenchon et  François Hollande sont à 2%,   Alain Juppé, Arnaud Montebourg et François Fillon , malgré leurs grands mérites  stagnant à 1%.  Il est à noter que le trio de tête ne doit ses « bons » scores qu’à la proximité politique de ses supporters.

Tout cela est bel et bon, mais ne pourrait-on pas envisager un sondage où les politiques en question exprimeraient leurs préférences quant aux Français(es) avec lesquel(le)s elles souhaiteraient partager leurs congés ?  Ce ne serait que justice…

lundi 7 juillet 2014

Papillaud président !



J’en suis bien conscient, mon appel au retour de M. Sarkozy n’a chez certains lecteurs provoqué qu’un enthousiasme relatif et même quelques réactions empreintes de doute. Mais bon d’la de bon d’la, il nous faudra quand même bien choisir quelqu’un en 2017 ! On ne peut pas laisser l’Élysée sans locataire ! On ne va tout de même pas y envoyer, comme en 2012, un homme qui est à peu près aussi apte au poste que je le serais à enseigner la morale dans une institution pour filles légères modérément repenties ! 

Eh bien, comme tout stratège digne de ce nom, prévoyant un accueil tiède, j’avais dans mes cartons un plan B. L’homme providentiel existe. Le voici : 




C’est Pierre Papillaud qu’il nous faut ! Trente secondes suffisent pour s’en rendre compte : une plastique impeccable, propre à affoler dames, demoiselles et coiffeurs, une élocution nette, sans inutile fioritures, un maintien posé d’homme d’expérience que double un magnétisme puisé à la source, un sens inné de la pédagogie, bref toutes les qualités nécessaires à celui qui aura pour tâche de relever le pays.

Président, il l’est déjà et qui sait gérer Rozana peut diriger la France. Le mal dont souffre notre pays, contrairement à ses prédécesseurs, il l’a clairement identifié : si la France a une croissance atone, si ses habitants manquent d’énergie, s’ils se laissent envahir par la délectation morose qui nait du constat d’un avenir bouché,  ce n’est pas dû à je-ne-sais-quelles erreurs gouvernementales sur les choix économiques, sociaux ou sociétaux de gouvernements successifs. La cause profonde en est un manque de magnésium ! Carence qui entraîne une baisse de tonus ! Or, selon le Président (il mérite la majuscule !) Papillaud, 70 % des Français n’auraient pas leur dose quotidienne de ce métal alcalino-terreux. Dans ces conditions, comment voulez-vous que nous soyons en mesure de relever les continuels défis d’un monde où règne une compétition sans merci ?

Le mal est identifié, le remède, nous l’avons. Pierre Papillaud saura nous montrer la voie de l’énergie retrouvée. Il a le pouvoir de conviction nécessaire pour ramener les apathiques brebis égarées que nous sommes devenues sur le droit chemin du succès. Le secret de sa mâle assurance, il nous le livre sans barguigner, en homme franc et loyal. C’est Papillaud ET Rozana qu’il nous faut !  Un verre de son eau pétillante chaque matin  et le génie de nos enfants se donnera libre cours, ramenant bien vite notre école au niveau d’excellence qu’elle n’aurait jamais dû abandonner. Un petit coup de Rozana toutes les deux heures et le plus endurci des fonctionnaires Cégétiste deviendra un bourreau de travail, accomplissant la tâche de dix avant de créer sa propre entreprise…

Par crainte de lasser, je ne me lancerai pas dans une pesante énumération des multiples domaines où ce que l’on peut d’ores et déjà nommer « La Méthode Papillaud » fera merveille et ramenant notre nation au rang qui lui revient de droit dans le concert mondial : le premier !

Vous êtes patriote ? Le déclin du pays vous afflige ? Vous espérez un rebond salutaire ? N’hésitez plus : L’homme providentiel est là, au-dessus des partis, supérieur aux factions, mobilisez vous et pour que vos rêves se concrétisent, un seul mot d’ordre :

PAPILLAUD 2017 !

dimanche 6 juillet 2014

Chanson de circonstances



A en croire des sondages concordants, une majorité de Français serait opposée au retour de M. Sarkozy. On ne nous dit pas, et c’est regrettable,  quelle proportion d’entre eux serait favorable à la reconduction de son successeur… N’empêche que plus de 70 % de sympathisants de l’UMP n’attendent que ça et que c’est bien la seule chose qui compte. Qu’importe si 85 % de l’ensemble de la gauche y sont défavorables ? N’est-il pas plus important que 65 % de la droite le veuillent ? Qu’une hétéroclite majorité rassemblant la gauche, le MODEM (ça existe encore, ce machin ?) et Le FN se dessine ne saurait rien changer au fait que, vu l’absence de leader crédible à droite (quant à la gauche, soyons charitable, n’en parlons pas), M. Sarkozy demeure le seul recours. Curieusement, les degauches qui ne cessent de le déclarer  mort et enterré (tu parles !) continuent à écumer de rage dès qu’on l’évoque. On s’était habitué à voir tirer sur les ambulances. Ressortir la Grosse Bertha pour attaquer un tombeau est novateur…



Bien sûr, vu le coup qu’il nous a fait après 2007, c’est plus par défaut que par espoir que je me rallie à son panache plus ou moins blanc-bleu. Toutefois, il n’est pas interdit de penser qu’en fin politique il tiendra un peu plus compte de l’opinion d’un nombre croissant d’électeurs sur les problèmes d’immigration, de sécurité de souveraineté et d’identité nationale.  On peut rêver…  Surtout qu’entre le plat de nouille irrésolu qui hante l’Élysée et une Marine qui fouille les poubelles du sinistre Mélenchon pour élaborer son programme économique, on ne peut pas être de droite et avoir des hésitations… Reste la possibilité de s'abstenir, me direz-vous. Si dix ans de naufrage socialiste vous font envie, pourquoi pas ?

Pour illustrer mon état d’esprit (car je ne peux m’empêcher d’être séduit par le charisme et l’énergie de M. Sarkozy), je vous propose une jolie chanson de Mme Hardy. Elle date de cinquante ans, mais se révèle prémonitoire… En prime, je vous en offre les paroles (je suis responsable des caractères gras). Bon dimanche, les gâtés !



Je sais bien pourtant le mal qu´il a pu me faire
Mais c´est lui que j´aime

Je me rappelle aussi tout ce que j´ai déjà souffert
Je veux qu´il revienne
Pour ne plus avoir à souffrir
J´ai cru qu´il valait mieux partir
Sans lui, j´ai trop de peine
Je veux qu´il revienne


{Refrain:}
Je veux qu´il revienne
Han han han han
Car c´est lui que j´aime
Han han han han
Je veux qu´il revienne
Dis-lui pour moi
Dis-lui pour moi

Je me souviens de tous les mensonges qu´il m´a dits
Mais c´est lui que j´aime
De toutes ces filles que l´on a pu voir avec lui
Je veux qu´il revienne
Je suis prête à recommencer
Puisqu´on dit qu´il a des regrets
Puisque c´est lui que j´aime
Je veux qu´il revienne

{au Refrain}

Même si je dois pleurer encore
Même s´il est toujours le plus fort

Puisque c´est lui que j´aime
Je veux qu´il revienne


{ad lib:}
Je veux qu´il revienne
Han han han han
Car c´est lui que j´aime
Han han han han
Je veux qu´il revienne
Dis-lui pour moi

samedi 5 juillet 2014

Délit de non délation



Un certain Etienne Marteaux, représentant du parquet dans les Vosges de son état (on se demande d’ailleurs de quoi ce VRP en parqueterie se mêle), serait, selon un article du Figaro, pour qu’on poursuivît les proches de conducteurs qui n’auraient pas signalé aux autorités le manque d’aptitude à la conduite de leur père, grand père, cousin, conjoint, âme damnée ou relation d’un soir.  Tout cela parce qu’un homme de quatre-vingt-neuf ans atteint de démence a malencontreusement renversé la moto d’un père de famille (eût-il été un célibataire, c’eût été anodin) avec pour conséquence le décès dudit motard et de graves blessures pour son fils de treize ans qu’il ramenait de l’école. Il nous est par ailleurs utilement précisé que le malheureux motocycliste laissait « derrière lui sa femme Christelle et leurs trois enfants. »  Ben oui, il n’eût plus manqué qu’ils eussent partagé son fatal destin. On peut d’ailleurs se demander si le fait que sa femme se soit prénommée Christelle change grand-chose au problème…

Vu qu’à tout malheur il faut un responsable et que le vieillard,  n’ayant plus sa tête, ne pouvait l’être, M. Marteaux (son nom l’inscrit-il dans une longue lignée de déments ?) considéra donc qu’il serait logique que ses proches soient reconnus responsables de l’accident. Pour ce faire « Il s'appuie sur l'article R.221-14 du Code de la route. Une disposition qui permet aux gendarmes, à un tuteur ou un membre de la famille de saisir le préfet d'une demande de contrôle médical pour un automobiliste dont l'état physique peut mettre en danger la vie d'autrui. À la suite de quoi, si l'inaptitude est constatée par un médecin, le préfet peut prendre une mesure de suspension du permis de conduire. »  avant d’ajouter : «Or dès lors que cette procédure est connue, j'estime que le proche d'un conducteur extrêmement dangereux au volant peut voir sa responsabilité engagée avec un lien de causalité indirect».

Il se trouve que je me suis trouvé confronté à ce genre de problème avec mon père. Le pauvre vieux fut atteint à soixante et quinze ans de la maladie de Parkinson ; elle n’alla pas en s’arrangeant et finit par l’emporter seize ans plus tard. Cela n’allait pas sans affecter sa capacité de conduite, laquelle n’avait jamais été bien fameuse. Même dans la force de l’âge, tout voyage avec lui au volant était éprouvant pour les nerfs les mieux maîtrisés. Avec mon frère aîné, nous en vînmes à la conclusion qu’il serait peut être judicieux de lui conseiller de renoncer à prendre la route. Seulement, vu le caractère du bonhomme que je qualifierais de « fortement breton », l’entreprise s’annonçait délicate. Je décidai cependant de m’y lancer, vu que j’entretenais avec lui des rapports apaisés. Un beau jour, ayant rassemblé tout mon courage, je l’appelai, bien décidé à aborder l’épineuse question. Seulement, avant que je n’aie eu le temps de le faire, le brave vieux, tout guilleret, m’annonça une bonne nouvelle : il venait de s’acheter une voiture neuve ! A cette annonce, je perdis tous mes moyens. Qu’aurais-je dû faire ? Le dénoncer sournoisement à la Kommandantur ?  Le problème trouva finalement une solution : lassée par ses embardées et diverses montées sur les trottoirs sa compagne finit par refuser de monter dans son véhicule et lui-même en vint à regret à la conclusion que ses qualités de pilote n’étaient plus ce qu’elles avaient été. Il vendit sa belle auto avant d’avoir envoyé ad patres ou à l’hôpital qui que ce soit.
Quoi qu’il en soit, il ne me semble pas que menacer de poursuites quiconque n’aurait pas dénoncé un proche soit la solution. D’abord, sur quoi se baserait-on pour le faire ? Est-on spécialiste en ces matières ? A part dans des cas manifestes d’incapacité ne risque-t-on pas, après expertise, de se voir accusé de non-dénonciation d’une personne dont l’incapacité nous avait échappé ?

La solution serait, comme dans d’autres pays d’instituer un contrôle d’aptitude à la conduite des seniors. Reste à savoir quel serait l’âge à partir duquel il s’effectuerait, qui le ferait subir  et quels critères  seraient retenus. Jusqu’ici, nos chers politiciens, peu désireux de perdre les suffrages des anciens, préfèrent s’abstenir de proposer une quelconque réglementation. Suivre les préconisations de M. Marteaux ne serait pas nécessairement plus porteur et risquerait de nuire à une harmonie familiale souvent fragile. Allez, M. Hollande, un peu de courage : le changement, c’est maintenant et vu ce que vous avez à perdre…

vendredi 4 juillet 2014

Je souhaite la victoire de l’Allemagne !



La phrase qui me sert de titre, fut prononcé en l’an de (dis)grâce 1942, le 22 juin pour être exact,  par Pierre Laval. Certains lui en tinrent grief. J’espère qu’en la reprenant je ne connaîtrai pas son triste sort.

A l’inverse de l’ancien président du conseil, je n’ai aucune sympathie particulière pour nos voisins teutons. Il se trouve simplement que le match d’aujourd’hui oppose la France à ce pays. L’eût-il opposé à celle de Donogoo-Tonka ou de l’Absurdistan c’est de ces équipes que je souhaiterais la victoire. L’important étant que la France soit éliminée.

Pourquoi tant de haine dans un monde déjà si cruel, me demanderez-vous ? Eh bien, parce que le jeu de baballe me sort par les yeux alors que tout est fait pour qu’il entre en moi par ces mêmes organes comme par les oreilles. Impossible de regarder ou d’écouter les déformations sans que le bulletin ne commence par des sujets sur la question fondamentale du dernier ou du prochain match. Interviews, reportages, pronostics, compte à rebours, retours sur les derniers buts, rien ne nous est épargné. Rien ne semble plus important que ce jeu. On nous présente l’ « événement » comme s’il entraînait une adhésion unanime du pays. En fait, il n’en est rien.

Pour moi et pour bien d’autres, ce « spectacle » ne présente aucun intérêt. J’irai même jusqu’à dire qu’il me désole, tant il est triste de penser que ces abrutis qui se peinturlurent le visage, se coiffent de perruques multicolores ou de chapeaux ridicules, compriment leur bedaine dans le maillot de leur joueur favori, passent d’une félicité vociférante à un complet abattement  en fonction de la cage où la baballe entre (ou n’entre pas), bref de penser que tous ces ahuris au comportement d’enfants arriérés sont mes compatriotes, qu’il ont le droit de vote, qu’ils donnent leur avis sur la marche du monde… Et me désole aussi le spectacle de ces dirigeants politiques (à commencer par le premier d’entre eux) qui soit feignent de partager l’ « engouement populaire » afin de ne pas s’aliéner les suffrages des fanas de la baballe, soit, et c’est plus grave, ressentent vraiment les joies et peines  des footeux.

Une défaite de la France ne mettrait pas fin à la coupe, certes, mais au moins elle réduirait, après quelques jours d’un deuil insigne, la place qu’on lui allouerait. Adieu interviews de joueurs au regard aussi pétillant que celui d’un bovin au réveil après une nuit de bringue en boite, adieu doctes exposés sur la valeur comparée de l’équipe des Faucons hilares ou des Hyènes paillardes, adieu interminables sujets sur l’état des chevilles de N’Bidule ou du dos de Trucmuche. Ça nous ferait de relatives vacances… L’enthousiasme, bien entendu, se reporterait bien vite sur une autre équipe mais le cœur y serait moins. On supporterait (ne pourrait-on pas les soutenir ?) Les Botswanais ou les Iroquois, juste histoire de supporter (avec plus d’entrain que je ne supportais mon ex-belle-mère, certes)…

Seulement, si le pire n’est jamais garanti, il n’en demeure pas moins envisageable. Une victoire de la France est possible. Commencerait alors une nouvelle session d’hystérie plus ou moins collective, plus désolante que la précédente, les superlatifs pleuvraient comme grêlons sur vignoble, le chauvinisme bas du front battrait de nouveaux records, les désolantes scènes de liesse passeraient en boucle sur nos écrans, on nous referait le coup du black-blanc-beur, on dit même que la cote de M. Hollande remonterait… Puisse le ciel m’épargner telle épreuve !