..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

samedi 22 octobre 2011

graffiti


La mode est au recyclage : ce texte je l'ai publié ailleurs il y a quelques années...


Ça s’annonçait comme une journée normale. Réveil pénible. Petit dèje, rasage, douche, habillage –changer de pull ?- avant d’aller gratter les vitres du break et de parcourir les 15 kilomètres – sas salutaire ! – vers son lieu de travail. L’irascible Jacquou en maugréait presque tandis qu’il parcourait la campagne engivrée par l’infâme Bompti Froisec. Pas trop de verglas quand même. L’hiver lui était, avec les temps de canicule, devenu un ennemi personnel. Et surtout ce fameux « bon petit froid sec » qui, pour des raisons qui lui échappaient semblait recueillir tous les suffrages. Le personnifier, c’était l’amadouer, donner un rien d’humanité à cette charogne enragée qui vous mordait nez, oreilles, doigts, pieds et guibolles.
Du parking au collège, il n’y a qu’un pas. Une centaine de mètres à être harcelé par Bompti.

La porte d’entrée du personnel franchie, Jacquou tourna immédiatement dans un couloir qui menait à ses salles. Evidemment, on était encore venu en son absence : ordinateur débranché, BD en vrac sur le bureau, chaises mal rangées. En soupirant, le documentaliste entreprit de remettre de l’ordre avant que les premiers doryphores n’arrivent. Ce surnom affectueux, il le donnait aux chèreux têteux blondeux qui comme ce coléoptère tendaient à tout ravager sur leur passage.

Et c’est en rétablissant l’ordonnancement impeccable des tables qu’un sacrilège brûla ses yeux. Inscrite au blanco sur le bord d’une table s’étalait une inscription en majuscules appliquées :

M. JACQUOU EST CON


C’était plus qu’il ne pouvait supporter. Le voile de demi sommeil qui nimbait d’ouate ses matinées laborieuses se déchira d’un coup. Fermant à clé la porte de la bibli, Jacquou parcourut au pas de charge le couloir menant aux bureaux. A la jeune secrétaire qui le gratifiait d’un sourire et lui souhaitait le bonjour il demanda :
- Il est là Trebeau ?
- Oui, M. Trebeau est arrivé. Vous voudriez le voir ?
- Un peu que je veux le voir. Et tout de suite !
Mlle Berton saisissant l’interphone, annonça au directeur que M. Jacquou désirait le voir. L’oreille fine du documentaliste lui permit d’entendre le peu d’enthousiasme que sa visite semblait susciter. Il était question de passer plus tard, d’être très occupé…
- C’est hyper-urgent vociféra Jacquou de manière à court-circuiter l’intermédiaire, il faut que je vous parle IMMEDIATEMENT !
Au bout du fil Trebeau ne savait trop que faire. Les urgence de Jacquou… Les humeurs de Jacquou… Les problèmes de Jacquou… Tout ça le gavait grave. A ceci près que, n’étant plus si djeune, ça se contentait de le faire prodigieusement chier.
- Faites-le entrer, finit-il par se résigner.
- Comment-allez vous, M. Jacquou s’enquit, faussement cordial, le directeur dès que ce dernier eut franchi la porte de son bureau. Belle matinée d’hiver, pas vrai ? Rien de tel qu’un bon petit froid sec pour vous mettre de bonne humeur !
- Je ne suis pas là pour parler météo. J’aimerais avant tout que vous me disiez ce que vous pensez de ce que je vais vous montrer.

Le ton était sans réplique. Sans plus réfléchir, le directeur suivit Jacquou qui lui montra l’objet du délit.
Il est parfois très difficile de réprimer un sourire. Maître de lui comme toujours, Trebeau y parvint pourtant. Il réussit même à afficher un air mi-navré-mi-outré adapté aux circonstances.
- Quelles réflexions vous inspire ce graffiti, avança le documentaliste ?
- Les mots me manquent… temporisa Trebeau avant d’hasarder quelques mots sur l’absence de respect des jeunes d’aujourd’hui.
- Les jeunes d’aujourd’hui, ceux d’hier, ceux de demain, c’est toujours les mêmes ! Là n’est pas la question ! Ce que j’aimerais savoir, c’est d’où ça vient, qu’on sanctionne les coupables…
- Mais il seront sanctionnés, M. Jacquou, il seront sanctionnés. Et sévèrement ! Oser de tels propos à l’encontre d’un homme de votre savoir, de votre âge, de votre dévouement…
Le documentaliste eut un geste comme pour dire « n’en jetez plus, la cour est pleine ». Trebeau l’agaçait. Sa cravate, ses souliers dernière mode impeccablement cirés, son costume prince de Galles, son visage poupin que tentait de viriliser un fin collier de barbe, sa voix posée, son sourire teinté d’ironie : rien qui vaille. Mais cette fois-ci c’en était trop, il irait jusqu’au bout.

- Je veux que l’on punisse le (ou les) VRAI(S) coupable(s). La main qui trace le message est innocente face à l’esprit qui l’inspire. Vous parlez d’irrespect, mais il n’en est rien. Regardez : il est question de MONSIEUR Jacquou. Jacquou eût été déplacé, irrévérencieux. Monsieur Jacquou, est empreint de respect. Ce qui m’ennuie, c’est la fuite.
- La fuite interrogea Trebeau, perplexe?
- Eh bien oui, il faut bien que quelqu’un ait organisé cette fuite. Comment voulez-vous que ces malheureux enfants aient pu se rendre compte par eux-mêmes que j’étais con ? Ils ne sont pas très observateurs, vous savez… Pour moi, il a fallu que quelqu’un les alerte sur cet aspect de ma personnalité !
- Soupçonneriez-vous vos collègues ?
- Un peu que je les soupçonne ! Ils ne savent pas tenir leur langue. Et patati, et patata… M. Trebeau saute sa secrétaire, Mme Deleuze aime les très jeunes hommes, M. Bourdieu est passé rond comme une queue de pelle à la radio locale… Comme si personne ne savait tout ça ! Mais non, faut qu’ça jacte…
- Il est vrai, admit le directeur que la discrétion qu’exigerait une déontologie minimale n’est pas toujours respectée par l’équipe. Mais de là à aller faire des révélations aux élèves…
- Et ça viendrait d’où , alors, cette fuite ?
- Je ne sais pas… Peut-être vous êtes-vous laissé aller à des indiscrétions envers un parent d’élève…
- Non, M. Le directeur, à part aux journées portes-ouvertes, je ne vois jamais les parents. Je ne vois pas en quoi le fait que je sois con pourrait constituer un argument en faveur du recrutement des élèves ?
- On ne sait jamais…Vous ne pouvez pourtant pas nier, que votre connerie vous aide à effectuer avec zèle vos missions, avança Trebeau…
- Certes pas ! Mais trêve de considérations générales, que comptez-vous faire au juste ?
- Je ne sais pas… Il y a jeudi un conseil des professeurs, nous pourrions y évoquer la question, tenter de voir d’où vient la fuite…


Comme prévu, le jeudi soir venu, l’équipe au complet fut mise au courant du scandale. L’annonce provoqua bien des remous. Chacun se sentait menacé dans son intimité. Que la prof de gym soit nymphomane ne regardait qu’elle et les plus ardents mâles de l’arrondissement… Que Bourdieu se pique la ruche ne rendait ses digressions que plus brillantes… Pourquoi n’irait-on pas raconter aux élèves que Mme l’intendante volait dans les boutiques… Des peccadilles, certes, pas plus graves que la connerie de Jacquou, mais on commence comme ça et ensuite on en vient à révéler des choses plus gênantes… Il fallait réagir ! Tout le monde en convint.

Tout d’abord il fallait tenter de déterminer d’où provenait la rumeur. A la question « Quelqu’un ici aurait-il déclaré, ou laissé entendre à ses élèves que M. Jacquou était con ? », répondit un non unanime. Cependant, dans un coin, la jeune prof de musique semblait en proie à ce genre d’agitation que créent les affres moraux. N’y tenant plus, elle réclama la parole qui lui fut donnée. Le brouhaha se calma instantanément et c’est dans un silence total qu’on l’écouta relater d’une voix hésitante ce qui suit :
- Eh bien voilà : je me demande si je ne serais pas involontairement, bien sûr, à l’origine de cet incident. Lundi, en heure de vie de classe en 6 e C, un élève m’a demandé s’il y avait des cons parmi l’équipe pédagogique. J’ai d’abord été tenté de dire non, mais dans un second temps, j’ai réalisé que leur mentir serait trahir la confiance que les jeunes placent en nous. J’ai par conséquent dû reconnaître qu’en effet il y avait bel et bien des cons parmi les professeurs de l’établissement. Plutôt que de les étonner, mon affirmation sembla les rassurer, Kévin Laroute, dont le frère est maintenant au Lycée Paul Verlaine a même affirmé que là-bas tous les profs étaient cons. Je me suis sentie tenue, toujours par cette exigence de vérité de leur assurer qu’ici ce n’était pas le cas et que les cons n’étaient qu’une minorité parmi nous.
Cette dernière phrase provoqua une série de réactions contrastées au sein de l’assemblée, certaines chaudement approbatives, d’autres dubitatives, d’autres franchement réprobatrices.
Ayant laissé passer les murmures, la jeune musicienne reprit :
- Alors les enfants ont souhaité connaître les noms des cons. Bien entendu j’ai refusé de leur en dresser la liste. J’ai même profité de cette occasion pour leur expliquer ce qu’était la déontologie et comment celle-ci ne s’opposait pas nécessairement à la solidarité.
Ce disant, elle quémanda du regard le soutien du directeur qui, n’étant pas homme à mesurer son approbation aux pédagogues pourvues d’un buste avantageux, le lui accorda volontiers sous forme de hochements de tête.
- C’est alors que Marine Baronnet est intervenue et de sa petite voix timide m’a demandé avec bien des précaution si M. Trebeau était con comme il lui avait semblé entendre dire par son papa. Bien entendu, j’ai répondu que c’était faux et même que, comparé à M. Jacquou, il était très intelligent. Ensuite nous sommes passé à un autre sujet, mais, vu la suite des événements, je me demande si cette remarque n’a pas entraîné certains esprits portés à la déduction à en conclure que M. Jacquou était bougrement con… Quoi qu'il en soit, M. Jacquou, je vous prie d'accepter mes excuses...

Débonnaire, Jacquou accepta.

Le directeur se leva pour prendre la parole.
- Il est en effet possible que l’incident ait trouvé là son origine. Toutefois, je ne peux que louer l’honnêteté et la droiture de notre jeune collègue. Qui n’a pas, en début de carrière, commis quelque maladresse ? Il n’en reste pas moins que M. Jacquou se trouve en bien mauvaise posture. Que pourrions-nous faire pour lui? Un démenti formel froisserait notre intégrité…
- On pourrait, comme on a fait en 68 pour montrer notre solidarité avec Cohn-Bendit tourner dans la cour en scandant « on est tous des cons ! » pendant quelques récréations hasarda Bourdieu…
- C’est une super idée ! s’exclama Mme Dérida. Je vois déjà la banderole !
Trebeau doucha bien vite son enthousiasme :
- Non, ce serait exagéré…
- Et surtout inexact s’exclama Mme Barthes.
Comment trouver une solution qui tout en étant honnête, saurait satisfaire la susceptibilité froissée de Jacquou ?

M. Stephane, professeur de français se leva à son tour. Tout le monde était un peu inquiet car on ne savait jamais ce qu’il allait sortir. Sa voix forte et grave, patinée par des décennies de tabagisme intensif, articula en quelques phrases ce qui allait être la solution :
- Quel est le problème ? Quelqu’un a écrit « M. Jacquou est con » sur une table au CDI, D’accord ? Ça l’a vexé, car il n’aime pas, et c’est compréhensible, qu’on révèle aux élèves des faits qui ne les regardent pas, d’accord ? Seulement, le mal est fait. Maintenant tous les élèves savent qu’il est con. Alors, moi, ce que je propose, c’est qu’on atténue la chose. On pourrait par exemple faire savoir aux élèves ainsi qu’aux parents que M. Jacquou n’est pas plus con qu’un autre. Cette formule a l’avantage de ne pas nier sa connerie tout en la relativisant. Elle est donc parfaitement honnête et loyale, à condition bien sûr que l’autre à qui on le compare soit d’égale connerie et qu’on évite de le nommer…


Cette formule convint à tous et dès le lendemain, les élèves s’attroupaient devant les affiches apposées aux points névralgiques de l’établissement qui disaient en substance que contrairement à un bruit qui avait circulé dans l’établissement Monsieur Jacquou n’était pas plus con qu’un autre. Cette déclaration était signée par l’ensemble de l’équipe éducative. Pendant ce temps, Jacquou, ravi, retouchait au blanco l’inscription du délit afin que cette dernière corresponde à la version affichée.

vendredi 21 octobre 2011

Histoire cochonne



Grâce à M. Paul Hodell-Hallite, un ami de Facebook, j'ai eu ce matin la joie ineffable de lire un très intéressant article. Pour ceux qui auraient la flemme de le lire in extenso, je le résumerai. Dans un charmant village d'Ardèche, Alba-la-Romaine, vivent côte à côte les familles G. et B. Comme bien des voisins, ils entretiennent d'excellentes relations. M. G. montre ses fesses aux enfants B. tandis que M. B. déclare que « La cabane (NDLR : du cochon), va brûler avec de l’essence. Mais pas vu, pas pris. Ils font ch… ces Français de m… ». Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des voisinages possibles.

Les plus perspicaces d'entre vous auront  noté qu'un porcin semble être venu semer le trouble entre ces braves gens. Eh oui ! Ce suidé est, pour reprendre l'expression d'Audiard,"la mouche dans le lait", la pomme de discorde, le grain de sable qui va venir détraquer la délicate mécanique de l'amitié et du vivre ensemble. En effet, selon M. B. les G. auraient donné au porc son prénom : Mohamed !  Plutôt que de se sentir  flatté de cette délicate attention, M. B., bon musulman, s'en offusqua. Il crut y déceler on-ne-sait-quelle insulte raciste puisqu'il saisit le MRAP local de l'affaire.

De son côté, les G. nient la réalité de ces faits. Selon Mme G., le cochon, qui ne lui appartient pas, s'appellerait en vérité "Babe, comme dans le film."

C'est parole contre parole. 

Si quand les G. appelaient ce cochon de passage, d'emprunt ou d'adoption "Babe",   M. B. entendait "Mohamed", on ne saurait trop lui conseiller de passer un test d'audition, voire de consulter un psy, histoire de se faire expliquer le sens du mot "paranoïa".

Si, au contraire,  les G. avaient bel et bien surnommé le porcin de discorde "Mohamed", son homonyme d'outre-clôture n'aurait pu y voir qu'une de ces plaisanteries de bon voisinage qui ne saurait résister à un franc échange de coups de feux à l'arme lourde. Au lieu de cela, il saisit le MRAP ! Alors que les G., eux, ne l'ont pas fait lorsque le facétieux B. les traitait, dans un accès de bonhommie bien compréhensible, de "Français de m...".

Le pire est que la direction locale du MRAP au lieu, comme l'eût fait tout en chacun, d'éclater d'un irrépressible rire à l'énoncé de ces différends semble prendre l'affaire au sérieux...

Cette histoire me fait repenser à un ivrogne breton, rencontré du temps de ma jeunesse, qui avait nommé son chien "Pompidou" et le traitait ...  ...comme un chien ! Je ne me souviens pas que le président, vexé, ait poursuivi l'irrespectueux citoyen. A moins que, se  contentant d'en rire, personne n'ait jugé utile de prévenir le bon auvergnat des affronts qu'on lui faisait quotidiennement subir ?

Peut-être que les temps et les gens ont changé ?

jeudi 20 octobre 2011

L'Education Nationale va finir par avoir des problèmes d'effectifs...




Il y a deux jours, une ex-collègue et néanmoins bonne copine m'annonçait par mail qu'une autre prof, selon le site de la radio locale, avait été "fusillée". Je crus d'abord à une plaisanterie. Mais force fut, après m'être rendu sur le site en question, de constater qu'il n'en était rien. Une professeur de français de mon ex-collège avait bel et bien été victime de deux coups de feux tirés à bout portant par son ex-mari qui lui avait tendu une embuscade tandis qu'elle quittait son domicile en compagnie de sa fille et de ma remplaçante pour se rendre au travail. ! 

Le coupable a d'ailleurs été arrêté hier, après avoir, comme il se doit, tiré sur les gendarmes. Sa victime n'est pas morte, mais a néanmoins dû être héliportée vers un hôpital parisien.

Je me suis toujours demandé comment un homme pouvait en arriver à devenir ce qu'il est coutume de nommer un "forcené". Ça demeurera pour moi comme la plupart des gens un mystère...

Quoi qu'il en soit, entre ceux qui s'immolent ou se suicident de manière plus classique, ceux qui se mettent à découper du gendarme au sabre et ceux qui se font tirer comme des lapins ça va finir par faire beaucoup de défections. Si on ajoute à cela la baisse des candidatures aux concours, ce système d'éducation que le monde entier nous envie (ou devrait nous envier) risque à terme de souffrir d'un problème d'effectifs.

mercredi 19 octobre 2011

Réflexions sur le verbe décéder.



Hier soir, écrivant de mes nouvelles à une amie, j'eus soudain un doute : le verbe "décéder" se conjuguait-il avec l'auxiliaire être ou avoir ? Incapable de trancher, je consultai donc mon fidèle Google qui m'amena vers un tableau de conjugaison. La bonne réponse était "être".

Ce tableau me plongea cependant dans une grande perplexité. Si, pour la première personne du singulier ou du pluriel, on peut à la rigueur envisager d'utiliser ce verbe au présent et au futur ( "je décède, nous décéderons") en revanche, il est difficile d'envisager comment pourraient être utilisées les temps du passé. Exemple : "En 1992, j'étais décédé mais maintenant ça va beaucoup mieux".

De même, la deuxième personne, même au présent et au futur me semble difficile à caser dans la conversation : des phrases telles que "Marcel, il me semble que tu décèdes !" ou "Selon moi, vous décéderez demain !" font preuve d'un manque de tact certain. Il en va de même pour les temps du passé : "On m'a dit que vous étiez décédé, je m'aperçois avec bonheur qu'il n'en est rien !"

Ne serait-il pas plus convenable de considérer que ce verbe est défectif  et que seule la troisième personne lui convient ? Surtout qu'il ne s'agit que d'un euphémisme remplaçant "mourir" devenu tabou et qu'il me semble lui-même être devenu trop violent laissant la place à "partir" ou "quitter"...

mardi 18 octobre 2011

Test : Êtes-vous un plombier ?



Comme tout un chacun vous vous demandez parfois si vous ne seriez pas un plombier. Ce rapide test vous permettra de mettre fin à votre questionnement. 
 Dans la série des test, j'ai un temps songé à vous proposer "Êtes-vous un crustacé ?" mais la question m'a paru moins urgente que celle que j'ai finalement retenue.


Groupe A :
1. Utilisez-vous quotidiennement un chalumeau afin de souder entre eux des tuyaux de cuivre ?
2. Au cas où votre client a de moindre moyens, remplacez-vous cuivre et soudure par PER et sertissage ?
3. Passez-vous une partie de votre temps de travail sous des éviers ?
4. Fait-on appel à vos services pour installer ou réparer douches, lavabos, éviers, cuvettes de WC ou tout autre article sanitaire nécessitant un raccordement au réseau de l'eau ?
5. La caisse à outil qui vous sert quotidiennement contient-elle des joints d'étanchéité et tout plein de petits bidules en cuivre ?

Groupe B :


N.B. : Les questions du Groupe B ne s'adressent qu'à ceux qui ont répondu par l'affirmative aux questions du groupe A
1. Riez-vous sous cape à la pensée de la tête que fera votre client en recevant votre "petite" note ?
2. Menez-vous de front trois (voire plus) chantiers en laissant sur chacun une boite à outils tandis que vous vous rendez de l'un à l'autre ?
3. Prétendez-vous TOUJOURS qu'il vous manque un outil indispensable que vous allez chercher en facturant, bien entendu, le temps de votre absence au client ?
4. Passez-vous le temps que vous êtes supposé consacrer à la recherche de l'outil manquant au bistrot du coin ?
5. La piscine intérieure de votre résidence principale est-elle plus grande que les piscines chauffées de vos résidence secondaires ?

RÉSULTATS : 

Si vous avez répondu positivement à TOUTES les questions du groupe A, vous êtes sans conteste un plombier.
Si vous n'avez répondu positivement qu'à la question 3, vous n'êtes pas un plombier. Peut-être n'êtes vous qu'un peu timide ? Ou un rien farouche ?

Si vous avez répondu OUI à toutes les questions du groupe B, vous êtes un excellent artisan.
Si vous n'avez répondu OUI qu'aux questions 2, 3 et 4, vous êtes un ouvrier plombier. Votre heure viendra peut-être un jour... Sait-on jamais ?