dimanche 19 mars 2017

Pour en finir avec les individus

Tous les crimes qui nous indignent sont le fait d'individus. Ils pillent, violent, saccagent, tuent, incendient, posent des bombes et commettent toutes sortes d'actions répréhensibles. Ce qui n'est pas bien, mais alors pas bien du tout ! Il semble cependant que la société soit désarmée face à ces nuisibles. Et pourquoi, s'il vous plaît ? Parce que l'individu n'est identifié comme tel qu'après qu'il a commis son forfait ! Comme si avant il n'en était pas un. Comme si c'était le crime qui faisait l'individu et non l'inverse. Il faut que ça cesse ! Il faut neutraliser l'individu avant qu'il ne nuise.

Facile à dire me rétorqueront les sceptiques. Je n'ai pas de temps à perdre avec de tristes sires qui ne savent que douter. Il y a toujours une solution. Je préconiserais que l'on examine sous toutes les coutures les individus que l'on capture et que de ces observations on isole le ou les points qu'ils ont en commun. Partagent-ils une odeur spécifique, des traits physique, une façon de marcher, une propension à se promener avec une Kalachnikov en bandoulière, à retenir leur pantalon par des ceintures explosives ? L'étude scientifique nous le fera connaître. 

Une fois déterminé le ou les aspects spécifiques à l'individu, ne restera plus qu'à former des individuologues capables de les identifier sans coup férir. Si l'odeur fait partie des caractéristiques de ces tristes personnages, on pourrait dresser des chiens à les repérer comme on le fait dans la lutte contre le trafic de drogue. Une fois l'individu détecté, les forces de l'ordre l'arrêtent, le conduisent dans un centre de détention où il finira ses jours en cellule individuelle afin d'éviter qu'il ne nuise aux autres détenus.

Débarrassée de ces éléments perturbateurs la société deviendra ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : un havre de paix et d'harmonie. Des esprits chagrins diront qu'il est inadmissible de priver de liberté une personne qui n'a rien fait de mal. Peut-être pensent-ils que mieux vaut tenter de guérir (avec un succès souvent relatif) plutôt que prévenir ?

12 commentaires:

  1. Etes-vous déjà revenu en Normandie ou avez-vous oublié de changer la photo du blog ?

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  2. Ce sont ^nos propres loi qui nous lies les mains, des lois liberticides pour nous.
    J-J S

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    1. C'est en effet souvent la cas. Surtout quand on confie leur application à nos magistrats "intègres".

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  3. Les mettre sur une ile à l'écart de tout et les laisser entre eux.

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  4. Les "septiques" seront démasqués par l'odeur cela ne fait aucun doute.

    Le Page.

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  5. Dans la présentation du roman "À couteaux tirés" de Nicolaï Leskov (1831-1895)(éditions des Syrtes) qu'en fait Olivier Maulin de Valeurs Actuelles, je relève pour vous :
    "...c'est surtout le tableau d'une société décomposée et moralement corrompue que peint Leskov. Une société qui ne supporte plus aucune limite au pouvoir des individus, qui ne respecte plus aucune institution, ne croit plus en rien, laisse ses moeurs s'autodétruire et ne développe plus d'anticorps contre les malfaisants..."
    Ne dirait-on pas que ce contemporain de Gogol, Dostoïevski ou Tolstoï, parle de notre société d'aujourd'hui lorsqu'il écrit : " C'est un phénomène des plus étranges et très caractéristique de notre temps que partout on s'intéresse aux vauriens et qu'on les cajole tendrement." ? (Extrait de "À couteaux tirés")

    Merci pour le changement de photo, ça nous donne un petit peu l'impression de partager vos vacances !

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    1. @ Mildred : Vacances est un bien grand mot : les travaux continuent.

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  6. Il n'y a pas de société sans délinquance ni criminalité, pas plus qu'un individu qui n'aurait jamais eu aucune maladie.

    Dans les années 1960, je ne sais plus quel ministre israélien avait déclaré que le pays n'était plus celui des pionniers qui ne fermaient jamais leur porte en sortant de chez eux, et qu'il avait atteint un taux de délits et de crimes ( hors conflits avec les Palestiniens) comparable à celui des pays occidentaux, ce dont il se félicitait, y voyant le signe que c'était devenu un pays normal, et non un simple projet.

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