mardi 14 mars 2017

Demain, dès l'aube...

Eh oui, après plus de trois mois et demi d'absence et sauf accident (mortel ou mécanique) demain je retrouverai la verte Corrèze. J'attendais pour ce faire d'avoir rencontré mon cardiologue afin qu'il me confirme le succès de mon intervention. Ce fut chose faite hier. Le brave homme fut d'une grande jovialité et non revêche comme lors de notre rencontre de janvier. « Souvent cardiologue varie, bien fol qui s'y fie » aurait pu écrire au diamant sur une fenêtre de Chambord le bon roi François...

Or donc, je m'apprête à passer une quinzaine de jours auprès des Monédières. Contrairement à l'an passé, où j'avais fait l'erreur d'y séjourner plus d'un mois d'affilée et ainsi de retrouver le terrain des collines transformé en jungle, j'alternerai de courts séjours dans mes humbles demeures ce qui me permettra d'entretenir mon potager normand et mon terrain limousin sans trop de problèmes.

Ce n'est pas sans une certaine angoisse que je partirai : on sait ce que l'on quitte, on ne sait pas ce qu'on retrouve... La maison, malgré un maintien du chauffage en hors-gel sera-t-elle très humide ? Les herbe, grâce à une arrivée précoce du printemps auront-elles envahi le terrain ? Le ballon d'eau-chaude aura-t-il résisté aux fortes gelées ? Je serai bien vite fixé sur ces questions capitales...

Me reste à charger mon vieux break des outils, autre objets et victuailles indispensables avec la crainte d'en oublier. C'est à ça que je consacrerai cette dernière journée manchoise.

M'attend un programme chargé : dépapieter la cuisine, peindre tours de fenêtres et plinthes avant de papieter la salle, installer une prise de courant sur l'ilôt central, peindre les éléments et le vieux buffet, préparer le terrain pour y monter l'abri de jardin, etc. Programme comme toujours trop ambitieux et dont les priorités seront soumises au temps qu'il fera. Quoi qu'il en soit, je ne manquerai pas d'ouvrage et l'ennui perdra son temps à me guetter.

Il se peut qu'en conséquence le blog en pâtisse. A moins que, dans un sursaut de raison, je ne m'accorde quelques pauses me permettant d'écrire un peu...

4 commentaires:

  1. Rien de plus facile que de se mettre un cardio dans la poche : il faut lui chanter des chansons ! "J'ai le cœur qui bat quand tu t'approches de moi..."
    J'ai essayé et ça marche !

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  2. A cœur vaillant, rien d'impossible!

    Le Page.

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  3. Haut les cœurs!
    Faites donc un long voyage.

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  4. Accordez vous donc quelques pauses, cela vous reposera et, en même temps, nous fera plaisir.
    Bon courage et amitiés.

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