Le journal Libération (Libé pour les
intimes dont je ne suis pas) a fait paraître et met à jour une
liste des défections autour de M. Fillon. On ne peut que condamner
cette pratique. En effet, révéler les noms de ces déserteurs,
c'est les signaler à la vindicte des électeurs de droite (et pas du
centre) et compromettre les chances de succès de ceux qui se
(re)présenteront aux législatives prochaines. Il ne faudrait pas
oublier que le gros des troupes LR continue de soutenir M. Fillon
contre vents et marées médiatiques.
Le soufflé Macron ne cesse de gonfler.
Mouais. Sauf que d'après le
dernier sondage en date sur les 24% de gens qui le choisiraient,
seuls 49% s'en déclarent certains Ce qui ne fait que 11,76% de
votes « assurés ». En revanche, les 19% de suffrages
recueillis par M. Fillon, sont certains à 70% ce qui donne 13,3% de
votes « assurés ». Quant à Mme Le Pen, elle laisse tout
le monde très loin avec, suivant le même calcul, 20,8% !
Avant même qu'ait commencé
l' « affaire » Fillon, les journalopes signalaient
que sa campagne avait du mal à démarrer. Depuis ils ont critiqué
la façon qu'il avait de se défendre. Et ne voilà-t-il pas qu'on
annonce à grand bruit la défection de son directeur de campagne,
désormais présenté comme un habile faiseur de roi. Résumons-nous :
grâce à M. Stefanini, la campagne piétinait. En quoi son départ
serait-il dommageable ?
Les tireurs de plans sur la comète
nous parlent du « Plan J » (comme Juppé). Lequel est
prôné par ses soutiens traditionnels qui, ne s'étant jamais
vraiment ralliés à M. Fillon, ont décidé de quitter un navire sur
lequel ils n'avaient embarqué qu'à regret. A part manifester le
refus de reconnaître les résultats de la primaire, je ne vois pas
ce qu'une telle candidature signifierait ni surtout ce qu'elle
apporterait. Car si des sondages sont venus, fort à propos, indiquer
que Le Maire de Bordeaux (dont on ne sait s'il ressemble à son père)
ferait bien mieux que l'actuel candidat, il serait étonnant qu'il
rallie à sa cause l'ensemble de ceux qui l'ont rejeté naguère. M.
Juppé est surtout bien vu par ceux qui ne voteront pas pour lui.
L'acharnement médiatique contre M.
Fillon ne se dément pas depuis plus d'un mois. Au point d'en devenir
un tantinet lassant. Son efficacité est très relative. Son
principal mérite me semble être d'avoir empêché tout débat
sérieux en ces temps de pré-campagne.
Comme Corto et votre serviteur le
signalaient avant tout ce tohu-bohu, tout candidat ne risquant d'être
élu que par défaut, ce sont les législatives qui importeront
vraiment. Et l'issue de celles-ci risque d'apporter des surprises (cf
supra)...
Un pays dont un candidat est éliminé par les partis pris de la justice et des médias ressemble fort à une dictature. Tout cela commence à sentir vraiment mauvais.
RépondreSupprimerEn effet !
SupprimerLa vraie bouffonnerie c'est qu'il ne reste plus qu'un candidat éligible : Emmanuel Macron !
RépondreSupprimerJe n'en suis pas certain !
SupprimerLes medias se prennent pour des faiseurs de roi.
RépondreSupprimerGrandpas
Ils conservent un pouvoir de nuisance chez las esprits faibles qui ne manquent hélas pas dans ce pays qu'il ont su abrutir.
Supprimer