lundi 29 décembre 2014

Yver, vous n'estes qu'un villain



Il avait bien raison le gars Charles ! Il faut dire que vingt-cinq ans de captivité en pays anglois à attendre qu’on réunisse les malheureux  200 000 écus d’or de votre rançon ça vous permet de former des idées claires sur les questions majeures. Pour résumer sa pensée, tandis que l’hiver est un sale plouc l’été est de bonne compagnie. Comment ne pas être d’accord avec lui ?

Voici ce que j’ai découvert, hier matin, en regardant par ma fenêtre le jour se lever :



Voir de telles choses au XXIe siècle, en France, pays des droits de l’homme, est une honte.

Pour arranger le tout, ce matin même, au point du jour, le thermomètre annonçait -6,9°C. Il était de retour, ce « bon petit froid sec » tant haï de moi. Décidément, décembre se termine mal. Dire que je me suis trouvé éloigné de mes pénates dix jours entiers au cours de ce mois : six en Roussillon puis quatre à Saint-Lô où me retint la malédiction du bricoleur : dès qu’il paraît on lui trouve des choses à faire. Il ne s’en plaint pas, le pauvre bougre, ça l’occupe sainement mais son absence se prolonge. Avec tout ça, allez maintenir le rythme soutenu de votre blog !

Toutefois qui dit absence dit retour. Un des grands plaisir que l’on ressent lorsqu’on rentre chez soi est de constater qu’au lieu du tas de décombres calcinés d’où s’échappent encore de vagues fumeroles auquel on s’attend, c’est généralement un bâtiment apparemment intact qui vous y accueille. Vient s’y ajouter, une fois la porte franchie, la joie de constater que la pièce principale n’a été ni pillée ni vandalisée et qu’aucun squatter n’occupe les chambres. De telles satisfactions font oublier l’angoisse des départs.

En hiver, à l’inévitable rangement du contenu du ou des sacs vient s’ajouter un menu désagrément : il faut remonter le chauffage. Ces inconvénients sont largement compensés par la reprise d’une bienheureuse routine, les retrouvailles avec un décor familier et la sensation de bien être que ressent l’ours quand il renoue avec la solitude de son antre. On partirait bien pour le seul bonheur de rentrer. Pas trop souvent quand même…

16 commentaires:

  1. Cher Jacques, je n'aimerais pas être à votre place : devoir s'absenter dix jours, et constater que le réchauffement climatique est un mensonge, quelle honte !

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  2. Mais non il ne fait pas ftoif,il fait moins chaud que prévu, c'est tout.

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  3. Une phrase qui me met tout particulièrement en rogne: "Il nous faudrait un bon petit froid sec".

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    1. Je ne supporte pas le "bon petit froid sec". Heureux de ne pas être le seul !

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  4. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
    Et qui renté chez lui plein d'usage et raison
    Se retrouve alors comme un con,
    Obligé aussitôt d'augmenter le chauffage!
    Amitiés.

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    1. Eh oui, cher Nouratin, les retours, même les plus souhaités sont sources d'épreuves...

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  5. Un peu de patience : il refleurira dans 4 mois !

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  6. Monsieur des Collines :
    Voyez le bon côté de ce froid : la piéride du chou déteste cordialement ce froid-là. D'ailleurs elle en est déjà morte....

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    1. Ce que vous dites là est non seulement vrai mais profond : il arrive comme vous le soulignez qu'un malheur nous délivre d'un autre !

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  7. Arrrghhh ! mais que dites vous là ! nous qui partons justement dans ces contrées dont vous nous faites le descritif angoissant ! déjà que l'homononvoyagus estime qu'il est à l'étranger lorsqu'il passe le périf, j'ai toutes les craintes pour notre fin d'année !

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  8. Un tel paysage enneigé me manque presqu'autant qu'une Fischer !...

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    1. Personnellement, j'arriverais facilement à me passer des deux...
      Ce qui m'a manqué en Afrique (Sénégal), c'était la pluie et la fraîcheur...

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    2. Ce qui manque avec l'hiver, ce ne sont pas tant les frimas ou la neige, mais l'ambiance qui en dé-coule: les chocolats et vins chauds, les pots au feu, etc.

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