vendredi 7 juin 2013

Le bon extrémiste et le mauvais extrémiste


 
Ce sketch des inconnus m’a toujours amusé. Les comiques ont depuis évolué. Ils font de la politique. Certains sont même ministres. Les termes changent mais l’esprit demeure le même : on sait toujours distinguer les bons des mauvais.

Ainsi, le malheureux accident dont fut victime le regrettable (et regretté) Clément Méric  a-t-il fourni à nos comiques l’occasion de nous fournir une nouvelle version de cet hilarant moment de télé. Comme jadis le bon chasseur, le bon extrémiste, quand il voit quelque chose  un fasciste qui bouge, il tire  lui rentre dans le lard. Tandis que le mauvais extrémiste, quand il voit quelque chose  un antifa qui bouge il tire  lui rentre dans le lard. On peut pas les confondre !

Ce ne sont pas des abrutis blindés à la bibine qui tiennent ces incohérents propos mais des gens sérieux, des cerveaux. Le comique en est d’autant plus fort. Car une tête pensante, ça argumente. Et quand ça argumente, c’est du lourd. Celui qui rajoute « dans tous les sens du terme », je le prie de sortir après s’être excusé.

Écoutons un spécialiste ès bontés et malices :
« Dans les fondements idéologiques de l’extrême droite nous allons trouver un tas de trucs comme le nationalisme, le traditionalisme, le patriotisme… Mais aussi la xénophobie qui est de l’hostilité envers ceux qui sont différents. Dans les fondements idéologiques de l’extrême gauche, nous avons essentiellement la lutte le capitalisme (et donc la propriété privée), ce qui veut dire qu’on met tout en commun, pour résumer.

Comparer l’idéologie d’extrême droite et celle d’extrême gauche n’a aucun sens et ne peut être fait que par un type de droite pour justifier sa sympathie pour des mouvements d’extrême droite… »


C’est simple, non ?  Or donc, nous avons d’un côté des gens attachés à leur nation, qui défendent les traditions (alors que seul le progrès DOIT être révéré) et qui aiment leur patrie (comme si les patries existaient !).  De plus, ils sont xénophobes alors qu’une personne normale ne peut qu’aimer l’étranger, quoi qu’il fasse, PARCE QU’IL EST ÉTRANGER.

De l’autre côté, qu’avons-nous ?  Des ennemis du capitalisme ! Qui veulent l’abolition de la propriété privée ! Qui veulent qu’on mette tout en commun. Tout comme ces bienfaiteurs de l’humanité que furent Lénine, Staline, Mao Ze Dong, Kim il Sung, Pol Pot, et autres moindres seigneurs! En voilà des convictions qu’elles sont bonnes et généreuses.

Si maintenant vous ne faites pas la différence entre le bon chasseur extrémiste et le mauvais chasseur extrémiste c’est, excusez-moi, que vous êtes complètement nazes. Ou de droite, ce qui revient au même.

Mais bon, il n’y a pas que la rigolade dans la vie. Bon ou mauvais chasseur extrémiste, j’aimerais savoir de quelle mission ont été investis ces connards et par quelle puissance supérieure.  Les crânes rasés qui s’en prennent à des individus en croyant par leur violence faire avancer des « idées » sont des délinquants. Point barre. Les exactions qu’ils commettent doivent être sanctionnées par la justice. Les « antifascistes »  pensent de leur devoir de remplacer les autorités de l’état. Comme le feraient des milices auto-appointées. Des gens qui, au nom d’idées soi-disant généreuses,  laissent libre cours à leur goût de la violence. Est-ce défendable ? 

Je m’étonne que des gens de gauche, fortement attachées aux prérogatives de l’État puissent se faire les avocats de telles personnes. A moins qu’ils ne soient plus proches des extrémistes qu’ils ne veulent l’avouer ? A moins qu’ils ne voient dans la diabolisation de leurs adversaires  leur seule planche de salut ?

73 commentaires:

  1. Mais avocat de quoi ? On défend les accusés, pas les victimes. Il me semble que vous avez oublié la différence dans cette histoire. Pas grave.

    Je n'ai défendu aucun criminel, aucun groupe extrémiste.

    Dans mon billet, je n'ai pas critiqué le nationalisme, le patriotisme et le traditionalisme ! J'ai critiqué la xénophobie et je l'ai opposée à la lutte contre le capitalisme. C'est tout.

    Je n'ai pas défendu la lutte contre le capitalisme. J'ai dit que c'est bien plus sympathique de vouloir tout mettre en commun que de vouloir haïr les autres.

    Je n'ai obligé personne à aimer l'étranger, j'ai simplement dit qu'une idéologie visant à le haïr (qui ne veut pas dire "pas aimer" : je n'aime pas les tomates mais je ne les déteste pas, j'en mange si je suis invité et que c'est au menu) n'était pas sympathique.

    Vous m'expliquerez pourquoi il n'y a qu'à droite que vous voulez mettre tous les extrêmes sur le même tableau.

    Dans les commentaires du précédent billet, Al West, laissait un lien vers l'édito de Thomas Legrand où il est écrit ceci :

    " En revanche, la violence d’extrême droite s’attaque à des groupes humains et à ceux qui défendent leurs droits : les étrangers, les noirs, les juifs, les arabes, les homosexuels, des êtres humains pour ce qu’ils sont. Il suffit d’ailleurs de se plonger cinq minutes dans la littérature des amis anarchistes et antifascistes de Clément Méric et dans celles des skinheads de JNR ou de Troisième voie pour comprendre que (en dehors de leur passion commune pour les polos Fred Perry ou Ben Sherman) aucun amalgame n’est possible. En gros, je serais agacé mais plutôt fier que mon fils ressemble à ce que je sais de Clément Méric et catastrophé qu’il appartienne au groupe de celui qui l’a tué."

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    1. "Vous m'expliquerez pourquoi il n'y a qu'à droite que vous voulez mettre tous les extrêmes sur le même tableau."

      Question d'honnêteté, peut-être ?

      " En gros, je serais agacé mais plutôt fier que mon fils ressemble à ce que je sais de Clément Méric et catastrophé qu’il appartienne au groupe de celui qui l’a tué."

      Dans le fond, cette brave andouille de T. Legrand est un traditionaliste : ça ne le gênerait pas que son fils fût con, s'il était de gauche. Comme papa...

      Cela dit, et pour être sérieux, ce qui compte dans ce billet, ce sont les 2 derniers paragraphes que vous vous gardez bien de commenter...

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    2. Désolé, je ne les avais pas lues, j'avais déjà plein de chose à raconter avec ce que vous dites de moi avant...

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    3. Mais si, je vous ai répondu, pardon.

      Le premier paragraphe de mon mail : pour l'instant, je suis procureur (par opposition à avocat) pour les groupes d'extrême droite et le meurtrier...

      Mais je condamne toute violence pour faire avancer des idées.

      Je repose la question :

      "Je m’étonne que des gens de gauche, fortement attachées aux prérogatives de l’état puissent se faire les avocats de telles personnes. "

      De qui ai-je été l'avocat ?

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    4. Ah ! Je vais répondre aussi sur ça : "A moins qu’ils ne soient plus proches des extrémistes qu’ils ne veulent l’avouer ? A moins qu’ils ne voient dans la diabolisation de leurs adversaires leur seule planche de salut ?"

      et une partie de votre commentaire : "Question d'honnêteté, peut-être ?"

      Ben oui, je me sens plus proche de gens qui veulent partager et mettre en commun que de gens qui veulent haïr les autres. Ce qui ne veut pas dire que je crois à cette solution : tous les essais qui ont été faits se sont traduits par de la violence et de la pauvreté. En outre, par définition, interdire la propriété est liberticide et je ne suis pas liberticide.

      Mais il m'arrive de rêver à un monde idéal, une espèce d'utopie... Ou je puisse aller au bistro sans sortir de pognon de mes poches mais à condition d'avoir contribuer par mon travail au sein de la Société. Mais je n'y crois pas, rassurez-vous.

      Donc ce n'est pas une question d'honnêteté...

      Au fait ! A propos de l'avocat, pour l'instant c'est vous qui faites l'avocat d'un criminel en minimisant ses actes en disant que d'autres pourraient le faire...

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    5. Sans bien vous en rendre compte, tant est grande votre ingénuité, il serait possible de détecter dans vos écrits une certaine partialité. A plusieurs reprises, vous suggérez qu'entre les nervis de droite (beurk !) et les nervis de gauche (des p'tits gars bien généreux) certains sont préférables aux autres. En ce sens, vous prenez leur défense. D'où mon emploi du terme "avocat".

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    6. Il n'y a pas d'ingénuité, je le dis. Ni l'un ni l'autre ne sommes impartiaux, nous sommes engagés politiquement dans des côtés opposés.

      Mais je n'ai pas à prendre leur défense : à ce jour, ils ne sont présumés coupables de rien. C'est bien un type de l'extrême droite qui est présumé coupable et qui a besoin d'un avocat.

      Je me répète, c'est vous qui dites : ils sont tous pareils. Un peu plus, vous revendiqueriez l'égalité... Bravo...

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    7. "Au fait ! A propos de l'avocat, pour l'instant c'est vous qui faites l'avocat d'un criminel en minimisant ses actes en disant que d'autres pourraient le faire..."

      Il est vrai que je fais montre à l'égard des skinheads d'une coupable mansuétude ! Permettez-moi de me citer : "Les crânes rasés qui s’en prennent à des individus en croyant par leur violence faire avancer des « idées » sont des délinquants. Point barre. Les exactions qu’ils commettent doivent être sanctionnées par la justice." Si c'est pas de la complaisance !

      Maintenant, si vous prenez le "antifascistes" pour de paisibles agneaux n'allez pas trop les caresser : ils mordent !

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    8. Et si c'était la vérité, qu'en diriez-vous, Nicolas ?

      http://www.lepoint.fr/societe/exclusif-mort-de-clement-meric-selon-un-temoin-les-skinheads-ne-cherchaient-pas-la-bagarre-07-06-2013-1677922_23.php

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    9. Votre premier com (16h53) : il n'empêche que c'est vous qui tenez à comparer le criminel aux autres.

      Votre deuxième (17h15) : attendons la vérité. S'il y a légitime défense et si le type n'a pas de poing américain, je n'en aurais pas écrit de conneries pour autant. Mais la gravité de l'acte serait évidemment moindre.

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    10. Vous avez vu les résultats de l'autopsie ? Mort de plus coups dans le tête. Il était déjà mort avant sa chute.

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    11. Ben oui.
      Quand on est poupin, fragile, ex-leucémique, on ne va pas à la baston.
      On lit Mickey à la maison.

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    12. Pauvre môme instrumentalisé par des extremistes de gauche...
      Exigeons la dissolution de ces groupuscules staliniens !!

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    13. ...bolchéviques, maoïstes, on ne sait plus...
      Ils sont partout.

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    14. C'est très inquiétant.

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    15. La France a peur.

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    16. J'allais oublier les trotskistes: ça rime avec kyste mais c'est plus mortel.

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    17. Mais tout ça c'est la faute à la parole libérée.
      C'est vrai quoi ! Depuis quand la parole doit-elle être libre ?

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  2. C'est de bonne guerre, non ?

    Dès hier matin, la réa-qu'aux-sphères travaillait à minimiser l'évènement. Un vol de pain au chocolat et ça met tout blogoland-2.tricolore en émoi. Un jeune homme meurt sous les coups d'un agresseur qui rêve du retour du nazisme; "et ben, les gars, c'est juste un fait divers". C'est des jeunes qui voulaient n'en découdre. Ils se sont trouvés. c'est pas de bol mais y a pas de quoi fouetter un chat.

    Un papi se fait tabasser juste avant la présidentielle et c'est la faute au z'immigés et faut voter Le Pen, le nanti qui va nous défendre. Un bar homo se fait dévaster par des crânes rasés, mais c'est la faute de François Hollande.

    Vous dites des conneries. Point barre, comme vous aimez dire par chez vous.

    ("hé, Josiane, t'as vu, j'ai écrit "point barre", hein que ça fait drôlement viril ? Hein ?)

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    1. À partir de maintenant, pour montrer qu'on est la droite couillue et pleine de tendresse pour les néo-nazis assassins de gentils militants non-violent, je propose qu'on écrire : "point barre à mine".

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    2. Cher Dorham, deviendriez-vous de plus en plus stupide ou n'est-ce qu'une impression ?

      @ Didier : L'enthousiasme conduit à la faute de (petite) frappe (nazie) !

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    3. De la part d'un abruti tel que vous, je prends ça comme un compliment.

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    4. Vous le reconnaissez ? Merci, ça me rassure.

      Cependant, je vous prierai à l'avenir d'aller répandre vos grossières insultes en des lieux où l'on saura mieux les apprécier.

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    5. Dhoram, t'as l'air de dire que le combat des antifas est légitime. Mais tu te goures, c'est pour ça que t'as des réactions de pisseuse quand tu lis des billets de gens qui analysent froidement, sans émotion, afin de s'approcher le plus possible de la vérité.
      Ca ne vous plaît pas, souffrez-en, parlez-en à vos amis, mais quand on a l'idéologie au corps, on ne traite pas les autres d'abrutis.

      Libérez-vous de vos chaînes, et vous ne serez plus le même. C'est confortable la camisole progressiste, mais ça ne mène pas loin. On tourne en rond et on s'agace pour le moindre pet de travers.

      On a mis un pauvre gosse sortant d'une leucémie, dans une marre à crocodiles. Vous trouvez ça bien que les gens censés être notre famille ne vous préserve pas du danger?

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    6. LOL. Vous êtes vraiment impayable, vous ! Je ne vous lis pas souvent et ne discute que très rarement avec vous mais je dois dire que c'est un plaisir chaque fois renouvelé.

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    7. "Dhoram, t'as l'air de dire que le combat des antifas est légitime"

      J'ai seulement l'air, Pierre, seulement l'air. Je vous répondrai le jour où vous ajusterez un peu mieux votre visée.

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    8. C'est plutôt vous qui nous faîtes rire. Mais alors, répondez de manière à ce que je puisse comprendre votre point de vue. Ce que vous appelez la réacosphère, dont vous parlez avec mépris, habitude chère aux moralisateurs, ne fait qu'interpréter à sa manière le cinéma dont on nous projette chaque jour un nouveau block buster. Pourquoi ces jérémiades dans vos commentaires?
      J'ai cru comprendre que vous vous indigniez de ce qui s'était passé hier, alors que ce n'est que la suite logique de ce qui se passe en ce moment. Des politiques qui vous incitent à combattre des brutes, des frères d'armes qui ne pensent pas une seconde à vous écarter de l'embrouille, n'y a t il pas matière à disserter sur le soi-disant humanisme des gens de gauche?

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    9. Ouh là! il est en pétard Dohram!
      Il est amoureux ou bien c'est la république apaisée de François Hollande qui le met dans cet état?

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  3. "...et autres moindres seigneurs".
    Vous eussiez même pu écrire : "et autres moindres saigneurs" !

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  4. Entendu ce matin sur la RSC, un "antifa" expliquer très sérieusement qu'il y avait des idées qui n'étaient pas légitimes et qui donc ne devraient pas avoir droit de cité.
    Les idées "fascistes" telles que lui-même les définit, bien sûr.
    Et quelques secondes après un autre "antifa" expliquer : les fachos se battent avec nous parce qu'ils ne supportent pas qu'on pense différemment d'eux.

    La mort cérébrale ce n'est pas seulement pour ceux qui se prennent un plot en fer sur l'arrière de la tête.

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    1. Oui, mais un mort cérébral, s'il est de gauche est respectable !

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    2. les fachos se battent avec nous parce qu'ils ne supportent pas qu'on pense différemment d'eux. Si je vous suis, Aristide, les fachos existent par réaction aux antifas. Intéressant, comme retournement de situation -)

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  5. Une petite question orthographique maître Jacques.
    Je vois que vous écrivez Etat avec un petit "é". Je sais bien qu'aujourd'hui tout le monde le fait en toute bonne conscience, et souvent en toute ignorance, mais de la part d'un si fin linguiste que vous cela m'étonne.

    Serais-je donc le seul à penser que "Etat" et "état" ont des significations différentes?
    Peut-être devrais-je demander à Mme R?

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    1. Je dois admettre,à ma courte honte, avoir fauté. Je copierai 100 fois "Le mot État s'écrit avec un grand "É" juste après avoir corrigé mon erreur.

      N'allez point déranger Mme R ! Je ne la lis d'ailleurs plus depuis quelques semaines, preuve s'il en était besoin qu'on finit par se lasser de tout.

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  6. La seule chose que m'aura appris cette triste histoire c'est que les gentils d'extrême-gauche se fournissent chez le même équipementier que les méchants d'extrême-droite.

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  7. Je suis bien désolé de constater le lent naufrage de Dorham, ami des arts et homme de foi, mais malheureusement plombé par un tropisme de gauche qui lui pourrit l'essentiel de ses compétences intellectuelles.

    La vérité, limpide à mes yeux, c'est qu'antifas et skinheads n'ont strictement rien à voir avec la politique, mais tout avec le désordre identitaire de notre triste modernité. Je parle d'identité personnelle. A l'adolescence, on se cherche, on doit exister. Les modes vestimentaires sont le moyen classique d'exister d'une certaine façon, en s'affiliant à un groupe, voire à une meute.
    Il y a aussi l'engagement politique, qui permet d'entrer dans un club, de se faire des amis et de croire à la solidarité humaine.
    Je ne me moque pas. Je comprends ce besoin.
    Ce qui est sûr, c'est que je me contente là d'enfoncer les portes ouvertes de la sociologie la plus basique.

    De même que personne n'aime vraiment tel type de lunettes, mais les achète parce qu'elles correspondent à ce qui doit se porter si l'on veut appartenir à la communauté que l'on souhaite intégrer, de même les choix politiques de ces jeunes engagés, qu'il s'agisse du pseudo fascisme ou du pseudo antifascisme, ne doivent rien à la politique, mais tout à la volonté d'exister.

    Ce qui compte dans ces engagements ce n'est pas dans quoi on s'engage. C'est l'engagement lui-même.

    D'ailleurs il faut être crétin pour accorder la moindre pertinence politique aux concepts de fascisme ou d'antifascisme, en 2013, en France. Comme notre bon président nous l'a rappelé récemment, le concept de Résistance valait pour une certaine époque et n'est pas transposable à la demande. Je dois reconnaître que c'est très vrai (mais on aimerait qu'Hollande ne transpose pas n'importe quoi n'importe comment par ailleurs).

    Ainsi, antifas et skinheads sont exactement les mêmes : des gamins déboussolés qui tentent d'exister par l'engagement violent. A mon avis, il y a parmi eux une bonne proportion de fluets persécutés à l'école et de gosses de divorcés.

    Voir de la politique dans tout cela, considérer que la droite et la gauche sont en jeu, c'est simplement prouver qu'on ne s'est pas une seconde demander comment on pouvait devenir un "crâne rasé" (l'un des nombreux points communs au niveau du look de ces frères ennemis).

    Deux documentaires à voir sur le net : l'un à la gloire des antifas, l'autre, en réponse, à la gloire de Batskin, alias Serge Ayoub. Ceux qui y verront la moindre trace de politique ont vraiment de la merde dans les yeux.

    Pardon d'apporter un peu d'humanité et de vérité simple dans le débat, Dorham.

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  8. demandé (pas "demander"). Tout le monde aura corrigé.
    Et pardon pour le pensum.

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  9. J'ai bien lu les commentaires des gentils soutiens aux soldats du bien, les deux gendarmes de la pansée, j'ai nommé Jegoun et Dorham (devrait se marier ces deux là, maintenant que c'est possible) la seule conclusion s'impose , nous somme gens de droite d'immondes salopards.

    Nos deux gendarmes(ils me font penser à une paire de couilles); eux sont dans le vrai chemin même que Jegoun y va de sa phrase qui tue: " si j' avais un fils, etc...";mon tout beau mais tu endoctrinerais ton gamin mais où est la liberté la dedans. Il est vrai que tu le bon, le gars du camp du bien.

    Alors petite explication, ayant des enfants, je peux vous assurer grand mamamouchi que les derniers ne font pas toujours ce que leurs parents leurs demandent et même leurs inculquent.

    A père avare,fils prodigue.

    Je finirais par cette pensée,

    Nous vivons tous dans une maison en feu.
    Et il n'y a personne pour l'éteindre,
    et pas la moindre issue.
    Uniquement les fenêtres du dernier étage
    par lesquelles regarder dehors
    pendant que les flammes consument la maison,
    et nous avec, pris au piège.

    Tennessee William

    Alors que nous soyons des salopards réactionnaires ou de gentils socialistes à la morale irréprochable, le feu s'en moque, il brûle tout le monde.

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    1. Quand tu finis par une pensée, elle ne peut pas être de toi.

      Tu peux nous dire où j'ai écrit "si j'avais un fils" ? Soit tu es un con soit un menteur...

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    2. on agite un chiffon rouge, non tout sauf rouge, et le gros ramène son groin, tu es tellement suffisant que simplement te lire en diagonale est déjà une épreuve mais c'est vrai tu as raison pour avoir un fils, il faudrait que!

      Après avoir relu ton texte, ce n'est pas toi, j'aurais du aussi me poser la question.

      Désolé de t'avoir donné des idées qui te sont inconnues.

      Plus d'argument, tu écris, nous insultons, venant d'un type comme toi, c'est, c'est d'un drôle.

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    3. Quel chiffon rouge ? Tu parles de moi, j'arrive.

      Ta réponse est d'ailleurs un plaisir. Tu montres que tu es con (par opposition au menteur que je proposais) et tu en ajoutes une couche en avouant que tu te faisais une idée en lisant en diagonale.

      Tu peux nous refaire ton dernier paragraphe en français ?

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    4. Quand on n a plus d'arguments, on essaye stigmatise son orthographe son français, la belle affaire.

      Misérable tu es, misérable tu seras.

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    5. Mais non ! Je ne comprends pas ton dernier paragraphe. Je me fous de ton l'orthographe.

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    6. Même si cela me coûte, je suis obligé de reconnaître que Maître Jegoun a raison et que mon dernier paragraphe, c'est du grand n'importe quoi.

      Je vous écrivais que vous qui insultez tous les intervenants , vous n'aviez pas de leçons de savoir vivre,voilà!

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  10. Ce qu'il y a de rigolo avec les reacs en meute, c'est qu'ils se motivent mutuellement et ne peuvent arriver qu'à la conclusion que les interlocuteurs sont débiles. Quand on n'a plus d'argument. Aujourd'hui, c'est Dorham qui prend...

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  11. "C'est Dorham qui prend"... N'exagérons rien, moi je l'aime bien, Dorham.

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    1. Moi aussi je l'aime bien Dorham
      D'ailleurs j'aime bien tout le monde. Chu gentil moi!
      Mais Il est amoureux ou bien c'est la république apaisée de François Hollande qui le met dans cet état Dorham?

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    2. Attention ! Dorham n'est pas baisable.

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    3. Parce que tu t' y connais en baise,mort de rire!

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    4. Tu te rends compte du niveau de ton argumentation ?

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    5. Ah, là, c'est vous qui avez commencé...

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    6. Monsieur Y, c'est vrai ça, que vous aimez tout l'monde ?

      Chu pô sûr, moi -) Un aussi prolixe de la réacosphère ne peut être que Jegou (bieeeeeen) ou un réac (pas bieeeeeen).

      Pardon de polluer, Jacques, mais fallait que je participe au débat. Et bien le bon jour à vos collines.

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  12. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  13. Effectivement, encore une fois, nos pensées sont proches, je suis désolée de voir la France se diviser et se déchirer, à ce point. Pour avoir fait ce billet "le bon et mauvais extrémiste" je perds des lectrices, pas graves, des "amies" bien plus triste.

    J'estime que tous les extrémismes sont mauvais et que la crise de notre société traverse génère la radicalisation, mais je refuse de faire porter le chapeau de ce genre de drame à "la droite" en général et au FN en particulier.

    Je devrais être condamnée et mise au pilori, par un tribunal juste la sainte gauche!!

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    1. Perdre des "amies" intolérantes n'est pas une si grande perte...

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    2. Ces gens qui vous quittent ne vous méritent pas Milady. La vérité fait toujours mal aux idiots, et on les reconnaît à leurs réactions.

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  14. Nicolas J., il y a un autre jeune homme qui est également mort d'un coup de poing : http://www.lunion.presse.fr/article/region/deux-gardes-a-vue-apres-la-mort-du-gadzart
    Mais tout le monde s'en branle, c'était pas un gauchiste. Et pourtant, il était également promis à un bel avenir, mais ce n'était pas un science-pipoteur.

    Pour avoir droit à une couverture média, aux indignations convenues, il faut cumuler : potard et degôche.

    Ce qui s'est passé n'a rien de nouveau. Quand j'étais ado, ce genre de conneries existaient déjà. RedSkins contre Fafs, à l'époque le dress code était identique, on les reconnaissait surtout à la couleur de leurs lacets. Aujourd'hui, si les fafs n'ont que peu évolué question sapes, l'extrême gaucho tient quand même plus du crasseux de base, voire pour certains du punk à chien. Il arrivait parfois qu'un succombe à la suite d'une rixe, ça faisait juste un entrefilet dans la rubrique des chats écrasés sur le mode "un jeune homme est mort à la suite d'une rixe entre deux groupes...". De nos jours, il faut de l'émotion, de la grandiloquence, de la bouffonnerie. Comme si 1000 ou 1500 péquins pouvaient menacer la république ?

    Néanmoins, je note le tropisme gauchiste qui veut que se réclamer d'Hitler soit le mal absolu, alors que se réclamer de Mao ou de Lénine soit gage d'ouverture, de tolérance et de démocratie. Il y en a que le ridicule devrait se mettre à tuer. Juste par souci de prophylaxie.

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    1. Qui se réclame de Mao ou de Lénine ?

      On verra selon les résultats de l'enquête mais pour l'instant on a un type d'extrême droite qui a tué un lascar. C'est grave. Tué pour opinion politique. S'il est de votre camp, le meurtrier, c'est votre problème. Ce n'est pas la peine de me sortir tous les cas de baston qui ont dégénéré dans le but de couvrir la gravité des faits.

      Il y a 60000 morts par an à cause du tabac et un tous les 10 ans à cause de l'extrême droite, aussi, si ça peut vous faire plaisir.

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    2. Qui se réclame de Mao, Lénine et autres salopards qui ont veillé sur le destin du socialisme réel ? Ben tous les connards crasseux d'extrême gauche qui ont été d'une très grande dignité dans leur hommage à leur kamarad mort au combat, l'autre jour à St Michel.

      Un type est mort, oui, c'est grave. Il est mort parce qu'il défendait ses opinions politiques en cherchant ceux du camp d'en face, qui de toute manière ne sont pas plus intelligents, ne sont pas plus pour la liberté.

      Un skin serait mort que ce serait pareil.

      Si vous voulez le fond de ma pensée, j'en ai rien à foutre. Quel que soit le camp du maccabée, ce sera de toute manière un nuisible de moins.

      Maintenant, si vous vous sentez une quelconque accointance avec le mort, ça en dit long sur vous, parce que pour ma part, les crétins des JNR me sont aussi étrangers et odieux que les antifas.

      La gravité des faits ? Allons, laissez-moi rire. Si tel était vraiment le cas, on se serait ému de la mort de chaque jeune tué d'un coup de poing, parce que politique ou pas, la mort d'un jeune homme est toujours un drame. Seulement voilà, le cadavre est de gauche, circonstance aggravante.

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    3. Vous me demandez qui se réclame des grands démocrates déjà cités, et bien voilà un cliché de quelques antifas qui ne laisse pas de place au doute : http://koltchak91120.files.wordpress.com/2013/06/antifas.jpg?w=500

      C'que j'en dis, hein !

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    4. Qui parle de démocrates ? Où ai-je dit du bien de ces cons ? J'ai simplement dit que leur idéologie était bien plus sympathique que celle du camp d'en face ?

      Vous êtes abjects, tous. Un type d'extrême gauche se fait tuer (dans des circonstances qui restent à déterminer) par un type d'extrême droite. Tout ce que vous trouvez à faire pour défendre le type d'ED, c'est de salir l'EG.

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  15. Idéologie plus sympathique !

    Merci pour l'aveu. Nous savons maintenant à quoi nous en tenir. Pour ma part les fafs et antifas sont les côtés pile et face de la même pièce.

    Un type est mort dans une bagarre qu'il a déclenchée avec ses potes. Il y a des témoignages clairs sur ce fait. Drame ordinaire de la connerie des bagarres de rue. Qu'il ait été de gauche est une circonstance atténuante pour vous, pas pour moi. Auriez-vous eu la même indignation si c'était l'Esteban qui a donné le coup de poing fatal qui avait succombé en lieu et place du jeune "héros" ? Je gage que non.

    Pour ma part, le camp de ceux qui meurent dans ces débilités, n'a strictement aucune importance, cela relève juste du fait divers.

    Ces groupes extrêmes aiment la violence, c'est même leur mode normal d'expression verbale, visuelle (voir les blogs), et physique. "tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive.“ (Mathieu, 26, 52) Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.

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    1. Une circonstance atténuante ?

      Il n'y a pas "des" témoignages mais un témoignage (je crois) et ne fais pas ce qu'on me reproche : énoncer les fait sans savoir. Surtout que les dernières nouvelles disent qu'il est mort sous les coups et pas du fait de sa chute.

      "Merci pour l'aveu." Quel aveux ? Tu devrais lire le billet cité par Jacques et les 5000 billets précédents. (Smiley).

      Chacun ses extrêmes, mon gars. Mais je me répète : vous avez deux axes de défenses :
      1. Minimiser les faits,
      2. Salir le camp du mort pour protéger le camp du tueur.

      Dont vous êtes proche.

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  16. Ais-je dis que la mort avait été causée par la chute ? Je ne crois pas.
    Je minimise les faits ? Non, je les remets juste dans leur contexte factuel, sans affect, sans boursouflure de l'indignation feinte. Une bagarre de rue a mal terminé. That's all. Il n'y a objectivement aucune raison de faire un heros de ce jeune potard.
    Quant au camp du mort, je ne le salis pas, pas plus en tous cas que je n'idealise les fafs. Ils partagent tous le même amour de la violence, le même dégoût de la liberté de ceux qui ne pensent pas comme eux.
    Quant à ma supposée proximité, je faisais le coup de poing contre les zigottos du gud avec mes potes du Betar, andouille.

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    1. Leur contexte factuel ? En oubliant de dire que le meurtrier était d'extrême droite. Bravo.

      Ta proximité ? Désolé, je me suis mal exprimé. Je voulais simplement dire que tu es plus proche de l'extrême droite que de l'extrême gauche.

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  17. La qualité du meurtrier ne change rien au fait qu'un type est mort dans une bagarre. En 1986, les groupes d'extrême gauche étaient fournis en barre à mine et autres joujous pendant les manifs contre la loi Devaquet. Plus de 280 flics blessés dont un certain nombre très sérieusement. Sans leur equipement, certains seraient morts. Alors, le couplet sur les mechants extrémistes de droite, il est plus que convenu. La vérité c'est que ces groupes, droite et gauche, adorent la castagne et le port d'accessoires prohibés. Bonnet blanc et blanc bonnet.

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    1. J'aurais eu peur de lasser le taulier avec ce débat mais il vient de relancer la machine avec un nouveau billet.

      Vous confirmez donc que votre seul argument est "tous pareils".

      (Désolé pour le passage du tutoiement au vouvoiement et vice versa : il va falloir que je consulte).

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  18. Je confirme effectivement que les extremes se valent.

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