« Au moment où nous dénoncions le racisme, des militants d'extrême-droite se sont levés et nous on invectivés, jusqu'à physiquement empêcher le débat. »
Voilà les propos de Mme Caroline Fourest que reportait La Libre Belgique pas plus tard qu’hier. Extrait de son contexte cette phrase laisserait à penser que l’auteur du livre «Marine Le Pen » paru l’an dernier a été la cible d’une manifestation d’hostilité de sympathisants de la présidente du FN. Eh bien pas du tout. L’ « extrême droite » dont il est question ici est constituée d’islamistes venus l’empêcher de participer à un débat intitulé « L'extrême droite est-elle ou non devenue fréquentable? » organisé à l’ULB (Université Libre de Bruxelles) le 7 de ce mois.
Car si Caroline Fourest ferraille contre le FN, elle mène également, au nom de ses convictions féministes entre autres, un combat contre l’islamisme. Ce qui l’a amenée en entrer en conflit ouvert avec des « intellectuels de gauche » qu’elle taxa d’ « islamo-gauchisme ».
« Si nous avions en France des évènements comme ça dans nos universités françaises, Marine Le Pen serait certainement au deuxième tour. » poursuivit-elle, faisant ainsi des islamistes les alliés objectifs de l’extrême droite, les inscrivant même dans cette mouvance honnie.
Je n’ai aucune sympathie particulière pour cette personne. Elle m’agace plutôt qu’autre chose. Il n’en reste pas moins que l’on ne peut pas dire que la censure dont elle a été l’objet ait été relayée par les grands médias nationaux ni donné lieu à une de ces merveilleuses polémiques qui font chaque jour notre bonheur.
Il faut dire que les problèmes de la belle Caroline ont du mal à s’inscrire dans le manichéisme médiatique ordinaire pour lequel il n’y a d’un côté aucun islamisme et de l’autre d’affreux islamophobes extrémistes. Difficile de faire passer une militante des causes homosexuelle, anti-FN et antiraciste pour une extrémiste de droite. Impossible d’admettre que, puisqu’il n’y a pas d’islamistes, des musulmans forcément modérés puissent adopter des comportements peu démocratiques.
Dans ce cas figure, que faire sinon se taire ?
Caroline Fourest a la chance de se faire taper dessus par les islamistes et sympathisants islamistes de gauche, de droite et d'extrême-droite, en même temps ou alternativement.
RépondreSupprimerC'est une laïque de gauche, il n'y en a pas tant que cela. Elle a un côté "petit cheval dans le mauvais temps" qui me la rend sympathique, surtout quand elle participe à des débats avec Tariq Ramadan, sa cible favorite, contre lequel, hélas, elle ne fait pas souvent le poids.
"Dans ce cas DE figure, que faire sinon se taire ?"
RépondreSupprimerC'est bien ce qu'ils ont fait, non ?
Je n'ai aucune sympathie pour cette bonne femme.
RépondreSupprimerJe me souviens de ses passes d'arme avec Zemmour, qui me l'ont rendue antipathique à jamais. Ses joutes avec Ramadan sont du pur enfumage car seule la soumission des femmes la dérange dans l'islam. Retirez cet aspect-là et elle accepte le tout, du moment que cela favorise le vivresemble tel qu'elle le conçoit.
Normal que cela lui revienne dans la tête de temps en temps. Je ne vais pas pleurer, elle a l'habitude d'empêcher de parler tout ce qui n'est pas d'accord avec elle.
Une "laïque de gauche" qui est en guerre avec la seule vraie organisation "laïque de gauche" qui va jusqu'au bout de son raisonnement, c'est-à-dire Riposte Laïque. Caroline Fourest essaie de jouer sur tous les tableaux, comme le dit Carine, un petit mot contre les intégristes musulmans pour faire bonne figure, mais sa cible privilégiée est l'extrême-drouate et la Bêtimonde, c'est pour ça qu'elle participait à ce débat, quel culot et quelle incroyable malhonnêteté de parler des perturbateurs comme des "militants d'extrême droite" !!!
RépondreSupprimerBernard B: si on n'est pas d'extrême-droite, on ne peut pas être laïque ? D'ailleurs, c'est qui, l'extrême-droite, puisque le FN ne veut pas qu'on dise qu'il est d'extrême-droite...
SupprimerSeule la soumission des femmes la dérange dans l'islam ? Euh, non, je ne crois pas. Mais quand bien même il n'y aurait QUE cela, c'est déjà cela.
Et si pour elle la bêtimmonde, c'est l'extrême-droite, c'est quand même assez fort qu'elle qualifie d'extrême-droite le représentant d'un groupement socialiste, un chercheur islamo-je-ne sais quoi. En quoi peut-on lui donner tort ?
Est-ce que par hasard défendre la laïcité, le droit des femmes, ne serait intéressant que dans un certain angle politique, sinon, non ou pire que non ?
Plus que les mérites ou démérites de la personne en question, ce qui m'intéressait c'est que la situation ainsi créée, entraînait le mutisme des médias. Voire celui de l'intéressée elle-même car bien qu'elle ait son rond de serviette à France Inter, je ne l'y ai pas entendu parlé de cette affaire
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