Voilà ce que je me suis dit récemment,
reprenant les mots du président Chirac qu'une éminente blogueuse
spartakiste avait fait siens. Et pour ne pas rester immobile, rien ne
vaut un véhicule. Quand on en possède un qui roule à vive allure,
l'environnement n'en change que plus rapidement. Un véhicule, j'en
possède un. Seulement, que voulez-vous, il vieillit, on se lasse...
Quinze ans déjà ! Comme le temps passe ! M'est venue
l'idée de le remplacer.
Choisir une automobile est chose
délicate. Soit on dispose pour ce faire de quelques dizaines de
milliers d'Euros, soit il faut se contenter d'une occasion. Pour moi,
le choix de l'occasion s'impose. Vous me direz qu'aujourd'hui, pour
une mensualité modique on peut bénéficier d'une voiture neuve.
Certes, mais j'ai mes contraintes : mes diverses activités me
contraignent à choisir un break de taille raisonnable afin de
pouvoir transporter matériaux, ainsi que gravats et déchets
végétaux lors de mes voyages à la déchetterie. Or les breaks de
taille raisonnable présentent le défaut de n'être pas donnés.
L'option leasing s’avérerait incompatible avec mes rentrées
financières lesquelles après avoir longtemps stagné vont régresser
grâce aux heureuses mesures du bon président Macron.
Lors je me mis en quête d'un véhicule
spacieux, âgé de 10 ans au moins (pour cause de prix de la carte
grise), d'un kilométrage permettant d'espérer qu'il puisse encore
rouler un temps raisonnable sans se trouver sur les rotules. Quand on
cherche, on trouve. Voici ma découverte :
Une Peugeot 407 SW munie de toutes
les options dont peut rêver l'homme dont la raison tempère
l'ambition. En dresser la liste complète lasserait le lecteur.
Sachez simplement qu'intérieur cuir, GPS, aide au parking,
climatisation multi-zone automatique, téléphone mains libres en
font partie. On pourrait regretter qu'elle ne vide pas plus le
lave-vaisselle qu'elle ne prépare le déjeuner ou ne promène le
chien mais, au risque de me répéter, la raison me guide. Et tout ça
pour la modique somme de 4500 € avant négociation* !
Le seul problème semble être de
rencontrer son propriétaire en vue d'un essai. En effet, quand,
voici 3 semaines, je lui proposai lui rendre visite, ce fainéant
était en vacances. Est-ce que je prends des vacances, moi ? A
son retour de vacances j'étais parti pour la Corrèze. Me voici de
retour mais il me faudra attendre mardi pour contempler l'objet de
mon désir. Espérons qu'il se montrera à la hauteur de mes attentes
et que c'est à son volant que je roulerai vers ma verdoyante
Corrèze.
* Eh oui, , n'en déplaise à l'ami
Didier Goux, je suis de ceux qui négocient.