mercredi 3 juin 2020

C'est vraiment le moment !


Le pays va connaître une crise économique d’une extrême gravité. Nous sortons de deux mois de confinement. Auparavant la CGT et consorts le bloquaient. L’année précédente un mouvement populaire au départ mais progressivement phagocyté par l’extrême-gauche avait gravement perturbé un ordre public déjà chancelant.

On nous demande d’observer des mesures de prudence extrême afin d’éviter que l’épidémie ne reprenne. On nous promet des vaches étiques, un chômage en forte hausse, une dette abyssale. Bref, tous les indicateurs sont au rouge vif.

On pourrait s’attendre à ce que l’heure soit à l’union. On aurait tort.

Samedi, des milliers de manifestants réclamaient la régularisation des sans-papiers. Hier, selon la police, 20 000 personnes se réunissaient pour réclamer la justice pour un jeune noir mort il y a 4 ans, victime, selon eux, de la police avant que quelques uns d’entre-eux se mettent à vandaliser et à piller.

Dire que ces mouvements sont en totale contradiction avec les mesures de prudence dont on nous rebat les oreilles va de soi. Dire que la manifestation d’hier est une tentative plutôt réussie d’importer en France les troubles qui ravagent depuis quelques jours les USA est une évidence. Dire que Mélenchon, ses sous-fifres et complices, en admettant qu’ils ne soient pas à leur origine, tentent une nouvelle fois de faire leurs choux gras de ces troubles en est une autre.

C’est vraiment le moment rêvé pour déclencher l’embrasement des banlieues, du moins pour ceux qui se bercent de l’illusion que le pays une fois à terre viendra chercher le salut dans leurs giron. Rien n’est moins garanti. Seulement si leurs rêves sont fumeux, les dommages qu’ils occasionnent sont bien réels, eux.

Je suis atterré par le spectacle qu’offre mon pays. Je ne vois aucune possibilité de le sauver car le poison collectiviste a trop profondément pénétré les mentalités. Il devient difficile de faire la différence entre populistes « de droite » et « de gauche ». Pas plus qu’on ne saurait distinguer aisément un modéré « de droite » d’un autre « de gauche ». Partout règne la confusion mentale. De plus en plus de gens ont perdu le nord, leur boussole indique n’importe quoi, son aiguille part dans tous les sens. On est pour l’ordre mais contre la police. Contre le communautarisme mais on tolère l’immigration de masse qui le provoque. On hait les nantis mais on se bat becs et ongles pour maintenir ses propres avantages que souvent rien ne justifie. On exige l’égalité comme si le siècle dernier n’avait pas suffi à montrer où nous conduisaient ses zélateurs. Etc.

Loin des folies ordinaires d’une société déliquescente cultiver mon jardin m’apaise car ces tristes constats n’empêchent heureusement pas les courgettes de pousser et fleurir, j’ai pu le constater ce matin même :



17 commentaires:

  1. C'est une "crise mimétique" au sens de René Girard, ça ira mieux après que ça ait été (beaucoup) plus mal.
    Les Grecs pratiquaient déjà le Sparagmos.



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    1. Vous me faites découvrir d'intéressants concepts. Je continue cependant à douter que de notre "crise mimétique" (si c'est bien de cela qu'il s'agit) sortira quoi que ce soit de bon.

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  2. Vous avez tort de désespérer : Moscovici va régler tous nos problèmes et la crise économique n'aura pas lieu. Il paraît que c'est même un grand spécialiste. Bref, il est le sauveur que l'on attendait et que notre bon Président, dans son immense bonté, nous a donné !

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  3. « Vous avez raison, l'Europe est en train de se suicider, et la lenteur et la cruauté de ce suicide proviennent du fait que c'est un cadavre qui est en train de se suicider. Cette lente agonie présente une similitude diaboliquement troublante avec une psychose. C'est à cela que ressemble le suicide d'un psychotique. Le diable gouverne véritablement le monde. Mais je ne comprends toujours pas les extrémistes des deux bords, je hais toujours autant l'extrémisme, surtout maintenant que nous y sommes directement confrontés : l'extrémisme n'est-il pas la plus ravageuse et la plus effroyable des flammes de l'Enfer ? »

    Joseph Roth, lettre à Stefan Zweig, 23 octobre 1930.

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    1. Trop bien !… Je mets ça sur mon blog….

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    2. Un cadavre qui se suicide, fallait y penser ! De plus, ce cadavre est psychotique ! Y'en a qui les collectionnent !

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  4. Et pourtant, la plupart des braves-gens demanderaient juste qu'on leur foute la paix...si toutefois on leur donnait deux secondes la parole...
    Le mieux, en effet, est de contempler ses courgettes qui poussent...
    Amitiés.

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    1. Il n'empêche que le spectacle que nous offre la France est si désespérant que les courgettes ne parviennent pas toujours à dissiper le malaise...

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  5. contempler les courgettes au lieu de contemplera le monde, tu as raison, parce qu'il est dingue ce monde, les contradictions sont à tous les niveaux et on ne sait plus trop qui a raison et qui a tort

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    1. Comment avoir raison dans un monde devenu fou ?

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    2. @ Boutfil...
      C'est un point de vue...
      Je continue de prétendre, à mon humble niveau, savoir "qui a raison et qui a tort"...
      Et contempler son potager ou les fleurs de son balcon ne devrait pas empêcher d'observer le monde (sans illusion ni prétention, bien entendu)

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  6. Le problème est que, si on regarde vraiment le monde, on s'aperçoit avec effroi qu'il est rempli de courgettes ayant pris forme humaine pour nous abuser.

    Et, d'ailleurs, nous-mêmes…

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    1. Ce ne serait pas plutôt des cornichons?
      Cependant il doit bien y avoir une secte quelconque qui préconise la contemplation du Cornichon pour obtenir le Samadhi.

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    2. Vous êtes certain de ce que vous avancez ?

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  7. C'est le moment, en effet, de surveiller la bonne tenue de son potager, pour ne pas avoir à assister au navrant spectacle de tous ces crétins blancs qui mettent un genou à terre pour saluer la mémoire d'un délinquant noir étouffé par un policier, qu'ils ne connaissaient même pas.
    Cela me fait penser au panurgisme d'autres imbéciles qui applaudissaient, à 20 heures tapantes, sur leur balcon, les soignants-qui-sauvent-des-vies...

    Vendémiaire.

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    1. Entièrement d'accord ! Tout cela est désolant et pour samedi, ils n'annoncent rien de bon !

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