dimanche 26 mai 2019

Comment bien voter

Dès ce matin, je suis allé accomplir mon devoir électoral. Si c'est également votre cas, mes consignes de vote arriveront trop tard. Et c'est dommage car tant qu'à voter autant bien voter, ce qui n'est pas toujours évident.

Voter nécessite quelques pré-requis. Être inscrit sur les listes électorales en est un. Avoir une carte électorale ou une pièce d'identité à son nom est également nécessaire. Ensuite, il faut savoir où se trouve votre bureau de vote et vous y rendre. Si vous réunissez ces conditions, vous serez en mesure grâce à mes conseils de bien voter.

D'abord présentez vous à votre bureau correctement vêtu mais sans ostentation. Bien qu'aucun règlement ne puisse vous interdire de remplir votre devoir de citoyen à cause d'une tenue extravagante ou négligée, la solennité du moment impose un minimum de dignité. Pour la même raison, évitez, autant que faire se peut, de vous présenter au bureau dans un état d'ébriété manifeste. C'est pourquoi voter en fin de matinée est recommandé : normalement, vous aurez dessoûlé de la veille et pas encore eu le temps de vous retrouver dans votre état normal.

De votre entrée dans le bureau dépendra la qualité de votre vote. Vous avez le choix entre adopter une attitude grave en souvenir de tous ceux qui ont donné leur vie pour que vous puissiez glisser une petite enveloppe dans une boîte ou le visage radieux de qui accomplit une bonne action. Quoi qu'il en soit, n'oubliez pas, le seuil franchi, d'adresser un « Bonjour, m'sieurs-dames » sonore à la cantonade. Ensuite, allez ramasser les bulletins et l'enveloppe et dirigez-vous vers la table du scrutin, votre carte électorale en main. Esquisser ce faisant quelques pas de danse ne serait approprié que si vous avez choisie l'option « visage radieux ». Ensuite, suivez à la lettre les instruction des scrutateurs. Signer sans voter serait aussi maladroit que voter sans signer. L'enveloppe étant introduite dans l'urne, arborez un sourire ravi et, si vous n'y connaissez personne, gratifiez l'ensemble du bureau et les éventuels électeurs présents d'une chaleureuse poignée de main : on vous prendra peut-être pour un ministre ou un dirigeant politique, ce qui est toujours flatteur pour votre ego.

Quittez la salle sur un claironnant « Au r'voir, m'sieurs-dames » et retournez au bistrot.

Voilà, vous savez maintenant faire de votre vote un succès. Mais pour qui devrais-je voter me demanderont certains ? Alors là, vous pouvez voter pour qui vous voulez, vu qu'au bout du compte seuls les élus siégeront.

dimanche 19 mai 2019

Francophobie

Je n'en reviens pas. Qu'apprends-je ce matin ? Que M. Bilal Hassani n'a pas remporté le prix de l'Eurovision ! Certains trouveront ça inexplicable : on offre à l'Europe entière un trans-truc perruqué d'origine émigrée qui danse avec une obèse et on se retrouve quatorzième ? N'y aurait-il aucune justice en ce bas-monde ? Qu'est-ce qu'ils veulent, ces enfoirés d'Européens ? On leur propose, la grâce et le talent et que choisissent-ils ? Un hollandais ! On se croirait en plein cauchemar mais quand on se pince, ça fait mal et rien ne change.

Vous me direz le Concours de l'Eurovision, on s'en fout comme de l'an quarante. J'aurais du mal à vous désapprouver vu qu'il y a des décennies que je ne me suis pas donné la peine de regarder ce grand moment de télévision. J'en suis resté à « France ziro poïnt ». Ça a peut-être changé depuis... Mais le scénario reste le même. Un peu comme le frère de Pimpon dans L'Été meurtrier, on se dit que ce coup-ci on va gagner et au bout du compte on est battus. Et en général très nettement. C'est pas faute d'avoir à peu près tout essayé. On présente une chanteuse qui a un beau-frère qui a été marié à une Russe (ce qui devrait nous valoir une pluie de points venus d'Europe de l'Est), les chanteurs sans voix sont à la mode, on présente un aphone, la femme à barbe gagne, on propose l'homme aux gros nichons, tout le monde chante en anglais, on chante en serbo-croate : rien n'y fait !

Je ne voudrais pas passer pour complotiste mais il y a des évidences. La France est le pays de TOUS les talents. Nous avons les meilleurs chanteurs et chanteuses du monde. Seulement, il règne en Europe une indéniable francophobie doublée d'une talentophobie indiscutable. Dans ces conditions, on ne voit pas comment une victoire française serait concevable. On pourrait essayer de présenter des candidats aussi minables que les gagnants mais c'est impossible : nous sommes trop doués.

Faudrait-il que nous cessions de participer ? Devrions nous organiser un Concours de l'Eurovision réservé aux Français ? Je crains que dans les deux cas ce ne soit inutile : les étrangers feindraient de ne pas remarquer notre absence ou les chaînes étrangère boycotteraient notre concours. Quand l'envie engendre la haine la seule réponse est le mépris. Car, vu que les dés sont pipés, mieux vaut être un excellent quatorzième qu'un piètre lauréat.

jeudi 16 mai 2019

Promenade au jardin



Comme le montre la photo ci dessus, ma maison de Corrèze possède un assez grand terrain planté d'arbres d'ornement. Dire que j'en suis ravi serait exagéré. En effet, s'il avait le bon goût de ne mesurer que la moitié de sa surface, cela m'arrangerait car quand on n'est pas amateur de nature sauvage, cela implique de longues corvées de tonte et de tailles de haie dont je me passerais volontiers. C'est ce que j'ai fait l'an dernier en délégant à un jardinier ces tâches. Le problème est que c'est coûteux et qu'au rythme où progressent les retraites ça pourrait devenir prohibitif. Je préfère donc mon petit terrain normand que je vais bientôt retrouver avec l'espoir que mes gariguettes seront sur le point de mûrir et que les frimas tardifs n'auront pas nui aux haricots et aux pommes de terres que j'y avais semés.

Donc plus que me ravir, ce que je pourrais pompeusement qualifier de « parc arboré » si sa taille était plus grande, m'intrigue car je ne connais rien aux arbres d'ornement. C'est pourquoi, si certains d'entre vous pouvaient identifier les arbres en question, je leur en serais reconnaissant.

En voici un que je suis parvenu à identifier :


Il s'agirait d'un Prunus cerasifera Pissardii. Et il m'inquiète car, alors que ces dernières années il n'avait produit que quelques rares prunes que je m'étais empressé de ne pas goûter les craignant toxiques, cette année, comme le montre la photo, ses branches croulent sous les fruits. M. Wikipédia les décrit ainsi : « Le fruit est une drupe de 2-3 cm de diamètre de couleur jaune ou rouge (proche de la mirabelle qui est issue d'un croisement de prunus cerasifera avec prunus domestica). Cette prune est comestible quoiqu'un peu aigre, aqueuse et fade. Elle arrive à maturité à partir de début juillet et jusqu'à la mi-septembre. ». Malgré ses faibles qualités, on peut donc le manger tel quel ou sous forme de confitures. Seulement, si l'homme peut s'en repaître, je suppose que les guêpes ne les dédaigneront pas. Étant allergique à leur piqûre et le prunus se trouvant à immédiate proximité de mon abris de jardin, je crains de me voir, en cas d'invasion, réduit à l'abattre, sort que connut un poirier pour les mêmes raisons.

Voici les autres essences qui peuplent le terrain :


Pourpre comme le prunus, je ne l'ai pas vu produire le moindre fruit. Toutefois, il semble porter des inflorescences :


Un autre de mes pensionnaire est cet énorme arbuste qui semble surtout se développer horizontalement, vu que haut d'environ 3 à 4 mètres, il s'étend sur environ 6 mètres. Au printemps, il produit de petites fleurs blanches formant des sortes de pompons.


Il s'est tellement étendu qu'il a fini par quasiment englober un autre arbuste à feuillage pourpre dont je montre ensuite le feuillage:




Pour en finir avec les inconnus, voici un arbre également volumineux dont les feuilles mêlent le vert-tendre au jaune :



A part cela, on y trouve aussi un tulipier agonisant, des lilas peu gaillard, quelques autres arbustes et un magnifique forsythia qui connut son heure de gloire en mars dernier :


Les iris viennent d'éclore et de jolies pervenches fleurissent en mêlant leurs tiges à un des hortensias :




 








lundi 13 mai 2019

Parlons cuisine



Je ne sais pas si cet humble préparation vous mettra en appétit. Des tomates grillées y accompagnent la poitrine d'agneau. Ce fut, excellent à mon goût, mon repas de midi. Une fenêtre météorologique me permet de me livrer à mon goût du barbecue. Hier, c'était une côte de bœuf qui fut accompagnée de la sorte. Demain,ce sera de la poitrine de porc. Rien de bien prestigieux. Et pourtant je m'en régale. Les connards habituels vous diront que ce genre de cuisson est malsain. Qu'ils aient raison ou non m'est égal vu que nos conceptions de la vie sont si éloignées qu'il pourraient prêcher en Moldo-Slovaque ancien que ça me ferait le même effet.

Venons-en à notre sujet : la cuisine. J'ai toujours bénéficié d'un bon coup de fourchette. Je me souviens des noces d'une copine où les serveuses, après les premiers plats, comprirent ma nature profonde et vinrent spontanément me proposer du rab jusqu'à la fin des agapes. Trois parts de chacun des sept plats me laissèrent sans ce léger appétit qu'est censé ressentir le gourmet en sortant de table. Ces temps-là ne sont plus.

A une période faste de ma vie, comme client ou invité, j'eus l'occasion de goûter aux plaisirs de grandes tables de la « Nouvelle cuisine ». Expérience agréable, certes, mais que je n'ai aucune envie de renouveler.

Ma gloutonnerie comme mon goût des mets sophistiqués m'ont quitté. J'en suis venu à préférer une cuisine simple. Celle que je prépare. Je me méfie comme de la peste de recettes qui mettent en jeu une multitude d'ingrédients, exotiques ou non.

Certaines personnes ont eu ou ont toujours l'indulgence de me considérer comme un cuisinier passable. Je les en remercie. J'aime cuisiner. J'ai quelques spécialités comme les spaghetti bolognaises, le lapin au chou (ou à la moutarde), le filet mignon à la crème et aux champignons, le coq au vin, le bœuf bourguignon, le pot-au-feu, le hachis parmentier, etc. De temps en temps, j'innove, à condition que la recette trouvée soit simple. Car il me semble que tout l'art de la cuisine réside dans la cuisson : soit on la réussit et c'est bon, soit on la rate et, quelle que soit la qualité des ingrédients mis en œuvre, ça ne l'est pas.

samedi 11 mai 2019

On s'en fait tout un monde et puis...

Il est des choses qu'on repousse sans cesse car on en redoute la pénibilité voire la faisabilité. Ce fut le cas pour moi avec le tableau électrique de ma demeure corrézienne. En effet, j'avais refait totalement l'installation électrique de la maison et pour cela j'avais évidemment dû installer un nouveau tableau équipé des sécurités qu'exigent les normes et de tous les disjoncteurs requis. Seulement, dans ma hâte de terminer, je n'étais pas allé jusqu'à tout installer correctement, me contentant de connecter les nouveaux circuits aux disjoncteurs, ce qui, certes, assurait la sécurité de l'installation mais faisait un peu désordre. Une petite photo en disant plus qu'un long discours, voici ce que ça donnait :


Ça fonctionnait mais ça manquait de sérieux. Depuis novembre 2015, les choses étaient restées en l'état, sous le prétexte fallacieux que j'avais d'autres choses plus urgentes à faire. La vraie raison était que je redoutais cette corvée que j'imaginais interminable autant que hasardeuse. Je craignais d'être privé d'électricité pendant longtemps, ce qui ne va pas sans de menus désagrément. Seulement, à force de remettre, j'avais terminé l'essentiel des autres tâches et mon excuse s'était évanouie.

Depuis mon arrivée, mardi, le temps ne permettant pas les activités extérieures, je me trouvais au pied du mur. Hier je me lançai dans l'aventure et fus surpris par la facilité de sa réalisation. En un après-midi l'essentiel du travail fut effectué. Ce matin, je parvins à tout achever et à vérifier le bon fonctionnement de chacun des seize circuits. Et voici le résultat :


Des esprits chagrins et rétrogrades diront que c'était mieux avant. Je ne partage pas leur avis.

mercredi 8 mai 2019

Putain d'électronique à la con !

Hier, j'ai rejoint sans encombre la Corrèze. Pratiquement rendu chez moi, je m'arrêtai au Super U, histoire d'y faire quelques emplettes, puis repris la route. C'est alors qu'apparurent des signes inquiétants sur mon tableau de bord : Pour commencer, mon compteur affichait imperturbablement 0 km/h. Ce qui est une vitesse on ne peut plus raisonnable, seulement, le paysage que je voyais défiler m'incitait à penser que cette indication était erronée. Mais ce ne fut pas là le plus inquiétant des signes. En effet, apparaissait de temps à autre sur l'écran un STOP que je devinais comminatoire. D'autres messages comme système de freinage défaillant ou dispositif antipollution fautif venaient ajouter à mon trouble. Pas au point de me faire m'arrêter au bord de la route comme eût fait le pleutre, cependant. Contre toute attente, je parvins à rejoindre mes pénates et pus rentrer le break dans son garage.

Ce matin, pensant que la nuit lui aurait porté conseil et que l'ordinateur de bord aurait en conséquence mis un terme à ses facéties, je voulus me rendre au bourg voisin. Tourner la clef n'eut pour conséquence que d'éteindre tous les voyants. Une solution s'imposait : contacter au plus vite le service assistance de mon assurance. Ce que je fis. Un camion de dépannage me fut envoyé. Le brave jeune homme essaya à plusieurs reprise et avec différentes batteries munies de câbles de démarrer. Sans succès. C'était d'autant plus ennuyeux que la boîte automatique étant en position « Parking », il eût été impossible qu'il sortît la voiture du garage. En dernier recours, il démonta ma batterie, la remplaça par une des siennes et, miracle !, le moteur démarra au quart de tour comme il en avait pris le pli dans son âge enfantin. Le dépanneur me proposa de me vendre sa batterie et j'acceptai, car en admettant que j'en trouve de moins chères, aller à Tulle sans voiture n'eût pas été aisé. Il vérifia que l'alternateur fournissait du courant. C'était le cas. Cependant, certains voyants signalant des anomalies demeuraient allumés. Il m'assura qu'après avoir fait quelques kilomètres tout rentrerait dans l'ordre. Je le fis et ça marcha.

Il n'empêche que les anomalies de fonctionnement de l'ordinateur sont anxiogènes et qu'au cas où, suite à des avertissements non fondés, l'on aurait recours à un garagiste sans scrupules (j'en ai connu !) pourraient mener à des dépenses astronomiques.

samedi 4 mai 2019

Images




Quand j'étais au Cours Préparatoire et que j'avais fait quelque chose de bien on me donnait un bon point. Avec vingt bon point, j'obtenais une image de Benjamin Rabier et j'étais tout content. Pas spécialement à cause de la beauté ou de la drôlerie de ladite image mais parce qu'il existait, entre les bons élèves dont j'étais, une compétition. Celui qui avait le plus d'images faisait la fierté de ses parents et l'envie de ses rivaux.

Je ne sais pas si un tel système perdure. Je serais tenté de penser que non, vu le traumatisme que constituerait pour les cancres le fait de n'avoir que très peu de bons points et encore moins d'images.

Les images, aujourd'hui, on les offre aux adultes sous formes de vidéos. C'est bien, une vidéo : c'est la réalité, c'est difficile à truquer. Les réseaux sociaux en regorgent. Elles rassurent et confortent les braves gens souffrant de préjugés. Celles qui montrent des violences policières sont prisées des ennemis de la « dictature macronienne », qu'ils se disent de droite ou de gauche. Celles qui montrent des Black Blocs tabassant un flic ou vandalisant un magasin rassérènent les autres. Tout le monde est content !

Le problème est qu'une vidéo, une image ou même une scène à laquelle on assiste ne prennent leur véritable sens que replacées dans un contexte qu'on s'empresse de ne pas montrer ou qu'on ignore. Un CRS gifle ou bouscule un manifestant : c'est pô bien. Seulement que s'est-il passé avant ? Mystère ! L'anti-flic ne se le demande jamais ou ne veut pas le savoir. Il a reçu son image, il en est rose de plaisir (ou vert d'indignation mais au fond ça revient au même).

Je citerai deux anecdote auxquelles le contexte donne un nouvel éclairage. Une nuit que j'étais aux urgence de l'hôpital de Chartres en train de goûter aux joies d'une colique hépatique qui eut pour conséquence ultime de me priver de vésicule biliaire, j'entendis une jeune infirmière reprocher aux nervis de la police de lui présenter un blessé menotté. Il lui fut répondu que le gars que leur malheureux prisonnier venait de poignarder et qui se trouvait au bloc chirurgical pourrait lui expliquer cette précaution.

Autre petite histoire : suite à une manifestation du National Front, la presse anglaise publia la photo d'une pauvre petite vieille au visage ensanglanté réputée avoir été victime de la violence de ces brutes fascistes. Hélas, quelque jours plus tard, la bonne grand mère reparut pour déclarer qu'elle était en fait une militante du NF, victime d'une chute suite à une action des contre-manifestants.

Comme quoi, ce qu'on voit...

Remarquez, je dis ça, je dis rien. Je n'ai aucune illusion quant au fait que les gens continueront de voir ce qui leur plaît et d’interpréter les images de la manière qui convient le mieux à leurs préjugés ou à leurs détestations quitte à mêler leur voix au concert d'autres qui sont à leur extrême opposé sur l'échiquier politique. Pour eux, les ennemis de leurs ennemis sont leurs amis. Pas pour moi.

mercredi 1 mai 2019

Le DAA

De nombreux droits sont revendiqués à tout bout de champ par toutes sortes de gens. En général ces droits ne m'intéressent guère. Il en est un pourtant que je trouve essentiel et que, dans leur liste à la Prévert, même les GJ ont omis, je veux parler du Droit A l'Arpète (ou DAA). Vous n'en avez jamais entendu parler ? Ça ne m'étonne pas, vu qu'on évite soigneusement de traiter des problèmes de fond.

Je m'explique donc : depuis quelques jours, je me suis lancé dans la rénovation de ma chambre. Le but est d'en faire quelque chose qui ressemblerait plus ou moins à ceci :


en partant de ceci :


Comme il est aisé de le penser, il y a du boulot !

Parmi les différentes tâches, certaines sont faciles à accomplir seul, d'autres, si elles sont réalisables, sont compliquées quand on n'est pas l'heureux résultat d'un croisement entre Vishnou et un atèle. Par exemple fixer aux murs ou au plafond des tasseaux ou des corniches de deux mètres de long et plus. On y parvient mais ça prend du temps. C'est pour les tâches difficilement réalisables individuellement qu'interviendrait le DAA.

L'arpète, à titre entièrement gratuit, fournirait l'aide de ses bras afin de faciliter la réalisation des projets du bricoleur. Le gain de temps serait considérable. Certains esprits chagrins verraient en lui un exploité. Que nenni ! En fait, il apprendrait ainsi des techniques qu'ensuite il pourrait mettre en œuvre pour améliorer son propre logement, aidé à son tour par un arpète dans le cadre du DAA.

La mise en œuvre de ce droit serait simple et d'un coût très faible. Malheureusement pour la transmission des savoirs, je crains qu'il ne voit jamais le jour pour toutes sortes de raisons dont l'appât du gain, l'égoïsme et l'absence de solidarité ne seraient pas les moindres.

Chienne de vie !