vendredi 1 décembre 2017

Elle est revenue cette saleté !

Ne nous méprenons pas : il ne s'agit pas de quelque gourgandine qui, après m'avoir séduit puis abandonné, serait, à l'instar de la Pomponnette de Pagnol, revenue vers moi. Non, je veux parler de cette chose infâme et blanche qu'un ciel cruel fait tomber sur la terre et qui recouvre routes et chemins de son froid manteau, la neige puisqu'il faut l'appeler par son nom.

Tout petit déjà, j'en avais une sainte horreur. Oh, j'en ai bien fait, comme tout enfant, des bonhommes. Que celui qui n'a jamais péché me jette la première boule. Mais vu que j'ai horreur du froid (comme des trop fortes chaleurs) et qu'il est rare qu'il neige par temps doux, mon enthousiasme était pour le moins modéré devant la poudreuse. Les batailles de boules de neige ne m'ont jamais inspiré non plus. Recevoir en pleine figure un projectile glacé ne m'a jamais séduit et cela d'autant moins que certains camarades d'école avaient, histoire de se fendre la gueule, une fâcheuse tendance à placer un caillou au milieu de leurs missiles. C'est qu'on savait déjà rire dans le bon vieux temps !

Pour moi, les sports d'hiver devraient être la sévère punition qu'on inflige à des délinquants multirécidivistes. Quand je pense que certains sont prêts à payer pour descendre des pentes neigeuses qu'il s'empressent de gravir à nouveau en vue d'une nouvelle descente et dans l'espoir souvent déçu de se casser une jambe ou à défaut un bras ou la colonne vertébrale, ça me laisse pantois.

Donc elle est revenue, elle est là. Je n'y peux rien. Nul n'y peut rien. A croire que le réchauffement climatique tant redouté par les amis du froid n'en est qu'à ses premiers balbutiements. S'il est inéluctable, ne pourrait-il pas se cantonner à l'hiver  qui, comme chacun sait depuis que le pauvre Charles d'Orléans l'a dénoncé dans un célèbre poème, n'est qu'un sale péquenaud ?

Le pire dans tout ça c'est qu'il ne me servirait à rien de tenter de fuir cette diabolique blancheur vu qu'en Corrèze la situation est bien pire comme en témoigne cette photo prise cette nuit à quelques pas de ma maison : 


Ma seule consolation est que le temps d'hiver finira bien par disparaître au profit de plus de douceur. Reste à savoir quand...

23 commentaires:

  1. Depuis que j'ai découvert il y a fort longtemps que ce truc blanc pouvait fondre et dégouliner lentement le long de votre colonne vertébrale, j'ai la même aversion que vous.
    Je n'aime la neige que lorsqu'elle tombe alors que je suis à l'intérieur devant une bonne flambée...
    Par contre je me gausse tout comme vous de ses frénétiques excités qui non content de monter et descendre les pentes sur deux planches et tenant des bâtons à la main et payent pour avoir le droit de le faire tout en se plaignant de la cherté de la vie...

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    1. Vu qu'il arrive que dans nos collines elle nous bloque quelques jours durant, même auprès d'un bon feu je ne l'apprécie guère.

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  2. Bien d'accord avec vous, ce truc n'est beau à voir que sur les cartes postales!
    Amitiés.

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  3. Et, pendant ce temps, Catherine qui adore la neige, proteste parce que c'est toujours vous qui y avez droit et jamais elle.

    Moi, je suis comme vous : moins j'en vois, mieux je me porte. Et je sable le champagne chaque fois que deux ou trois crétins se tuent en allant skier "hors piste".

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    1. Catherine devrait éviter de ressentir de l'envie : c'est un péché capital. Quant à vous, je vous trouve bien cruel avec les victimes de ces malheureux accidents. Il serait mieux que dans les cas que vous évoquiez vous portiez un badge "Je suis skieur".

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  4. Comme beaucoup ici, je n'aime guère la neige à l'exception de la voir sur les cartes postales ou de vœux.
    Là où j'habite (en Normandie), nous n'en avons pas beaucoup, c'est plutôt de la pluie et la neige mêlée. Ce qui vous l'avouerez, n'est guère mieux.

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    1. Vous êtes où, en Normandie ? (Si ce n'est pas indiscret…)

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    2. Je dois habiter un des rares coins de Normandie (le Mortainais) où il arrive que la neige abonde !

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    3. @ Didier Goux. J'habite le Pays d'Auge.

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    4. Le cœur de la Normandie, en somme. Nous, nous sommes plutôt sur les marches (Pacy-sur-Eure).

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    5. On le dit. Nous sommes donc voisins. Pour information, je ne suis pas natif du Calvados, mais mes racines sont plutôt au-delà de la Seine, en plein Pays de Caux.

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    6. Pays de Caux que je traverse chaque fois que je vais visiter ma mère ou ma sœur, dans les environs de Dieppe.

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    7. En effet mes racines vont de Fécamp à Cany-Barville, Le Havre, Barentin, etc.. Mon grand-père paternel est enterré à Dieppe. Le monde est vraiment petit.
      Pardon à notre hôte de polluer son billet, par des considération personnelles.

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    8. Pas grave : il doit être en train de cuver quelque part, il ne se rendra compte de rien !

      Sinon, pour poursuivre, ma sœur vit à Ermenouville et ma mère à Fontaine-le-Dun. Voilà, vous connaissez toute la famille. (Ah, non, il y a aussi mon frère. Mais résidant depuis quelques années à Dubaï, il est un peu hors champ…)

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    9. Jean-François, vous êtes pardonné. En revanche, Didier ne l'est pas : en semant de fausses rumeurs propres à ruiner ma réputation jusqu'ici sans taches, il fait montre d'une impardonnable méchanceté.

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    10. J'ai toujours eu mauvais fond. Avec l'âge, ça ressort.

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    11. Air connu : Quand un Normand rencontre un autre Normand,
      Qu'est-ce qu'ils s'racontent...

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  5. Elle n'est pas de moi mais d'une voisine corrézienne nommée Émilie mais je ne vois pas qui c'est.

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  6. J'aime la neige ! La vraie, pas "mouillée" ni fondante, celle qui tient, qui crisse sous les pieds quand on marche. Elle rend les paysages magnifiques, tout propres. Elle étincelle au soleil, elle atténue tous les bruits. Et puis, crime ici, j'aime le ski ou plutôt je l'aimais, car je ne le pratique plus depuis 2 ou 3 ans...Hélas!

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    1. Aimer neige et ski n'ont rien de blâmable. N'importe comment, vous êtes ici dans un espace de liberté où les fantaisies les plus échevelées sont acceptées.

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    2. « Aimer neige et ski n'ont rien de blâmable. »

      N'importe quoi…

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  7. Pour moi les ennuis potentiels masquent toute éventuelle beauté.

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