samedi 18 janvier 2014

Et si la France jouait ses atouts ?



On ne cesse de nous le répéter : la France, malgré de menus problèmes économiques, possède de nombreux atouts. C’est une évidence. Reste à  préciser lesquels et en quels domaines. Il en est un où, à l’exception près du Royaume Uni, nous bénéficions d’atouts majeurs par rapport à nos partenaires de l’Union Européenne. Je parle, bien entendu du domaine militaire : une armée puissante, la bombe atomique et, avantage sur la perfide Albion, le célèbre Rafale meilleur avion du monde ainsi que, cerise sur le gâteau, un peuple quasi-intégralement composé de héros (comme on le sait, 100% auraient été résistants dès le 18 juin 1940 sinon avant). Seulement, avoir des atouts dans sa manche ne sert à rien si on ne les joue pas.

A côté de cela, on n’arrête pas de nous bassiner avec les succès économiquesq de nos voisins d’Outre-Rhin : chômage moindre, puissante industrie, larges excédents de la balance commerciale et tout et tout. Mais… Pas d’armes nucléaires, une armée numériquement inférieure, pas de Rafale, un peuple honteusement pacifiste (parce que couard).

Je m’étonne, surtout si on considère les quelque cent-quarante-quatre dernières années de notre histoire, qu’on n’établisse pas de rapprochement entre ces données. Le temps ne serait-il pas venu de le faire ?  Plutôt que d’élaborer des plans de redressement en forme  d’usines à gaz dont l’insuccès est aussi  patent que constant, ne serait-il pas préférable de passer à l’action ?  En 70, en 14, en 39 le rapport de force était loin de nous être aussi favorable. Qu’attend-on ? Surtout que nous avons la chance d’avoir à la tête de notre pays un foudre de guerre au courage indomptable !

Une blitzkrieg fraîche et joyeuse, voilà la solution.  Une fois celle-ci gagnée, reste à savoir s’il faudrait annexer l’Allemagne ou simplement la soumettre à un fort tribut assorti d’un transfert des plus rentables unités de productions industrielles teutonnes sur notre territoire. Ce sera à nos dirigeants d’en décider. Quelle que soit la solution choisie (mes préférences iraient à la deuxième) : plus de déficit, des excédents commerciaux faramineux, plus de chômage.

Certains esprits chagrins diront que nos amis britanniques et russes pourraient prendre ombrage d’une telle initiative. On pourrait envisager que conclure avec eux un pacte incluant le  partage des dépouilles de la défunte Germanie nous concilierait leur bienveillante neutralité.  Quant aux U S of A, on peut supposer qu’ils n’en auront rien à foutre.

Voilà. Simple, non ?  

15 commentaires:

  1. En attendant d'attaquer l'Allemagne, qui est tout de même un sacré morceau, on pourrait se faire la main en recolonisant l'Algérie : ça nous ferait toujours du pétrole pas cher.

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    1. Lui imposer le tribut, je ne dis pas mais la coloniser serait reproduire les erreurs passées.

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    2. Quelles erreurs ? On a fait des erreurs, nous ? À part l'accent pied-noir, je ne vois pas…

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    3. La colonisation, sans être une faute a été une de ces erreurs passées sur lesquelles il serait illusoire de vouloir construire l'avenir.

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  2. Ou plus modestement, en allant piller le Luxembourg ?

    Et violer et les Luxembourgeoises et les Luxembourgeois (parité oblige) ?

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    1. Comme Didier, vous êtes bien timoré ! Vu qu'il arrive à ma fille de se rendre au Luxembourg, je ne suis pas certain d'approuver la seconde partie de votre programme de redressement économique.

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  3. Solution simple mais aussi élégante.

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  4. Vous désirez une nouvelle guerre de sept ans. Notre françois n'est pas Louis le Quinzième.

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    1. une blitzkrieg fraîche et joyeuse qui durerait ? Inconcevable !

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  5. La bombe atomique, le rafale, tout ça ne sert à rien : nous n'avons que des amis.
    Refourguons tout ça à la Corée du Nord, qu'on puisse enfin offrir du caviar à nos sdf.

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    1. Ceux qui n'attaquent pas leurs "amis" n'ont rien compris à la politique.

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  6. Une chose est certaine, vous avez raison sur le dernier point!
    Amitiés.

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