mardi 10 septembre 2013

On n’échappe pas à son destin…



Nous voilà rentrés d’un voyage d’un peu plus de 1000  km qui nous fit découvrir  la beauté des autoroutes de Normandie et de Paris-Rhin-Rhône avec un passage des plus agréables par le périphérique parisien, l’A 6a et cette petite merveille  routière qu’est la nationale 102. Au retour, mon plaisir de conduite fut un peu gâché par les trombes d’eau qui tombèrent sur les alentours de Paris  à la mi-journée.  Cela me permit de constater que l’unique essuie-glace accomplissait sa tâche avec conscience et détermination  sans pour autant empêcher la pluie de nuire gravement à la visibilité. Ce fut stressant mais pas mortel. Nous rentrâmes donc dans les collines le cœur content, sains, saufs et rassurés quant à la consommation de ce joli véhicule : 10 l. au 100 sur tout le périple, c’est bien raisonnable.

Entre autres joies, je fus en mesure d’essayer pour  vous le plein à plus de cent Euros. C’est un peu cher et ça prend du temps. J’ai également testé le « cruise control ». Excellent. Vu qu’à part bouger un peu le volant de temps à autres, on n’a pas grand-chose à faire, on serait tenté de dire au véhicule de nous réveiller à l’arrivée et de faire une sieste réparatrice…

Tout aurait donc été parfait si un contretemps de dernière minute n’était venu jeter une ombre sur notre félicité. Ma fille, pleine d’attention, m’avait laissé sa place de parking afin que la carrosserie de la Daimler ne courût aucun danger. Elle avait donc garé sa voiture sur la voie publique. Et c’est là que le destin a frappé : après notre départ, se rendant au travail, elle retrouva l’avant de son Audi un rien écrabouillé. Un phare, une aile, le pare-choc et un antibrouillard avaient été victimes de la manœuvre approximative d’un conducteur indélicat qui s’était empressé de prendre la fuite en omettant de laisser, comme l’on fait toujours dans les films mais exceptionnellement dans la vraie vie, ses coordonnées précises ou même imprécises. Plainte fut déposée, mais  les quelque mille Euros de réparations, s’ils n’occasionnèrent aucun malus, n’évitèrent pas une franchise de trois cent et quelques Euros.

Ému par tant de détresse, mon sang de père ne fit qu’un tour et je lui fis parvenir par virement ledit montant. Comme quoi, il arrive qu’en voulant, comme dit l’Anglois, éviter sa chaleur, on saute de la poêle dans le feu. De même, les voies du Malin paraissent  aussi impénétrables que celles de Dieu. Deux grandes leçons en un seul week-end, que demander de plus ?

16 commentaires:

  1. Content que vous soyez rentré Maître Jacques pour l'importun certainement un jaloux qui aura aperçu votre carrosse et qui ne pouvant exprimé son aigreur s'est misérablement vengé sur la véhicule de votre fille, pesant certainement faire un acte patriotique puisque le véhicule de fille est allemand, en somme un con.

    Jardinier hors pair, homme de goût et père admirable, bon je m'arrête là car certains vont m'accuser d'abuser de la flagornerie.

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  2. Flagornez, flagornez (deux fois), il en restera toujours quelque chose !

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    1. Les commentaires de Grandpas m'arrivant en doublets quand ce n'est pas en triplets, je supprime les surnuméraires, ce qui ôte un peu de pertinence à vos accusations infondées.

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    1. Eh oui, tandis que d'aucuns mènent une existence sans éclat, la vie de certains, dont j'ai le bonheur d'être, est une suite ininterrompue d'aventures captivantes. Il serait égoïste de priver le monde de leur récit. Étant de nature généreuse, je les relate et le bonheur qu'elles vous procurent, cher Léon, compense, et de loin, l'effort que j'y mets. Merci encore !

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  4. Je salue et savoure, avec votre retour, celui de Léon, qui quoique moins loquace se montre également enthousiasme. Et la beauté de son émerveillement fait chaud au cœur comme une chanson de Marie Myriam.

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  5. Après l'autarcie potagère, l'indépendance florale, l'auto suffisance?

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  6. Les picrocholins ronchonneront à la consommation de votre véhicule de capitaliste éhonté. Vous n'êtes pas un éco-citoyen responsable. Avouez qu'il y a une pointe de provocation à la base de cet achat. Avouez et il vous sera beaucoup pardonné. N'oublions pas que notre république n'aime pas les riches, même ceux qui affectent de l'être en achetant à bon marché les signes extérieurs de cette richesse honnie.

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    1. Un vieux combi Volkswagen cote beaucoup plus cher chez le bobo, et il consomme au moins autant, donc camembert, les jaloux et les aigris.

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    2. Un signe extérieur de richesse qui coûte bien moins cher que de nombreux signes extérieurs de médiocrité...

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  7. Dix litres en BVA (je présume) pour un moteur de 4 litres, c'est plus que raisonnable, et le chauffeur sait conduire.
    Revenant aux phares, les Daimler n'étaient pas livrées en doubles phares, optiques moins onéreuses qui étaient réservés à l'entrée de gamme chez Jaguar. Donc les optiques rectangulaires sont à ranger soigneusement dans un beau carton matelassé pour le jour où la voiture sera remise en configuration d'origine.

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    1. En BVA, bien évidemment. Cette voiture se conduit avec douceur si on ne veut pas trop grever son budjet. Ce matin, en prenant mon Break Focus pour descendre au village, j'ai été surpris par la nervosité de ce dernier. Il est vrai qu'il n'a pas deux tonnes à trainer avec son petit moteur.

      Pour en revenir aux optiques, je garderai les rectangulaires qui sont typiques des Daimler. Un moment d'égarement, vite dissipé, m'avait poussé à considérer les ronds plus jolis, mais, à la réflexion, il n'en est rien.

      Je salue au passage vos connaissances en matière automobile.

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    2. Sage décision pour les phares. Les double-optiques ont été considérées comme une évocation cheap des quatre phares de la XJ6 mythique.
      Bienvenue dans le monde de l'ancienne.
      Achetez le Haynes et adhérez à un club pour la sérénité.
      Et surtout... roulez :)

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  8. Tout cela est parfait. Donc comme convenu je viendrai chercher les clefs de la voiture vendredi soir.
    Juste pour le Week-end.
    J'ai de jeunes amies qui apprécient - euh - la belle mécanique...

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