vendredi 13 septembre 2013

Ça se passerait comme ça chez Walt Disney…



Deux braves garçons entrent  dans une bijouterie. Ils sont un peu armés : un fusil à pompe, rien de bien méchant. Comment sinon s’assurer un minimum de crédibilité ? L’un d’eux est animé de motivations  pures. Il agit en bon père de famille : sa jeune compagne étant porteuse de l’avenir de sa lignée, les perspectives d’emploi étant ce que nous savons, comment s’assurer des revenus sinon en braquant une bijouterie ? Surtout quand on sort à peine de prison. Il aurait pu, comme fait fils de ministre, braquer une vieille dame, mais non : lui, son truc, c’était le bijou.  

Après qu’ils l’en eurent poliment prié, le commerçant leur remit le contenu de son coffre. Qu’eussiez-vous fait dès lors à leur place ? Vous auriez quitté les lieux  en hâte, non ? C’est ce qu’ils firent  au moyen d’un scooter. Hélas, le bijoutier était du genre hargneux. Il sortit de son échoppe et tira sur les fuyards. L’un d’eux, le futur chef de famille, fut touché et mourut.

Triste histoire. Chacun s’en émeut. A droite on soutient le bijoutier. A gauche on pleure un brave garçon. La famille s’émeut : c’est trop injuste. Père et frère disent qu’on l’a tiré comme un pigeon.  Leur ferai-je remarquer que le pigeon, s’il pratique le vol ne le fait pas à main armée ? 

Si l’on suit le raisonnement qu’impose la doxa gauchiste,  le coupable est le bijoutier : il aurait dû se dire que, couvert par l’assurance, le préjudice subi n’était rien et qu’il faut bien que tout le monde vive. Partant, plutôt qu’une arme, c’est de son téléphone qu’il se serait saisi afin d’appeler son assureur pour lui annoncer le sinistre. Curieusement  ce raisonnement est proche de celui de la famille du braqueur. Au point qu’on se demande si c’est la racaille qui copie le discours socialiste ou le socialiste qui copie la racaille.  Tout cela est bel et bon, mais, sauf à vivre ce genre de situation, en admettant que tout le monde ait le même tempérament, il est difficile d’imaginer ce que l’on ferait. La maîtrise de soi, le calme sont des qualités certes louables mais dans de telles circonstances  qui peut affirmer qu’il les garderait ? 

D’autre part, j’ai du mal à accepter une attitude qui revient à considérer que dévaliser un commerçant sous la menace d’une arme est une bien excusable  peccadille et que la seule attitude possible en tel cas est la soumission.  Soumission assortie bien entendu du recours à une justice supposée efficace.  Je trouve également curieux que l’on s’indigne de voir celui qui ne craint pas de menacer la vie d’autrui arme en main être victime d’une autre arme. A moins, bien entendu que l’on considère que ces menaces ne sont que paroles en l’air et poudre aux yeux. Il arrive cependant que les menaces  des braqueurs soient mises à exécution comme à Albertville.

Admettons néanmoins que nos racailles soient de braves petits gars pas violents pour un sou. On peut donc reprendre le scénario :
Après qu’ils l’en eurent poliment prié, le commerçant leur remit le contenu de son coffre. Qu’eussiez-vous fait dès lors à leur place ? Vous auriez quitté les lieux  en hâte, non ? C’est ce qu’ils firent  au moyen d’un scooter. Hélas, le bijoutier était du genre hargneux. Il sortit de son échoppe et tira sur les fuyards. L’un d’eux, le futur chef de famille, fut touché et mourut.
Le bijoutier, bon enfant, vit bien qu’il avait affaire à de pauvres jeunes gens victimes d’une société injuste. Sans se départir d’un doux sourire, il refusa de céder à leur demande et préféra s’adresser à leur raison. Il expliqua à nos deux compères la profonde malhonnêteté de leur démarche et leur fit comprendre à quel point les conséquences de leur action  pourraient compromettre leur avenir.  Touchés par ces propos tout empreints de bon sens,  nos braqueurs posèrent leur fusil et, saisis de remords, demandèrent à celui qui leur avait parlé comme un bon père d’appeler la police afin qu’une juste punition vienne sanctionner leur erreur. Le brave bijoutier éclata d’un bon rire. Il n’était point question de les dénoncer ! Il voyait bien que ses propos, ayant touché les tréfonds de leur âme pure, ils suivraient désormais le droit chemin. S’enquérant de ce qui avait motivé l’action des deux gamins,  il fut ému par l’annonce d’une proche naissance au foyer de l’un d’eux. Choisissant dans une vitrine  deux belles gourmettes d’or il les offrit au futur papa afin qu’il en ornât les poignets du bébé et de sa jolie maman, le priant de passer plus tard afin d’y graver  leurs prénoms. De son tiroir caisse, il sortit quelques grosses coupures qu’il remit à ces braves gamins dont il eût été heureux et fier d’être le père.

Les deux aspirants gangsters comprirent suite à cette édifiante aventure qu’essayer d’améliorer son sort par des moyens douteux ne menait à rien. Ils se mirent à travailler d’arrache-pied et à militer dans un parti de gauche afin que s’établisse en France et dans le monde entier une société plus juste. Le succès vint bientôt couronner leurs efforts et une nombreuse descendance qu’ils élevèrent dans l’amour du  labeur et l’idéal socialiste vint bénir leurs foyers respectifs. Le bijoutier fut naturellement choisi pour parrain de leur premier né et une amitié quasi-filiale les unit durablement à leur bienfaiteur.

Cessons de rêver. Ça se passe ainsi chez Walt Disney, cette vieille baderne de  le grand Victor Hugo ou encore dans le monde fantasmatique des socialistes. Hélas, nous ne vivons pas en ces lieux idylliques  mais dans une France où la montée de la violence et une justice plus « généreuse » (du moins avec certains) qu’efficace  exacerbe le ressentiment des victimes et les pousse à des réactions moins débonnaires.

40 commentaires:

  1. Que c'est beau, surtout la seconde partie, du Taubira dans le texte.

    Mais revenons à nos moutons, en France un G.C (Gentil Cambrioleur) te colle un gros flingue sous le menton, tu dois t’exécuter et donner tous tes biens si tu te révoltes en refaisant le beau visage du G.C à grand coup de hache danoise, tu es de suite un criminel.

    En plus tu finis sur le mur des cons du syndicat de la magistrature.

    Cela me rappelle ce vieil adage romain, il me semble: "Quand les armes sont hors la loi, seuls les hors la loi sont armés"; on peut le vérifier de plus en plus en ce moment.

    Aucun journaliste ne s'est demandé ou le G.C s'était procuré son joli fusil mais c'est tellement une question sans intérêt.

    Pour les socialistes, un Vladimir mort, c'est un électeur en moins au minimum.

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    1. Vu chez Didier Goux dans les commentaires (je en sais plus qui mais j'aime beaucoup l'aphorisme)
      Quand le truands font la loi, les honnêtes gens rendent la justice. Séparation des pouvoirs oblige.

      Popeye

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  2. L'avantage de la vie à la campagne, c'est que si on survit à l'attaque à main armée, on peut enterrer les méchants dans une fosse prévue à cet effet (il faut tout prévoir) et on n'embête personne.

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    1. Je ne crains pas trop les attaques. Un cambrioleur qui arriverait chez moi se serait forcément perdu et n'aurait pour souci que de retrouver sa route. Cela, allié à la nature pierreuse du sol explique pourquoi je ne creuse pas de fosse.

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    2. En même temps, un cambrioleur risquerait de se faire visser au mur de la cabane de jardin. On comprend qu'ils évitent un type armé de 400 vis Bricorama.

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  3. Maitre Jacques, votre discours m'a ému, vous ne pouvez pas savoir. Je renonce à jamais à mon réactionnariat et vais de ce pas prendre ma carte au PS.
    O brave new world, that has such people in't!
    Jacques, vous fûtes mon chemin de Damas. Merci, merci...

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    1. Ramener les brebis égarées dans le troupeau est un de mes plus grands mérites.

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  4. "on peut enterrer les méchants" grave erreur !! un cadavre laisse trop de trace,( cf les experts)
    le mieux serait de les débiter façon Momone Weber et de refourguer les abats à une ferme de crocos, à défaut de cochons, ou de nourrir les anguilles de Loire .

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    1. La chaux vive, c'est une solution.

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    2. "[...] ou de nourrir les anguilles de Loire ." Ce n'est pas très sympa pour les femmes découpées en morceaux que l'on repêche par ici, Baudricourt, ce que vous écrivez là.

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  5. Très bon billet,
    et je vais de ce pas signer le soutien à ce malheureux commerçant victime des "juges" socialistes...

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    1. Plus de 500 000 soutiens au bijoutier sur Facebook ! Il semblerait que le degré d'exaspération de la population monte chaque jour davantage. Nos "élites" finiront-elles par le comprendre ?

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  6. Effectivement, votre scénario remanié colle bien à l'idéal bobo-écolo-socialiste... enfin tant que ce ne sont pas eux les victimes, parce que lorsqu'un jour le destin les place dans la ligne de mire d'un braqueur, ils se mettent alors à rêver un peu moins fort.

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    1. Je les crains indécrottable. Plus la situation s'aggrave, plus ils s'enferrent dans leur discours éculé.

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  7. J'écrase une larme. Vous devriez proposer vos services de scénariste chez Walt Disney.

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    1. Il faudrait avoir un cœur de pierre pour ne pas en être ému. Je constate avec bonheur que tel n'est pas votre cas.

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  8. On comprend pourquoi madame Taubira veut vider les prisons (mais uniquement des détenus socialistes) car tous ces politiciens, quand ce n'est pas eux qui sont passibles de prison, ce sont leurs enfants.

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    1. Il pourrait arriver que ce soit les deux.

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    2. Une telle affaire n'est pas de nature à encourager le vote de la réforme Taubira, déjà repoussé après les élection municipales.

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  9. Ceratains commentateurs, ici, voient trop souvent non pas des Walt Disney, mais des westerns.

    Même du temps où la peine de mort existait, elle n'était pas prévue pour un hold-up.

    Même aux États-Unis, un flic qui descend un gangster d'une balle dans le dos a de gros ennuis...sans parler d'un bijoutier.

    Dans les banques, le personnel n'est pas armé, et a pour instruction de la direction, en cas de hold-up, de tout donner aux braqueurs et de ne pas jouer aux justiciers.

    Quels effets aura ce fait-divers? Sans doute certains braqueurs seront-ils incités, à l'avenir, à commencer par abattre le bijoutier, par précaution.

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    1. More guns, less crime.

      Je crois que vous ne saisissez pas le mode de fonctionnement des délinquants. Ce ne sont pas des crétins, même si leur parcours n'est guère reluisant. Le passage à l'acte est toujours le fruit d'une opportunité qu'ils décident de saisir, ou pas. En l'occurrence le bijoutier n'en était pas à son premier braquage. Ils en ont logiquement déduit que le rapport risque/gain était en leur faveur.

      Dès que ce rapport change en leur défaveur, on peut observer que leurs process changent. Le perfectionnement des antivols automobiles a poussé les voleurs de bagnoles à passer au car-jacking. Le perfectionnement du transport de fond avec les fameuses caisses aspergeant les billets d'encre indélébile a débouché sur une hausse des démontages de distributeurs de billets. Etc.

      Si les bijoutiers étaient tous armés, en toute logique leur attention se porterait sur autre chose.

      Dans la même logique, les crétins qui imaginent mettre fin aux trafics en légalisant le cannabis rêvent debout. La racaille trouvera juste une nouvelle niche à occuper. A la fin de la prohibition les bootleggers se tournèrent vers la came.

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    2. Bienvenue ici, M. Arie. j'ai pu vous lire chez M. Jegoun et Mme Rosaëlle du temps où je fréquentais ces lieux.

      Comme tout bon socialiste (ou assimilé, ne pinaillons pas) vous vous déclarez partisan d'une soumission à la racaille couplée à un recours à la force publique et à la justice. Ce qui est parfaitement louable. Seulement, dans une société comme la nôtre où les institutions ne sont pas respectées (et parfois à juste titre, où la police est désarmée et où la justice est trop souvent souvent rendue par des idéologues et aux destinées de laquelle préside Mme Taubira, il ne faut pas s'étonner de voir certains se charger de leur propre sécurité.

      Je crains que le nombre de cas similaires à celui du bijoutier niçois ne se multiplie au fur et à mesure que l'insécurité se développera et que les "élites" continueront de jouer les autruches ou de vivre chez Walt Disney.

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    3. Hé, M. Étienne, feriez mieux de me lire sur mon blog, hébergé par Marianne, s'il vous plaît! ( http://www.marianne.net/elie-pense/)

      Je crois que vous connaissez mal les conditions d'utilisation des armes, aux USA: la contrepartie de la détention facile, c'est la sévérité extrême sur les conditions d'utilisation; là-bas, ce bijoutier aurait couché en prison, et se serait récolté une peine de plusieurs dizaines d'années de prison (tout comme un flic qui aurait tiré dans le dos d'un gangster).

      Prochain épisode prévisible: en voulant abattre un cambrioleur qui sortait de chez lui, un bijoutier peu entraîné au tir tue un gamin qui rentrait de l'école.

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    4. @ koltchak91120

      "More guns, less crime."

      Vous feriez mieux de savoir de quoi vous parlez:vous connaissez les taux de criminalité comparés des USA et de la France?
      Meurtres commis pour 100 000 habitants: USA 5,6, France 1,7

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    5. Mais je sais de quoi je parle, c'est même mon boulot.

      Si vous aviez été jusqu'au bout de vos recherches au lieu d'en rester à un simple chiffre qui ne veut absolument rien dire, vous vous seriez rendu compte que plus de 85% des morts par arme à feu aux USA sont des membres de gangs à l'occasion de règlements de compte. Voyous qui n'achètent pas leurs armes légalement.

      "More guns, less crime" signifie que plus les honnêtes gens ont les moyens de se défendre, moins ils sont la proie de la racaille.

      D'un autre côté, quand la bible sur la sociologie criminelle se limite à Mucchielli et consorts, il est clair qu'on ne peut avoir qu'une vue très partielle et partiale des choses. La France est sur ce point un désert absolu. Criminologie et sociologie criminelle sont des domaines universitaires dans la majeure partie du monde, où la confrontation des idées est libre. En France, elle est le domaine réservé de l'Etat. 95% des ouvrages consacrés à ces domaines ne sont pas traduits, et pour cause, ils ne vont pas dans le sens de la doxa républicaine. Fort heureusement, il y a d'excellents criminologues francophones, québécois notamment. je ne saurais trop vous en conseiller la lecture M. Arié. Vous pourrez alors peut-être savoir de quoi vous parlez avant de vous poser en donneur de leçon du haut de votre supposé magistère "moral".

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    6. La question n'est évidemment pas de savoir si les Etats-Unis ont un taux d'homicide supérieur au notre.
      Ils ont toujours eu un taux d'homicide supérieur au notre, pour autant que l'on puisse en juger, et ce même avant la généralisation des armes à feu.
      La question est de savoir si ce taux diminue lorsque l'on autorise les honnêtes gens à se procurer facilement une arme et à la porter sur eux.
      Et la réponse est : oui.

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  10. @ koltchak91120

    Au lieu d'user de l'argument d'autorité ("je sais de quoi je parle, c'est même mon boulot"), donnez-nous donc une bibliographie succincte des travaux de criminologie démontrant l'intérêt d'autoriser les particuliers à abattre de dos des cambrioleurs lorsqu'ils prennent la fuite, ainsi que la liste des pays dont la législation considère ce comportement comme une situation de légitime défense.

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    1. Écoutez, cher M. Arié, si vous tenez absolument à faire condamner cet homme de 67 ans courageusement agressé par de jeunes braqueurs qui le pensaient désarmé, éminemment excusables de l'avoir menacé d'un fusil à pompe, créez une page FB en la faveur de l'innocente victime, faites circuler sur le Net une pétition pour qu'il obtienne la légion d'honneur à titre posthume mais, de grâce, cessez de venir polluer cet endroit de commentaires que je juge impertinents du fait qu'ils ne s'inscrivent aucunement dans le cadre de l'humble "réflexion" que j'ai tenté de mener sur ce cas. Nous avons suffisamment de problèmes en France pour nous dispenser de les mesurer à l'aune américaine, costa-ricaine ou néo-hébridaise.

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    2. Ne renversez pas les rôles s'il vous plaît. C'est vous qui usez de l'argument d'autorité en assénant un chiffre brut censé clouer le bec aux déviants qui pensent mal, c'est à dire pas comme vous.

      Et oui, je sais de quoi je parle. Ça fait 21 ans que j'arpente le bitume de nos villes, que je vois passer des victimes d'agressions, de violences diverses, de viols, etc. Alors vous êtes gentil, mais votre panoplie de maître d'école, vous la rangez. Ce n'est pas vous qui faites les poubelles de cette société.

      Ça fait des lustres que j'entends la rengaine républicaine qui affirme que les forces de l'ordre sont là pour protéger les citoyens. Il n'y a rien de plus faux. Le flag, au mieux c'est 5 à 8% des faits résolus. Quand on sait que le taux de résolution tourne aux environs de 35%, ça laisse rêveur. Quand on sait que le nombre total annuel de crimes et délits portés à la connaissance des forces de l'ordre se monte à quelques 8.999.380 faits, que les enquêtes de victimation ont montré depuis plusieurs années que le chiffre noir tourne autour de 3 à 4 fois plus, on ne peut qu'être saisi de dégoût et estimer que le baratin républicain est non seulement un mensonge dégueulasse mais également criminel. Faire croire aux gens qu'on est en mesure de les protéger, c'est à dire d'intervenir avant commission, ou au mieux, à défaut serait plus juste, pendant, c'est tout simplement ignoble. Et c'est ça que vous soutenez.

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    3. À la demande du maître des lieux, qui est ici chez lui, je quitte donc son blog...en faisant remarquer que notre "expert" koltchak91120 évite soigneusement de parler...de ce qui caractérise cette affaire, c'est-à-dire un bijoutier tuant d'un coup de revolver dans le dos un voleur qui s'enfuit, ce qu'aucun pays civilisé n'admet, à ma connaissance.

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    4. Dommage que vous quittiez ces lieux en grommelant que vous êtes dans vos droits.

      Pour des gens comme vous et vos amis quelque soit le côté du canon ou se trouve le G.C , il sera toujours excusable, vous auriez peut être préféré que le bijoutier soit la victime comme ce retraité de Carpentras et encore certains abrutis congénitaux ont accusé ce courageux monsieur d' avoir fait d' un G.C un G.M (Gentil Meurtrier).

      Pour votre information, vous qui nous envoyez à la figure des chiffres sur la criminalité aux Etats Unis que le Brésil pour qui les socialistes ont les yeux de Chimène, est un des pays les plus dangereux du Monde et pourtant la possession d'armes y est très réglementée comme pour le Mexique, je n'évoque même pas Johannesburg qui est la ville la plus dangereuse du monde.

      Enfin quand un homme est décidé à tuer point besoin d'armes à feu, un chinois s'étant introduit dans une école maternelle a agressé plusieurs dizaines d'enfants en tuant quelques uns au passage et cela avec un marteau, un simple marteau.

      Quant aux tueries commises dans des campus aux Etats Unis, elle le furent dans des lieux où il n' y avait point de gardes armés, un assassin du même acabit venant faire son cirque dans stand de tir serait truffé de plomb au bout 60 secondes.

      Comme quoi, ces gens sont des lâches et ils sont tués comme le serait tout lâche.


      Pour terminer, depuis l'arrivé au pouvoir de Barack Obama, les ventes d'armes ont explosé et le taux de criminalité a baissé.

      Bien à vous cher G.S (Gentil Socialiste)

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    5. Il a vécu par le glaive, il est mort par le glaive.

      RIP, condoléances à la famille, end of story.

      Un type qui menace quelqu'un avec un fusil à pompe pour s'approprier son bien sait quels sont les risques auxquels il s'expose. Ne comptez pas sur moi pour pleurer sur son sort et sur celui de tous ceux qui par lâcheté ou facilité préfèrent suivre la voie de la délinquance et/ou du crime pour assurer leur train de vie.

      Son acte ne méritait certes pas une condamnation à mort dans un tribunal, de toute manière il y a bien longtemps que cette peine a été évacuée et que les tribunaux français collent généralement le minimum à ce genre d'oiseau. Quand on pense que le viol est normalement sanctionné de 15 ans de réclusion criminelle et que la moyenne des peines pour ce crime tourne autour de 4 à 5 ans et que la justice le requalifie souvent en "agression sexuelle" pour alléger les assises, on se dit que quelque chose est pourri au royaume de la justice française.

      Le problème de VOTRE civilisation, c'est qu'elle accorde plus d'attention à la racaille qu'aux honnêtes gens. La barbarie ce n'est pas de buter un voleur armé, c'est qu'un voleur armé puisse s'attaquer à des honnees gens et bénéficier de la compréhension d'une partie non négligeable de la société, sans parler de ceux qui sont censés faire partie des élites et des faiseurs d'opinion.

      Quant à la conception française de la légitime défense, elle est un piège tendu aux paisibles citoyens et à ceux qui sont chargés de les défendre. Je ne saurais trop vous conseiller de vous pencher sur ce qui a cours un peu partout, y compris en Europe plutôt que de rester sur des généralités légères à propos des pays civilisés.

      Il y a peu, en Suisse, un policier a fait usage de son pistolet mitrailleur pour dézinguer un voleur de voiture venu de France et qui fonçait sur lui avec une Audi A8. Il s'est écarté, à tiré une fois la bagnole passée. Le type est mort. Personne pour mettre le flic en examen, pas une ligne d'indignation dans les journaux. Normal.

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    6. Cher Grandpas, on dirait que votre problème de commentaires multiples aille en s'améliorant : je ne les reçois plus qu'en double !

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    7. Elie Arié, c'est vous qui évitez soigneusement de parler d'une partie très importante de ce qui caractérise cette affaire, comme vous le dites.
      A savoir un pays où l'impunité est devenu la règle pour les délinquants, où une partie de la magistrature a manifestement pris fait et cause pour les voyous contre les honnêtes gens, où des multirécidivistes violents se promènent en liberté, où la ministre de la justice ne perd jamais une occasion de montrer sa sollicitude pour les détenus mais devient muette face aux victimes de ceux-ci, un pays enfin où les honnêtes gens ont toutes les raisons de se sentir abandonnés par les pouvoirs publics, et méprisés par une bonne partie de la classe jacassante.
      Voilà votre contexte. Et vous, la seule chose qui vous soucie, c'est qu'un bijoutier menacé au fusil à pompe, et déjà braqué auparavant, ait sans doute excédé les strictes limites de la légitime défense.
      En vérité, si les braqueurs se faisaient tirer dessus plus souvent par leurs victimes, il y aurait beaucoup moins de braquages.
      Ce bijoutier nous à rendu service à tous. Oui, même à vous qui le regardez de haut et le jugez avec condescendance.

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  11. Je découvre que l'on n'a pas le droit de tirer sur un voyou qui s'enfuit avec votre bien après vous avoir braqué avec un flingue.
    Et bien il ne faut pas s'étonner de voir le nombre de braquages en hausse. Et moi-même
    je me laisserais bien tenter par un petit hld up pour payer mes prochaines vacances.

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    1. Avant de passer à l'acte, assurez-vous que la bijouterie que vous visée est tenue par un socialiste convaincu sinon, vous prendriez des risques...

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  12. Ben vu des collines il reste encore pas mal de fachos dans ce pays

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  13. Petit retour pour tirer la leçon des multiples commentaires, lus ici et sur d'autres blogs, sur cette affaire.

    Quand on lit les arguments des vrais soutiens du bijoutier sur les commentaires de différents blogs, une chose saute aux yeux (dont ils ne sont peut-être pas conscients): ces gens regrettent l'abolition de la peine de mort, et estiment qu'il appartient aux particuliers de rétablir ce que le législateur a supprimé: ceux qui prennent la défense du bijoutier et approuvent l'abolition de la peine de mort ne doivent pas être nombreux - s'il y en a, ce dont je doute.

    On est d'ailleurs frappé par leur façon de mentir sur ce que disent leurs contradicteurs : "Ils défendent les délinquants" était justement l'argument ressassé de tous temps par tous les adversaires de l'abolition de la peine de mort ("Que messieurs les assassins commencent", Alphonse Karr, 1808-1890).

    Sans parler du "laxisme socialiste": j'ignorais que toutes les lois en vigueur avait été votées par le PS, tout comme ils ignorent que la loi Taubira sur la liberté probatoire pour les peines inférieurs à cinq ans n'est pas encore votée ni appliquable, et ne concernera que les délits, pas les crimes: elle ne se serait donc pas appliquée, de toutes façons, aux deux braqueurs du bijoutier (un hold-up avec arme est un crime); par contre, dans cette affaire, le seul mis en examen pour homicide volontaire -le bijoutier- n'est pas écroué...Vous avez dit "laxisme"?

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    1. Vous prétendez venir « tirer la leçon des commentaires lu ici et sur d’autres blogs » et dans le même temps vous montrez par vos propres commentaires que vous ne tenez aucun compte de tout ce que vos contradicteurs ont pu vous dire.

      De deux choses l’une, soit vous êtes bouché à l’émeri soit vous avez décidé de faire semblant de l’être. Dans un cas comme dans l’autre je ne vois pas pourquoi je perdrai mon temps à vous faire une réponse circonstanciée. Je me contenterai donc de reproduire ici un commentaire que Robert Marchenoir a posté chez Didier Goux, où la même discussion a eu lieu :

      Cela étant, même aux Etats-Unis, la légitime défense a des limites, et vous n'avez effectivement pas le droit de tirer sur quelqu'un qui est en train de s'enfuir et qui ne présente plus de danger pour vous.

      Merci, cependant, de ne pas jouer au con : si tant de gens soutiennent le bijoutier de Nice, bien qu'il ait (apparemment, d'après ce que nous disent les médias) tiré sur ses agresseurs qui s'enfuyaient, c'est parce que même lorsque la légitime défense est véritablement constituée, selon le bon sens de l'immense majorité des honnêtes gens, c'est toujours la victime qui est poursuivie par la justice, et le criminel qui est excusé.

      Si les gens pouvaient abattre, ou simplement neutraliser, avec l'approbation de la justice, les criminels qui les menacent, les honnêtes gens exaspérés n'en seraient pas à soutenir une victime qui a (peut-être) un peu dépassé la limite de la légitime défense.

      Maintenant, j'aimerais bien que Messieurs les gauchistes, sur ce coup, tiennent compte de la "présomption d'innocence" dont ils nous ramonent le conduit lorsqu'elle concerne leurs amis politiques et leur clientèle plus ou moins bronzée.

      Le frère du bijoutier affirme que celui-ci a tiré de l'intérieur de sa boutique, ce qui va à l'encontre de la purée médiatique suggérant qu'il a poursuivi ses agresseurs dans la rue.

      Est-ce qu'on pourrait avoir, pour Stéphane Turk, la même circonspection que pour les ineffables Zyed-et-Bouna, les explorateurs de transformateurs EDF en faveur desquels la gauche unanime a réclamé, des années durant, enquêtes, sur-enquêtes et post-enquêtes afin que "l'on sache enfin la vérité" et que "justice soit faite" ?

      Ou bien est-ce qu'un bijoutier braqué par des allogènes n'a que le droit d'être diffamé et de se taire ?


      Je termine avec votre remarque sur la peine de mort. Manifestement, pour vous, que nombre de ceux qui soutiennent le bijoutier puissent être favorables à la peine de mort constitue une sorte de réfutation définitive. Si l’on est pour la peine de mort, c’est d’abord que l’on est un semi-dément qui ne mérite pas d’être écouté, et ensuite c’est que l’on est favorable au fait que les particuliers « rétablissent ce que le législateur a supprimé ».

      Qui croyez-vous pouvoir tromper avec ce genre de sophisme ? Qui croyez-vous pouvoir encore intimider avec ce genre « d’argument »?
      Oui, je suis favorable à la peine de mort, trois fois oui. Et non, ce n’est pas pour cela que dans cette affaire, et jusqu’à plus ample informé, je suis du côté du bijoutier.
      Ca vous dérangerait vraiment beaucoup d’accepter d’envisager que, peut-être, vous n’êtes pas le seul sur cette terre à « penser » ?

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