mercredi 22 mai 2013

J’ai survécu !



Un monde sans Internet, sans blogs, sans Facebook, sans mails ! Un monde où la pluie est battante ! Un monde où il fait froid !

Voilà où je vis depuis quelques jours. Il a fallu pour l’atteindre des centaines et des centaines de kilomètres.  Survivre à une telle épreuve paraîtra impossible à beaucoup. Je les comprends. Moi-même, si on m’avait informé des circonstances de ce séjour j’aurais été réservé sur mon pronostic vital. Et pourtant…

Depuis notre arrivée dans les Landes, il est tombé suffisamment d’eau pour transformer de façon durable le Sahel en contrée verdoyante. Le soleil ne s’y est montré que quelques heures, histoire de souligner le fond glacial de l’air. Une erreur de branchement privait notre hôte de connexion Internet depuis un mois et demi qu’il avait emménagé dans son nouveau logis. Le problème s’est trouvé résolu cet après-midi suite à une conversation avec un voisin.

Et me voici relié de nouveau au monde.  Une semaine entière de déconnexion. Un tel retard dans la lecture des blogs amis et de Facebook  me fait craindre de ne jamais trouver le temps de le rattraper. Surtout que demain c’est le retour vers les collines normandes et leur douce moiteur.

Voilà où nous en sommes. Il va falloir reprendre le rythme. Avec prudence. Après un tel sevrage, la sagesse conseille une reprise progressive afin d’éviter une probable overdose.

22 commentaires:

  1. C'est con : moi qui avait justement choisi cette semaine pour écrire mes billets les plus fulgurants…

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  2. Si vous voulez, je peux vous résumer la semaine : Didier et moi avons fait les cons dans les blogs et c'est à peu près tout ce qu'il y a à en retenir.

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    1. On profite de mon absence pour changer de stratégie ?

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  3. J’ai survécu !

    Merde !

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    1. Souhaiter la mort des gens est signe d'une grande âme ! Merci !

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  4. J'étais partie à peu près en même temps que vous.
    Mon voyage devait durer 15 jours : au bout d'une semaine j'étais de retour à la maison à cause du froid, de la pluie et du fait que je n'avais emporté que des vêtements de plein été ou presque.
    On repartira plus tard !

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    1. Vous êtes une optimiste ! Vous croyez vraiment que ça s'arrangera un jour ?

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  5. "J'ai survécu" ! le jour (ou le lendemain) de la mort de Dominique Venner !
    Provocateur !

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    1. Je ne me détermine pas en fonction du suicide de tel ou tel...

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  6. Pas eu de carte postale. Je boude.

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  7. Oui, faites bien attention à vous et bon retour.
    Amitiés.

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    1. Ça y est, je suis de retour. Sans encombre. Merci de votre sollicitude !

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  8. Quel courage!

    Nous aussi avons survécu au fit que vous n'écriviez plus

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  9. Épique, arthurien, titanesque, cyclopéen.

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  10. Oui enfin bon, y a l'retour, l'électeur -pardon- le lecteur assidu aura compris que la moitié seulement du danger est passé.

    Reste à savoir si la piéride -un peu tôt- n'a pas ravagé, outre les bons chou-z-en devenir, la parabole, ou les surmulots le câblage...

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