mardi 23 avril 2013

Dans la série les grands comiques involontaires, aujourd’hui : M. Harlem Désir



Hier matin j’entendis sur ma chère RSC™ M. Harlem Désir, Grand Mamamouchi  de première classe avec mortier au PS (Salades en tout genres) déclarer sans rire que "le mouvement anti-mariage [était] devenu une sorte d'acte fondateur entre la droite et l'extrême droite". Il voulait par cette déclaration fracassante stigmatiser la présence, côte à côte de Me Collard, Député FN (ou assimilé, on ne va pas chipoter) et de députés UMP. En lisant le billet de Corto, j’ai appris qu’il n’était pas le seul à s’en trouver défrisé (ou du moins à souffrir l’équivalent de ce désagrément chez les chauves).

Comme tous les comiques pas drôles, M. Désir a du mal à ne serait-ce qu’envisager que ses pantalonnades éculées ne font plus rire personne. Le coup du « je t’agite le vieil épouvantail de la collusion droite-extrême droite, ça fait toujours un tabac » ne marche plus mais alors plus du tout. Les crédules moineaux qu’il effrayait jadis sont hélas morts de vieillesse ou ont vu leurs yeux se dessiller.  Personne n’est dupe. Le monstre terrifiant n’est qu’un paquet de chiffons et son montreur un marionnettiste maladroit.

Comme tous les gens qui prennent  les rêves du passé pour le nec plus ultra des promesses d’avenir, Harlem n’est plus de son temps et ses radotages lassent. On a envie de lui conseiller de se tenir au courant, d’essayer autre chose, la nouveauté pouvant compenser l’absence de talent. Car il ne s’agit aucunement d’un acte fondateur : au niveau des électorats le rapprochement est déjà largement opéré comme le constatait en pleurant M. Gaël Brustier.

Car quoi qu’en disent  certains blogueurs de gauche et de droite modérée (mais ne sont-ils pas autant de jumeaux monozygotes ?) pour qui, en France,  les élections se gagnent  au centre, leur vision est de plus en plus battue en brèche par la réalité d’une droite qui d’une part se radicalise et d’autre par se fout de plus en plus des consignes qu’aimerait lui imposer la gauche. J’en veux pour preuve ce sondage. On y voit qu’une majorité relative d’électeurs UMP est en faveur d’une alliance avec le FN et que de l’autre côté 68% (ce qui n’est pas rien) verraient d’un bon œil une alliance avec l’UMP. Dans l’ensemble de la population le nombre des favorables à ce genre de rapprochement tombe à 28 %.  Seulement, ce chiffre tient compte de l’avis des électeurs de Hollande et de Mélenchon dont le moins qu’on puisse dire c’est que sur la question il compte pour du beurre.  Est-ce qu’à droite on se préoccupe des alliances du PS alors qu’on sait qu’ils s’entendent avec ceux qui s’inscrivent dans le droit fil de ceux qui ont entraîné les plus grandes hécatombes du XXe siècle ?

Suivre les consignes  de vote de la gauche, avec un FN qui avoisine (et pourrait bien dépasser) les 20 % équivaut pour la droite à rester indéfiniment dans l’opposition. Si on regarde les résultats du premier tour des présidentielles de 2012, on voit qu’en ajoutant les scores de Sarkozy,  du guignol censé représenter le centre et de Dupont-Aignan, on arrive à un total d’à peine 38 % des voix. Ce qui est un peu juste pour une majorité absolue. Sans compter que les voix du guignol se reportent en partie à gauche !  Il n’y a donc, en l’état des choses, qu’un choix possible pour une droite qui voudrait gouverner  localement ou nationalement : celui d’un regroupement.  Il n’y a d’autre option pour une gauche minoritaire dans le pays que de diaboliser la droite qu’ils disent extrême. Seulement, ça marche de moins en moins et M. Désir perd sa salive à prôner une stratégie qui a pu se montrer efficace jadis mais qui, dans les circonstances actuelles et vu l’état d’exaspération que M. Hollande est parvenu à susciter dans les rangs de la droite, n’est plus payante.

Et les états-majors ? Les Copé, les NKM, les Fillon, les Raffarin, et autres UDI, qu’en fait-on ? Eh bien on les comprend : ils se méfient, ils défendent leur boutique face à la concurrence. Seulement, le jour où le choix sera entre une alliance plus ou moins tacite et plus de mandats du tout, faisons confiance à leur sens politique pour réaliser de quel côté leur tartine sera beurrée.

31 commentaires:

  1. Espérons. Mais les Fillon, Borloo,NKM, Raffarin et
    compagnie ne sont que des sous-socialistes. Peut être faudrait il un jour finir par les laisser retourner auprès de leur vraie famille. Ainsi nous pourrions rester entre gens raisonnables et faire alliance avec qui bon nous semble.
    Amitiés.

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  2. Je suis d'accord avec vous et aussi avec NOURATIN.
    Il ne faudrait pas oublier non plus, que Hollande a été élu grâce à 1 million de voix du FN du premier tour qui se sont reportés sur lui au second.

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    1. Je ne l'oublie pas :aucun parti n'est propriétaire de ses électeurs, que ça plaise ou non...

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  3. Le PS n'est sorti de son rôle d'éternel opposant qu'une fois que Mitterrand a pris l'initiative de rencontrer les dirigeants communistes et de discuter avec eux. Ses prédécesseurs à la SFIO - Guy "Tomato" Mollet & Co - ne voulaient pas en entendre parler; c'est à Mollet qu'on doit la célèbre formule selon laquelle "le parti communiste n'est pas à gauche, il est à l'Est". Une fois parvenu au pouvoir grâce à l'apport des voix communistes (et aussi celles du RPR, mais ceci est une autre histoire...), Mitterrand devenu "Tonton" leur a donné le baiser de la mort. Ils quittent le gouvernement en 1984 pour n'y revenir que par la petite porte en 1997.

    Entre tant, "Tonton" a mené, selon certains, une stratégie délibérée de déstabilisation de la droite parlementaire en favorisant l'émergence d'un concurrent à la droite du RPR: le Front National. Cette stratégie semble avoir réussi au-delà de toutes les espérances que pouvaient avoir les socialistes au milieu des années 1980 puisqu'on en est toujours plus ou moins là près de trente ans après.

    Il me paraît aussi tout à fait évident que des politiciens professionnels sans conviction affirmée tels que les susnommés "Fillon, Borloo, NKM, Raffarin et compagnie" n'ont rien à faire à droite des assemblées parlementaires et qu'il est très grand temps qu'ils laissent la place.

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    1. "Cette stratégie semble avoir réussi au-delà de toutes les espérances que pouvaient avoir les socialistes au milieu des années 1980 puisqu'on en est toujours plus ou moins là près de trente ans après."
      Jusqu'ici peut-être, mais on sent que les lignes sont en train de bouger.

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  4. Vous vous en douterez, je ne suis pas d'accord avec votre "analyse politique". Contrairement à ce que pense Nourantin, je pense que ceux qui votent FN au premier tour et à gauche au second soit nombreux (ou alors par rejet du candidat de la droite).

    Le risque d'une alliance avec le FN est de faire fuir les centristes vers la gauche. Vous dites que 51% (de mémoire) des électeurs de l'UMP sont prêts à une alliance avec le FN. Ca veut dire que 49% n'y sont pas prêts et que, probablement, 20% y sont formellement opposés... Ca suffit pour faire perdre une élection.

    Cela étant, au niveau local, des alliances sont forcément possibles mais je pense que l'Etat Major du FN va les refuser : ce n'est pas son but. A chaque fois qu'il a gagné des grandes villes (de mémoire Toulon et Orange en 1995 et Vitrolle lors d'une partielle en 1997), ça s'est mal passé. Je pense donc que l'Etat Major du FN n'a pas intérêt à faire trop de concession à l'UMP.

    Ce qui n'est qu'un avis personnel.

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    1. 80% des électeurs de l'UMP (9,7 millions selon les résultats du 1er tour des présidentielles; donc 7,7 millions) plus 100% de ceux du FN (6,4 millions), cela ferait environ un noyau dur de 14 millions d'électeurs quand même. Pas trop évident que les centristes jouent un grand rôle dans les élections à venir, car ils sont déjà en piteux état. Borloo et Bayrou, combien de divisions ? Je vois plutôt ce qui reste de leur électorat se réfugier dans l'abstention faute d'alternative. N'oublions pas que les prochaines élections générales auront lieu en 2017 (si Hollande est encore président...) et que le parti que vous soutenez et ses représentants auront eu tout loisir de se faire copieusement détester d'ici-là.

      L'état-major du FN, à mon humble avis, saisirait la main tendue de personnalités UMP compatibles. Pas celle de Copé ou de Nathalie Kosciusko-Morizet, bien entendu; mais ils ne sont pas tout seuls dans le bateau...

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    2. @ Nicolas : Si, comme vous semblez le penser "gagner pour gagner" a un intérêt et si votre analyse est juste on peut admettre que vous ayez raison.

      Seulement, quand on voit le fiasco de votre "champion" et l'état d'esprit qui règne en France onze mois baprès une élection due aux mensonges et à la démagogie, on peut se dire qu'il est préférable de perdre avec conviction.

      Tant que le combat idéologique n'aura pas mis hors de combat les "idées" mortifères pour la civilisation de vos amis, il ne servira à rien de gouverner.

      Sur les villes FN, je vous signalerai tout de même que Jacques Bombart a été élu et réélu maire d'Orange depuis 1995 et qu'il vient d'être de nouveau élu député. Il n'est peut-être plus au FN mais je doute que vous le classiez au centre.

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    3. Jacques, arrêtez de parler de mésonge et de démagogie. Si vous ne concevez pas qu'on puisse ne pas être d'accord arrêtez la politique. Sarkozy a été élu sur un travaillez plus pour gagner plus, le plus gros mensonge et la plus grosse démagogie de tous les temps. Cela étant, c'est vous parlez d'électoralisme dans votre billet.

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    4. Avis un peu trop tourné vers le passé ; les temps changent...
      - Paris intra-muros - petite couronne va braquer contre elle toute la banlieue.
      - Dans l'est, la pression va obliger le FN à accepter le pouvoir, donc se normaliser.
      - L'ouest de la France va commencer à sentir la crise. Son vote sera de - en - orienté vers les gds partis
      Le poids de l'électorat centriste va diminuer, il y aura forcément du tangage...

      Amike

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    5. @ Jacques, je me demande justement si l'état d'esprit qui règne en France onze mois après une élection, que nous semblons partager, vous et moi, n'est pas le même que celui de votre interlocuteur pendant les 5 années qui ont précédé.

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    6. @ Nicolas : Votre militantisme vous égare : vous croyez qu'on vote sur un programme (ce qui vous permet de justifier l'adoption de lois ridicules et de vous en réjouir). En fait, l'électeur sérieux (je ne parle pas des girouettes) vote sur des idées. Le "travailler plus pour gagner plus", je l'ai toujours pratiqué. Je ne vois pas pourquoi le simple fait que Sarkozy en ait fait un mot d'ordre lui aurait ôté sa valeur.

      Mais ce n'est pas pour ça que j'ai voté pour lui dès le premier tour (après avoir voté FN au premier (et une fois au 2e) depuis des lustres). J'ai voté pour lui parce qu'il reprenait certains thèmes de droite. Ensuite, il m'a déçu. J'espère qu'il aura compris la leçon et que la prochaine fois ils évitera les erreurs de son premier quinquennat.

      @ Amike : D'accord avec vous : les lignes bougent.

      @ Al West : Les états d'âme de mon interlocuteur ont été ce qu'ils ont été, seulement son champion a battu en 11 mois le record d'impopularité qu'il avait fallu à son prédécesseur 4 ans pour établir. Ça change tout.

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    7. Jacques, c'est votre militantisme qui vous égare. Crachez à droite. Crachez à gauche. Le pire menteur et démagogue n'est pas celui que vous croyez.

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    8. Mais le plus impopulaire des présidents est celui que vous soutenez bec et ongles. Je vous souhaite bien du courage.

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    9. Jacques, ce n'est pas le plus impopulaire. Sarko et Chirac ont été dessous. Pas au bout de 11 moins, certes.

      Vous m'avez l'air en état de panique. Restez calme...

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    10. Il est vrai que je panique. je n'ai pas comme vous l'avantage d'appartenir à un courant qui a le vent en poupe et qui atteint des sommets de popularité.

      Quant à Sarko, s'il lui a ponctuellement été, au bout de 4 ans, plus impopulaire que votre champion, il est ensuite remonté. Le beau François remontera-t-il en septembre quand les gens recevront leur IR ? J'en doute fort. Je crains même que ce ne soit le début de sa fin...

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    11. Il a été élu pour cinq ans. C'est amusant vous me rappelez mes confrères de la vraie gauche en 2008. Des enfants.

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  5. Cette faculté à vouloir rabaisser les gens, en les culpabilisant de s'allier avec la droite éstrème, c'est pathétique. Que de l'idéologie et de la surface.
    Alors que la socialie et son laxisme sont les uniques responsables de toute cette chienlit. Délinquance, chômage, lutte des classes et maintenant lutte des sexes, c'est eux.

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    1. Chirac et ses amis les ont bien aidés aussi en laissant faire et en accompagnant tout ça.

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    2. C'est un peu la même chose pour moi Chirac et la socialie.
      Quand on sait qu'il est une des figures préférées de la droite chez les gôches, on comprend vite à qui on a affaire.

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    3. Chirac, avant sa première élection était jugé fasciste par la gauche qui le voyait ensuite quitter la présidence pour la prison. Cela n'empêche qu'il représentait la "droite modérée". La haine de gauche se déchaine autant en son sein que contre tout ce qui ne lui fait pas allégeance.

      A part ça, les Français étant des girouettes, rien d'étonnant à ce qu'ils aient tourné casaque.

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  6. La vérité c'est que Hollande est mal, très mal, et il aura besoin d'un tas de petits Nicolas un peu bornés pour le défendre.
    La vérité c'est qu'il n'est même plus majoritaire dans sa propre majorité. Il ne fait que 33% chez les écolos, à titre d'exemple, qui se demandent à chaque minute s'ils ne vont pas quitter le gouvernement.
    Il est tout juste majoritaire au PS, ce qui n'empêche pas la fronde des députés socialistes, contre la promesse du non-cumul des mandats. Contre la limitation des dotations, et que sais-je.
    Finalement ce gag du "mariage pour tous" aura été la seule chose qu'il ait pu réussir !
    Mais cette réussite risque de lui coûter très cher.
    Regardez comment ils sont tous énervés à l'Assemblée. Valls et le copain de Cahuzac dont je ne me souviens plus du nom, gueulaient leurs réponses aux députés comme des sourds. Chacun aurait bien eu besoin d'un suppositoire de Lexomil !
    Je ne voudrais pas faire trop de peine à Nicolas, lui qui vient de gagner son bâton de maréchal chez le Capitaine de pédalo, mais ça sent quand même le roussi, qu'on le veuille ou non.

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    1. Ben non. Il reste quatre ans. L'UMP est perdue. Voir le billet de Jacques. Sortez un peu.

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    2. @ Nicolas : L'UMP n'est pas perdue : il lui suffit de tenir compte de la réalité et de se débarrasser de ses éléments "modérés" pour rebondir. C'est ce qui inquiète certains à gauche et les pousse à s'indigner (une des rares choses qu'ils sachent faire).

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    3. Jacques : non. Plus l'UMP se radicalise plus on jubile. On s'indigne pour rigoler. Plus la droite est à droite plus la gauche a des chances de gagner.

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    4. Dans vos rêves, je n'en doute pas. Dans la réalité, je crains que vous ne vous trompiez. L'avenir nous départagera. Il nous a déjà départagés : le 27 avril 2012, je prévoyais à quel point il serait difficile pour M. Hollande de gouverner. Je ne me souviens pas que vous ayez été de cet avis à l'époque...

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    5. Jacques ! Prenez du recul ! Hollande n'a aucun mal à gouverner. Il a la majorité absolue et vient de faire passer le mariage pour tous.

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    6. Décidément, votre humour est irrésistible !

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    7. Il n'y a pas d'humour ! Vous vous enfermez dans un raisonnement délirant. Ça m'amuse.

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  7. Laissons les thuriféraires et autres idolâtres du "Hollandais chuteur" leurs moments de gloire, nous verrons en 2014 ce qu'il se passera.

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