samedi 11 août 2012

Un pseudo ? A quoi bon ?


Sauras-tu reconnaître quels sympathiques blogueurs se cachent sous ces masques ?



Il paraîtrait de règle de ne s’exprimer sur le Net qu’affublé d’un pseudo. Une sorte de masque. Qui protègerait. Qui de quoi ? Il y aurait donc danger ? En démocratie ? Les innocents bavardages qu’on y exprimerait pourraient attirer sur leurs auteurs les foudres de quelque obscur pouvoir ? Mettre en péril famille et entourage ?  La Guépéou et la Gestapo rôderaient-elles sur le web afin d’assurer le remplissage de leurs camps d’extermination ou de rééducation ?

A moins qu’on ne craigne des représailles individuelles ? Des opposants à nos "idées" qui viendraient mener à domicile leur petite épuration personnelle ? On serait en guerre civile ?  Ce qui se dit sur les blogs, tout le monde s’en fout. Et puis les abrutis, ou du moins ce genre d’abrutis, lisent-ils ? Les blogueurs parlent aux blogueurs et les gauchos ne cassent du facho (et vice-versa)  que dans leurs rêves fous…

Je m’exprime en mes prénoms et noms réels. Ne serait-ce que parce que si les vautours totalitaires survolaient  la toile et qu’ils avaient le moindre pouvoir, il ne leur faudrait que quelques secondes pour retrouver sous le masque la véritable identité de leur proie, la localiser et leur offrir un aller simple pour Pitchipoï ou le Goulag ! Quant aux individuels, ils ont tant d’autres chats à fouetter…

Il se trouve par ailleurs que je crois un tout petit peu en la démocratie. Je sais, ça paraît ridicule à certains, mais j’y crois. La démocratie implique un minimum de droit à a libre expression. Tant qu’on ne m’aura pas prouvé que la libre expression consiste seulement à hurler avec les loups, je continuerai d’y croire. Quand on m’aura prouvé que, dans mon pays, il n’est permis que de s’enthousiasmer pour ce que je rejette et que ce que je pense être bon pour lui ne peut plus s’exprimer que me restera-t-il ?

Je refuse également  de passer pour un de ces cloportes qui, cachés derrière un écran, prendraient je ne sais quelle revanche de je ne sais quelle frustration et clameraient à haut clavier ce que leur veulerie les pousse à taire. Dans la vraie vie, je suis comme ici : si la conversation vient à rouler sur certains sujets, j’en dis ce que j’en pense. Que ça plaise ou non.

Je lis ici ou là que le pseudo protège les proches, la vie privée. Pourquoi pas leur sécurité physique et leur liberté ? Quand de tels guignols ne font que ressasser à longueur de pages ennuyeuses le catéchisme de la bienpensance, à part se voir décorés d’une médaille, on ne voit pas bien ce que leur audace pourrait leur coûter…

Certains ont souffert sous la dictature sarkozienne. Dans le maquis du net, ils ont pris des risques inouïs. Ils ont sauvé ce qui pouvait l’être d’une France mise à sac. Tristes clowns ! Que feraient ces lâches héros si l’ombre d’un réel danger les menaçait ?

A part quelques  schizophrènes , paranoïaques ou  mythomanes je ne vois pas qui peut avoir de bonnes raisons d'utiliser un pseudo. Si vous trouvez des justifications d'y recourir, n'hésitez pas à me les communiquer bien que pour moi il soit trop tard.

38 commentaires:

  1. J'exerce une profession qui n'est pas compatible avec mon activité de blogueur...Pardon, Sniff!

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  2. J'ai reconnu les blogueurs qui portent ces masques, sur l'image : il s'agit de Rosaelle et de l'amiral Woland ! Pour Rosaelle, je suis bien content d'apprendre qu'il s'agit d'un masque.

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  3. Excusez-moi, Jacques, mais je ne vois guère où est le problème ?
    Ceux qui veulent écrire sous leur nom, le font, et ceux qui, comme Narcissus préfèrent le faire sous pseudo, ne me dérangent en rien.

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  4. Je commis l'erreur d' écrire sous mon nom et prénom ainsi que de joindre mon adresse mail, mal m' en pris, même si les menaces ne sont que virtuelles, on peut trouver très facilement l' adresse d'une personne, on trouve tout sur le net.

    Si chez, on ne risque rien sur certains sites où je ne vais plus, ce ne pas la cas.

    Et puis j'aime bien mon pseudo car grâce à lui, j'ai le droit à toutes sortes de qualificatifs tous plus adorables que les autres.

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    1. Je n'ai jamais eu le moindre problème. Allez savoir pourquoi...

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    2. J'aime beaucoup vos sous-entendus que je mérite amplement mais dans ce cas précis, il n'en était rien.

      Il s' agissait simplement au début d'un échange sur le conflit entre Israël et les palestiniens.

      L' autre intervenant n' appréciait pas mon soutien inconditionnel à l'une des parties.

      Toujours les m^mes personnes beuglant toujours les mêmes menaces.

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  5. Jacques, cherchez "Jacques Étienne" dans Google. Il est fort peu probable que vous tombiez sur votre blog (je ne sais pas, je n'ai pas essayé). Cherchez mon nom, par contre, vous tombez sur mes blogs. C'est ce que j'aurais voulu éviter (notamment à cause des collègues de travail). Je ne suis pas anonyme mais j'ai peur de Google.

    D'autres ont réellement besoin d'anonymat parce qu'ils occupent des postes "importants".

    Mais c'est vrai que beaucoup se prennent un peu trop au sérieux (au moins 80% des totalement anonymes). En plus, ils sont pour la plupart probablement hors la loi.

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    1. En général, on tombe sur un député belge. Ce qui, sur FB, m'a valu pas mal de demandes d'amitié.

      Votre ancien pseudo était pour le moins facile à percer !

      Qu'entendez-vous par hors-la-loi ?

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    2. Quand on crée un blog, il est obligatoire de déclarer sa vraie identité (ce qui n'empêche pas d'utiliser un pseudo : seul votre hébergeur connaît vos coordonnées).

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  6. anecdote: il y a quelques années alors que j avais une négo pointue à mener avec 1 fournisseur. la veille du RV, j ai recherché sur le net si je trouvais des infos sur mes interlocuteurs. J ai donc tapé leurs noms. Je suis tombé sur le skyblog d'une des négociatrices adverses qui déblatérait méchamment sur ma boîte et mettait plus bas que terre les acheteurs que nous étions. la conne !

    Le lendemain, de manière subtile, je fis état de ce que j avais lu.

    Qui a gagné la négo selon toi ?

    depuis ce jour là, c'était en 2001, je me dis que l'anonymat et le pseudo sont des prérequis au regard de la vie professionnelle.

    Après pour le reste, chacun fait comme il veut. et qui veut passer outre le pseudo, c'est tt de même assez facile pour quelqu un " d'outillé " de trouver l identité d'un blogueur. N'ais-je point reçu, à mon vrai nom , quelques insultes, menaces...si

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    1. La solution consiste selon moi à éviter de trop se répandre sur le Net...

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  7. ...mais j’y crois. La démocratie implique un minimum de droit à la libre expression
    Et dès qu'un commentaire fait allusion au nombre importants de...dans les cadres du PS vous le censurez.
    Laissez moi rire (jaune).

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  8. Quelles raisons malsaines un internaute peut-il avoir de se choisir un pseudo ? D'abord, un pseudo est une manière d'être anonyme sans l'être tout à fait. Vous pourriez, Jacques, avoir choisi de vous appeler Wolfgang de Santa Cruz et être tout de même Jacques Étienne, parce que vous publieriez des informations et des photos réelles. Ce type d'anonymat est différent de celui de l'activiste qui ne publie rien sur lui et de son environnement, dont on ne sait même pas s'il est chèvre ou brebis, jeune ou vieux. Entre un Ygor Yanka et un Léon, il y a une différence. Deux pseudonymes, mais moi je publie des photos de moi-même, de mon lieu de vie. Léon, rien. S'il habite Tourcoing ou Sète, on l'ignore. S'il est roux, chauve ou gros, on ne le sait pas. En un sens il est con, mais il n'est pas bête.

    Pour ma part, je possédais déjà un pseudo littéraire avant l'invention d'internet et je n'ai jamais écrit sous mon nom et ne le ferai jamais. C'est mon choix démocratique et je ne veux pas que ceux ou celles qui se sont moqués de mes prétentions littéraires voici 25 ans puissent se targuer à présent de bien me connaître et d'avoir toujours cru en mon talent.

    On peut choisir un pseudo pour ne pas être emmerdé par les "copains d'avant" qui tiennent absolument à vous rappeler combien le nez écarlate de M. Poignet, le prof d'histoire, vous faisait marrer en classe et à vous faire savoir à quel point la petite Lepied, pour qui vous en pinciez à 12 ans, est devenue grosse et immonde, à plus de 50 ans. On peut choisir un pseudo pour raison familiale. Si j'étais sur Facebook sous mon nom, ce n'est pas 90 mais 230 amis que j'aurais, dont la moitié d'anciens copains et de neveux ou nièces que je n'ai jamais vus et qui se distinguent par une volubilité adolescente, des propos vides de sens mais hautement toxiques orthographiquement parlant, qui tiennent à vous faire aimer tel chanteuse géniale en postant de suite dix vidéos de ladite chanteuse entourée de nègres dansant. On peut choisir un pseudo pour éviter de se retrouver entre collègues en dehors du boulot, parce qu'entre votre neutralité d'opinion au boulot et vos idées réelles, existe un écart important. Vous n'avez pas toujours envie que votre patron sache que vous approuvez modérément la politique migratoire de votre pays, l'activisme des gays, les campements de Roms, la douce physionomie de Normal 1er et autres langueurs sociétales.

    Derrière un pseudo, on ne se cache pas forcément. On est prudent et discret. La mémoire du Web est immense et on ne peut dire à quel régime politique nous sommes promis, sans compter que ce nouvel emploi si important pour vous pourrait vous passer sous le nez à cause d'une opinion un peu "rough" que vous avez émise voici 7 ans dans un forum (avec votre photo en avatar) et que votre ex-futur patron ou son bras droit armé a eu le bol de découvrir en deux clics.

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    1. D'accord avec vous sur le fond.

      En tant que prof, j'ai eu de nombreuses demandes d'amitié venant d'élèves (avec ou sans pseudo).Il suffit d'ignorer.

      Pour les dangers, le député belge me couvrait...

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    2. Rien à rajouter, sinon que vous avez résumé ma pensée mieux que je ne l'aurais fait.

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  9. Personnellement, je ne vois aucune raison valable d'utiliser mon nom patronymique. Ce n'est pas par peur, bien sûr et de toute façon avec l'adresse IP on vous retrouve sans difficulté aucune.
    Pour moi, c'est plutôt une question de pudeur.
    Amitiés.

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  10. Utiliser un pseudo me paraît évident quand on est encore dans la vie active, mais aussi quand, retraité, on habite un tout petit village où on ne peut se permettre de se fâcher avec quelqu'un...
    Mais chacun fait comme il le sent...

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    1. Vue la manière dont on vote dans mon village, je me ferais plutôt des amis... Et puis je ne compte pas me présenter aux élections...

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  11. "Il se trouve par ailleurs que je crois un tout petit peu en la démocratie. Je sais, ça paraît ridicule à certains, mais j’y crois. La démocratie implique un minimum de droit à a libre expression."

    Ceci explique parfaitement votre position "idéologique" quand à l'utilisation d'un pseudo, en n'en utilisant pas vous "défendez vos idées" et tout le monde ne les partage pas forcément, il n'y a donc aucun mystère a élucider.
    Je ne crois pas en la démocratie ni en la confidentialité du web (vous connaissez mon IP du fait même de ce commentaire) mais l'utilisation d'un pseudo protège quand mêmes des imbéciles les plus primaires.

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    1. Personne ne m'ayant jamais agressé je n'ai pas ressenti le besoin de me protéger. C'est d'ailleurs pareil dans la "vraie vie". Allez savoir pourquoi ...

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  12. Quand bien même les services de renseignements officiels, les racailles et les gôchistes de chez Sud savent qui je suis, vu que j'assume aussi des activités non virtuelles,
    Je ne me verrais pas affronter les services de l'état seulement armée de mon mandrin et mon couteau,
    Pour le reste leur lâcheté fait qu'ils s'en prennent pour l'instant à ma voiture,
    Quant aux syndicalistes, ils sont connus pour envoyer des dossiers diffamatoires à vos employeurs.

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    1. Syndicat S.U.D, Solidaire.Unitaire. Démocratique, des dissidents de la C.F.D.T très politiquement à gauche voir du côté du N.P.A, en gros des soviets!

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    2. Il est vrai que ce genre d'attaques peut être dangereux. C'est surtout de l'État dont il faut se méfier : plus il est puissant moins on peut se défendre de lui (même armé !).

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    3. Serait-ce "de l'État dont il faut se méfier", "de l'État qu'il faut se méfier", ou bien "l'État dont il faut se méfier" ? Cher Jacques, je ne vous le cache pas : ça pose un souci, je le dis sans malice -tout au plus une pincée d'espièglerie.

      Allez zou, je retourne à mes taupes, et à la vigne vierge qui se castagne avec la glycine. Quelle vanité de tenter quelque ingérence dans la guerre que se livrent sans pitié le liseron et les rosiers (malheureusement, et n'y voyez nulle métaphore, l'invasion est, là encore, imminente si l'on n'y prend garde).

      Amicalement.
      Al.

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    4. A moins, cher Al, que ce ne soit de l'état dont auquel qu'il faut se méfier. En fait, la formule C'est de l'état qu'il" est recommandée. Toutefois "Le Bon usage" tolère la forme que j'ai employée. Un article complet (à lire jusqu'au bout) en traite : http://www.langue-fr.net/spip.php?article230

      Bonnes chasse à la taupe et ingérence !

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    5. J'en reviens. Si vous saviez ce que j'ai ingéré !!! Quant aux taupes, qu'elles reposent en paix (désormais).

      :-/

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  13. Pour conclure je dirais : qu'on écrive sur internet, sous son nom propre ou sous pseudonyme, d'une certaine manière, on le fait toujours à ses risques et périls !

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  14. Jacques, certains gardent aussi l'anonymat pour ne pas gêner leur famille.
    Le monde est petit et en ce qui me concerne je n'aimerais pas qu'on cherche éventuellement des poux sur la tête de mes fils en leur demandant si par hasard, la nauséabonde sur laquelle "on" est tombé en bloguant n'est pas leur mère.
    Mon petit dernier en particulier a commencé une carrière qui paraît prometteuse, dans un milieu gauchiste dans lequel il a su resté discret sur ses idées : il n'aurait le choix si on faisait un lien quelconque entre lui et la réacosphère que de me (et de se) renier ou de changer de boulot. Il a vu ce qu'il advenait des "jeunes talents" dont les idées choquaient le beau monde.
    Croyez bien que si ça ne tenait qu'à moi, j'aimerais bien jouer ma " christine Tasin" : ça me démange.

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    1. « Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il vient à perdre son âme ». Mat 16/26

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    2. Là aussi, voilà qui rejoint ma pensée : pour ma part, je pense plutôt à mes petits-frères, qui n'ont point tous encore l'âge d'assumer les pensées parfois malodorantes de leurs aînés. Surtout dans leurs écoles publiques...

      Et quand l'âge, le courage et la capacité d'assumer leur vient, ils le font, et j'en suis heureux.

      Je pense également à ma femme, moins solide des épaules que moi, qui pourrait souffrir de mes positions dans son boulot : elle est instit'...

      Et bientôt je l'espère, ce sera en effet aussi à mes enfants que je penserai :)

      (Oui, tout ça pour dire que vous avez raison, m'dame Dixie :)

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  15. Oui bien sûr, mais il s'agit là d' un argument pour des gens admirables...
    Là, j'attendais plutôt un "justification admise"..., mais tant pis pour moi.

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  16. Justification admise, je plaisantais : il faut bien vivre...

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  17. Bah quoi? C'est mon vrai nom et je le vis plutôt mal.
    Me demande si je vais pas prendre un pseudo d'ailleurs...

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