lundi 13 août 2012

Nouvelles du jardin


Récolte du 12 août 2012


Par milliers (ou presque), des MP m’arrivent, réclamant à cor et à cris que je parle de choses sérieuses comme mon jardin. Il est vrai qu’à une époque où le futile attire plus que l’austère ce blog a la particularité de mêler fondamentaux,politique et âneries ordinaires.

Eh bien, je dois dire que le moment des récoltes est venu. Les patates sont rentrées. Les derniers pois ont été cueillis. Tous les deux jours s’impose la corvée de cueillette des haricots verts. Je les veux très fins. Hélas, le haricot est fourbe et à mon sens témoigne du désintérêt de notre Créateur pour l’humain. Je m’explique : profitant de leur couleur quasi-semblable à celle des feuilles de la plante et de leur  aspect filiforme, certains haricots se cachent dans les feuilles ou se confondent avec les tiges afin de survivre. Si bien qu’au lieu d’un haricot bien jeunet, vous vous retrouvez avec un gros, bien moins délicat. Et que vient faire l’indifférence divine là dedans ? Eh bien si Dieu avait voulu que nous cueillions pois et haricots sans problèmes il les aurait fait rouges.

Comme on le voit sur la photo que j’ai prise hier matin, en plus des haricots est venu le temps des tomates (la plus grosse, une « cœur de bœuf » pesait 600 g !) et  des courgettes, qui s’épanouissent sous la serre. Sont arrivés à maturité des poivrons que je laisse sur la plante en attendant de les cuisiner farcis.

L’opération anti-piéride ayant porté ses fruits, les pommes des choux  grossissent tandis que les poireaux, eux aussi, se développent, promesses de plantureux pot au feu…

Les flageolets vont leur petit bonhomme de chemin. Seront-ils à point quand le voisin me cédera le traditionnel demi-agneau d’été ? Certaines questions taraudent…

Le problème est que la consommation ne peut suivre la production. Nous avons beau manger des légumes frais à chaque repas, il en reste toujours. Le congélateur de 300 litres pourrait constituer une solution mais congelés les légumes sont bien moins goûteux au point qu’ils ont tendance à y rester faute d’enthousiasme.

La vie, quoi qu’on en fasse n’est pas simple.

16 commentaires:

  1. Il en est des haricots comme des femmes qui se cachent sous le maquillage pour paraître plus jeunettes.
    Heureusement pour elles, les hommes comme les jardiniers sont faciles à leurrer.

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  2. les poivrons, une fois blanchis deux minutes, se conservent très bien à l'huile d'olive ou au vinaigre avec des aromates

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  3. Il ne vous reste plus qu'à retourner ua marché pour vendre
    l'excédent de production.
    Amitiés.

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  4. Du coup vous avez une idée du nombre de jours qu'une récolte vous permet de tenir?

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    1. Non. Disons qu'en été je me gave de légumes frais. J'évite de plus en plus de stocker...

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  5. Jacques Étienne, le jardinier qui donne des ailes aux grosses légumes.

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  6. 800 grammes, il s'agit peut être d'une tomate coeur d' éléphant.

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  7. Une bien belle assiette. On en mangerait.

    Je suis jalouse de votre persil. Chez moi, il reste chétif et pauvre sans que je pavienne à trouver une explication. Oui, je fais tremper les graines, oui j'enrichi le terrain, oui j'arrose suffisamment,...

    Pour ce qui est du haricot, il est vrai qu'il est fourbe. Pas plus tard qu'il y a 1 heure, en pleine séance d'arrosage, j'en ai débusqué une dizaine bien planqués au ras du sol, qui ont échappé à ma folle cueillette de ce matin. Curieusement c'est souvent ceux situés au plus bas qui m'échappent. Tant pis pour eux ! Ils finiront en salade.

    Tout comme vous, mon plaisir de jardinière n'est pas de stocker mais de consommer les fruits et légumes le plus frais possible. Dans la mesure du possible, je pratique le concept "du jardin à l'assiette" quand ce n'est pas "du jardin à la bouche" réservé aux tomates-cerises.

    Et puis, si les récoltes sont trop généreuses, pas de problème, la famille et les amis s'en occuperont.

    NB pour grandpas : Le Monsieur il a dit 600 gr...ce qui est déjà beau.

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    1. Soyez la bienvenue ici, Cyrielle !

      je n'ai aucun mérite pour le persil : il pousse où ça lui chante dans le potager au milieu de mauvaises herbes.

      Vos notations sur les haricots planqués au ras du sol prouvent que nous souffrons de cette même plaie que constitue la traîtrise haricotière.

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  8. Des petits pois frais…
    Il faut juste faire pousser les pigeons qui les accompagnent très bien.

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    1. Le problème est que le pigeonnier, arbre délicat, supporte mal le climat des collines.

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