mercredi 30 mai 2012

Nouvelles du jardin


Mon dessert de midi, en direct de la serre



C’est bien beau de parler d’Hemmour ou de Zollande, mais pendant ce temps le travail au jardin n’avance pas. Il faut dire que depuis le début de l’année, entre les travaux de l’étage, un temps pourri rendant la terre difficilement labourable et depuis une semaine une canicule à pas foutre un Breton (fût-il Normand d’adoption) dehors, jardiner n’était pas évident.  Et pourtant les choses ont avancé. Hier, par exemple, au péril de ma vie, j’ai fini de labourer un carré où, si tout va bien, dès cet après-midi je planterai des choux de Bruxelles et d’ailleurs ainsi que des poireaux. A ce propos, force est de constater que qui dit chou dit piéride. Or les piérides sont déjà arrivées. Pas plus tard qu’hier, j’ai vu deux de ces infâmes créatures copuler sur la pelouse ! Sans la moindre pudeur ! Il naîtra de cette union d’horribles larves ravageuses de choux. Or de choux, il n’y a point. Leurs petits seraient -ils voués à une mort certaine ?  Je ne peux que l’espérer.

A part ça, sous la serre murissent des fraises (voir l’image ci-dessus), croissent des tomates, des poivrons, des courgettes, des aubergines et, dans des dizaines de petits pots des pétunias et  des œillets d’inde qui bientôt garniront les jardinières des fenêtres.  En plein air, poussent pommes de terre, haricots verts et flageolets,  petits pois, fèves et fraises encore.

Si les allées sont envahies d’’une jungle d’ivraies variées et d’aucun bon grain, on peut espérer que d’ici quelque temps, l’ensemble du terrain labouré, je pourrai les éradiquer.

Côté fleurs, les rosiers grimpants se couvrent de roses rouges, les derniers iris jaunes provoquent l’admiration des passants, les ancolies dressent fièrement  leurs petites têtes plissées, les bouquets des hortensias sont prometteurs, les pousses de dahlias apparaissent, les lupins s’épanouissent, les géraniums-lierres  fleurissent, des dizaines d’espèces dont j’ignore ou j’oublie jusqu’au nom  en font autant. Tout cela concourt à faire du printemps la plus belle des saisons.

Les arbres fruitiers croissent, mais les fruits ne passeront pas la promesse des fleurs. Plantés l’an dernier, ils sont encore bien jeunes. Si cinq ou six cerises parviennent à maturité, ce sera déjà bien. Pour les prunes ce n’est pas fameux non plus. Trop tôt pour se prononcer sur l’obtention de pommes. Seules les framboises s’annoncent en grand nombre.

Voilà où nous en sommes ! Le cycle des saisons se poursuit avec ses hauts et ses bas. Pas grand changement en somme.

9 commentaires:

  1. Et vos enclumiers se portent ils bien ?

    Vous faîtes donc pousser des fraises de serre et non des bois, jusque dans vos cultures, vous rejetez notre " Moi je président", alors vive vous!

    J' apporte la crème fraîche ou la chantilly.

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    1. Trop tard, Grandpas : j'ai tout mangé. Elles étaient délicieuses avec juste un peu de sucre !

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  2. Sachez qu'il n'y a que deux saisons : l'hiver et l'été.
    Alors la ramenez pas trop avec votre printemps, s'il vous plaît.

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    1. Hop hop hop, si, pour un Breton, le printemps existe bel et bien.
      L'été, en revanche... disons que c'est sujet à caution.

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    2. Je plussoie Ronan. Ici , à la presque frontière bretonne, l'été est une notion un rien douteuse.

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  3. Pour la pieride, vous devriez demander à Alain Baraton, sur la RSC le samedi à 8h15 et le dimanche à 8h45 : il trouvera, j'en suis certain, une essence à vous proposer, que le parasite préférera aux choux, ou alors une astuce ludique ou écolo pour vous en débarrasser.

    Je me suis pour ma part amusé à essaimer d'adorables vergerettes après m'être niqué le dos et les mains à faucher, débroussailler et nettoyer quelques allées et berges de rivière. D'ailleurs, auriez-vous remarqué une forte propension des orties à piquer à distance ? Je ne les ai pas touchées mais on aurait pu lire en braille sur mes bras, après les-dites séances de fauchage -à la faux et à la débroussailleuse, la bien nommée Attila.

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    1. Je n'ai pas besoin de Baraton : le paysan dont j'ai acheté la maison m'a donné la recette. Il faut couvrir les choux d'un certain type d fougères qui dissuadent la piéride.


      L'ortie, comme le socialiste, est un redoutable animal : on pense l'éviter mais il vous blesse.

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  4. Malheureux ! Ignorez vous donc que la piéride est désormais une espèce protégée, au terme d'une clause secrète figurant dans l'accord PS-EELV?
    Cessez immédiatement votre massacre et allez donc acheter vos choux avec vos sous chez le pitit maraîcher bio le plus proche de chez vous. Ainsi vous soutiendrez la consommation et le bio, ce qui vous vaudra sûrement un bon point et une image de la part de notre excellent gouvernement.
    (Zut, aurais-je à nouveau parlé de politique?)

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    1. Protégée ou pas, j'agirai ! On est un héros ou on ne l'est pas !

      Quant à l'agriculteur bio, j'ai une formule : 50% de baratin, 49% de vers et le reste de salades !

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