lundi 2 avril 2012

Ça me passera...




J’ai écrit ce texte hier soir. Il faut croire que ma muse vespérale broie du noir. Je le publie quand même.

On a beau se draper dans un cynisme humoristique de bon aloi, on a beau avoir pris le maquis depuis des années pour s’éloigner des villes où les batailles se perdent, on a beau se répéter, façon méthode Coué,  que le pays finira bien par se réveiller, il y a des jours où on désespère.

Parce que la machine à décérébrer fonctionne en permanence. Parce que, comme s’il ne suffisait pas qu’on nous envahisse, on endoctrine nos faibles d’esprit à considérer cette invasion comme je ne sais quelle chance. Parce qu’il y en a d’assez fous pour en venir à considérer le poison qui les tuera comme un élixir de vie. Parce que dire ce que nous sommes n’est même plus toléré. Parce  qu’après chaque couleuvre forcée dans nos gosiers on exige que  nous en réclamions une nouvelle. Parce que de tristes  imbéciles croient se hisser à un niveau supérieur en niant leurs racines.

Il y a des jours où l’on a mal à la France. Je ne parle pas du pays des  « drwadelôm », d’un pays éphémère, à peine bicentenaire sans décompter les éclipses. Je parle du pays millénaire  des cathédrales et des abbayes, du pays de Chambord et de Versailles, de Chartres et de Reims, et de tant d’autres joyaux plus modestes qu’aucune couronne ne saurait porter tant ils sont nombreux, beaux,  légers de style et lourds d’histoire. Je parle d’une langue, d’une littérature, d’une architecture, d’une civilisation, pour tout dire, rarement égalée et sur laquelle des hordes de sauvages viennent essuyer leurs pieds sales  avant de nous réclamer ce que nul ne leur doit.

Oui, il arrive que j’aie mal à la France. MA France. Qui n’est pas un parking pour vagabonds en transit mais lieu d’enracinement, qui n’est pas centre d’accueil pour les SDF de la terre mais demeure héritée.

Il arrive que je ne sache plus vers où me tourner tant ma boussole me semble n'indiquer que le néant.

73 commentaires:

  1. Ouais, y a des soirs comme ça… Je le sais : j'en ai aussi…

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  2. Et vous avez bien raison de le publier "quand même", ce billet. Je bisse et plussoie à votre pénultième alinéa.

    Amicalement.
    Al.

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  3. Tout pareil. Et moi j'y ajouterais encore le socialisme rongeant, la mentalité d'assisté inculqué par l'Etat-providence, l'aplatissement congénital devant la puissance publique.
    C'est dire si je suis ordinairement à la fête...
    Mais, sacrénom! j'espère bien mourir les armes à la main.

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    1. Oui, ne pas se laisser abattre ou alors les armes à la main. Quoique ma nature me pousse plutôt au pacifisme, ce qui, pour un réac nauséabond, est pour le moins paradoxal vu que la norme de ces créatures immondes est, si j'ai bien suivi, d'être assoiffés de sang.

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  4. Beau texte.
    Ecrit par la même personne qui disait "Je me déciderai dans l'isoloir".
    Citation d'un certain Jean-Marie "La première chose qu'on devrait réimplanter dans ce pays, c'est une usine à couilles".
    Vous pensez que tout cela est dû au hasard, alors que la cohérence globale devrait vous sauter aux yeux.
    Citation d'Alain Soral "prise individuellement, chaque fourmi fait n'importe quoi".
    Donc il n'y a pas de complot.
    Mais chaque fourmi travaille en fait pour la fourmilière.
    Donc il y a un complot.
    Je ne suis pas anti-fourmi, je suis anti-fourmilière.
    Ce n'est pas parce qu'on est paranoïaque qu'on n'a pas d'ennemi.

    Si on me force à choisir, je suis du côté des fourmis qui bâtissent des cathédrales parce que j'aime les orgues.

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    1. Eh bien moi, je dois être une "anti-fourmi" congénitale, puisque mon jeu, quand j'étais petite, était de couper le derrière des fourmis qui processionnaient au pied des murs.

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    2. La profondeur de vos réflexions me surprendra toujurs, Mildred. Comment se fait-il que vous n'ayez toujours pas trouvé de pétrole ?

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    3. @ Jazzman : La contradiction n'est qu'apparente : ma question est "Que serait le vote "utile" ou au moins le moins inutile ?" Exprimer par un vote de protestation (j'ai du mal à adhérer à certaines thèses courantes d'un certain parti) que je suis mécontent et que certains problèmes ne m'apparaissent pas comme secondaires ou inexistants ou faire en sorte que le candidat de droite soit bien en avance sur le "normal" afin d'hypothéquer les chances de victoire de ce dernier ?

      Votre métaphore de la fourmi et de la fourmilière est habile. Je pense qu'elle reflète une certaine réalité et que son gouvernement se trouve aux États-Unis.

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    4. La métaphore est à l'origine dans "Gödel Escher et Bach" de Douglas Hofstadter, mais il ne l'applique à rien en particulier.

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    5. Effectivement, le centre de la fourmilière est aux Etats-Unis, depuis le début du XXème siècle quand le centre du pognon est passé du charbon au pétrole et que les petites fourmis noires ont émigré d'Allemagne aux E-U.
      Cela dit je ne fais pas de distinction entre les différentes fourmis, fourmis rouges protestantes ou maçonnes qui composent la fourmilière.

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    6. Je comprends, jazzman, que la "profondeur" de mes réflexions vous surprenne.
      Mais que voulez-vous je suis beaucoup moins douée que vous pour accaparer les métaphores des autres.

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    7. Même pas mal (j'ai cité mes sources).

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  5. Votre texte est très beau et c'eût été un crime de ne pas le publier.
    En même temps que je suis frappée par le désenchantement, pour ne pas dire le désespoir, qu'il manifeste, je suis obligée de constater que moi-même il m'arrive d'avoir ce genre de pensées et mes amis aussi.
    Si bien que je finis par me demander, si ce ne sont pas des sentiments partagés par tous les gens arrivés à un certain âge, à toutes les périodes de notre Histoire, depuis qu'on a arrêté de construire des cathédrales ?

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    1. Merci d'apprécier ce texte mais je crains , Mildred de ne pas partager votre avis. Je suis peu adepte des regrets sur je ne sais quel âge d'or. Ce qui m'ennuie c'est d'entendre à longueur de journée des quasi-fous m'expliquer que la meilleure façon de marcher c'est encore de le faire sur la tête sans que grand monde ne réagisse.

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  6. C'est vrai Jacques, on essaie de rire mais derrière le masque on a les larmes aux yeux.
    C'est d'ailleurs une des causes essentielle de l'aveuglement volontaire de nombre de nos contemporains : ils savent trop bien que la vérité est affreusement démoralisante.

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    1. Oui, de même qu'il y a des gens qui votent pour celui qui a le plus de chances de gagner, histoire de n'être pas déçus, d'être dans le camp des vainqueurs.
      La lucidité, et le courage de l'assumer, se paient fort cher, quand même.

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    2. @ Dixie : C'est en effet souvent navrant. Je n'ai même pas votre optimisme : je crains que, faute d'une réflexion élémentaire, beaucoup de gens ne prennent les âneries dont on les bassine pour argent comptant.

      @ Marco "Jumping on the band wagon" m'a toujours paru une attitude profondément stupide. Cependant quand on voit les scores annoncés pour Mélenchon, on voit que bien des français ont cette manie...

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  7. Tout ce qui est ici vient de nos ancètres qui se sont
    donné beaucoup de mal pour le créer, le faire vivre et
    le faire durer. Alors, ce que nous sommes en train de
    faire, c'est comme si on leur crachait à la gueule, à
    nos ancètres.
    Y a vraiment pas de quoi être fiers.
    Amitiés.

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    1. Ce n'est pas ce que NOUS faisons. C'est ce que des imbéciles manipulés par des cyniques font.

      Amitiés.

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  8. Je crains que notre avenir ne passe par la création de notre propre communautarisme. Même si nous devenons une minorité parmi d'autres, ça ne doit pas nous empêcher de transmettre et de perpétuer ce que nous sommes de toutes nos forces.

    Bien sûr, ça c'est dans l'hypothèse où on ne nous massacre pas physiquement en criant qu'Allah est akbar. Dans le cas contraire, je ne sais pas trop quoi dire. Certains d'entre nous pensent à partir. Je ne les en blâme pas, mais pour ma part, c'est en France que je veux vivre et être enterré.

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    1. C'est un peu ce que je me dis dans mon maquis chouan. Peu de chance qu'ici on nous envahisse : le climat est trop maussade pour nos amis...

      Partir, pour où ? Pour quoi faire ? J'ai été expatrié plusieurs années mais j'ai toujours su que ma vie était dans ce pays.

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  9. Cet après-midi, j'ai lâché la souris pour aller voir "Les adieux à la Reine".
    Vous devriez tous aller voir ce très beau film, où on nous montre sans pathos, qu'il est déjà arrivé que la France ait à vivre des jours très difficiles.

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    1. Je ne suis pas très cinéma... J'ai du mal à me concentrer sur les images qui bougent. Mais parlant de cela, je pense que vous avez raison : la révolution de 89 fut en ses débuts, jusqu'à 94 une sacrée chienlit. Elle fut précédée et engendrée par le mouvement des "lumières" qui remettait en question les valeurs fondamentales de la société d'alors comme nos idéologues d'aujourd'hui le font pour les nôtres. Serions-nous à la veille de voir éclater ce qui couve depuis des décennies ? J'espère que non !

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  10. texte juste, mais sans vouloir en rajouter à votre "sombritude", j'ai bien peur que le messe (!) ne soit dite… Ce pays dont vous parliez est devenu une immense banlieue morose…

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  11. Il reste la campagne, TG, qui est saine, elle. Je parle de celle où on voit des vaches, pas celle où l'on voit des clowns !

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  12. Mais que faites-vous au juste, vous, pour ce pays millénaire? Que lui laisseriez-vous de plus? Vos haines recuites? Regardez-mieux autour de vous, il y a des créateurs arabes, noirs, des chanteurs, des écrivains, des peintres, des musiciens, des humoristes, des scientifiques, de toutes origines qui continuent l’œuvre millénaire de la France, mais vous...

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    1. Léon, comme vous êtes très gentil en venant perdre votre temps dans des endroits où vous n'avez rien à faire, je vous répondrai.

      Que fais-je ou qu'ai-je fait pour ce pays ? Disons qu'en ce moment je m'occupe à rendre une infime partie de son territoire plus coquette. Je procure à certains de mes lecteurs des moments agréables. Ce n'est pas rien.

      Auparavant,quand j'étais instituteur, il m'est arrivé d'apprendre à lire, écrire et compter à des enfants ; devenu prof de lettres j'ai transmis à certains le goût de la littérature et plus simplement à d'autres j'ai permis de se débrouiller un peu mieux à l'écrit comme à l'oral. J'ai même éveillé chez de rares élèves l'envie d'aller plus loin qu'ils n'auraient au départ pensé possible. C'est quelque chose.

      Bien entendu, je n'ai construit aucune cathédrale, pas même un palais. Ce qu'on demande à chacun n'est pas d'être un génie mais simplement, à la place où il se trouve de faire un petit quelque chose pour rendre la société un peu plus riche. Si on en a le talent, ça peut s'avérer conséquent mais il n'y a aucune honte à tirer du fait qu'on n'apporte qu'un humble caillou voire un infime gravier à l'édifice.

      Je n'ai pas assez de cœur pour qu'il abrite des amours ou des haines crues, cuites ou recuites. Qu'il y ait parmi les immigrés des gens de grand talent est indéniable. Figurez-vous qu'avec Céline, mon auteur préféré est Romain Gary. Comme français de souche, on a vu mieux.

      Seulement, entre offrir leur chance à des gens qui aspirent à s'intégrer à quelque niveau que ce soit dans un pays qu'ils aiment et qui a BESOIN d'eux et ouvrir toutes grandes ses frontières à ceux que seule l'attrait d'une illusoire prospérité attire, il y a une grande différence. Ceux de ces immigrants de la misère qui échouent (dans tous les sens du terme) dans un pays auquel rien ne les attache finissent par ressentir de la haine à son égard et partant participent à le détruire.

      A moins que vous ne soyez aveugle et sourd (ce dont je doute fort) vous savez cela aussi bien que moi. Si voir progressivement s'installer dans le pays des zones de non droit, si vous pensez préférable qu'une jeunesse étrangère vienne pourrir ici plutôt que de participer au développement de ses pays, grand bien vous fasse.

      Je sais que pour les gens de votre bord tout ça est de notre faute et par-delà notre faute, celle d'un système haïssable. Malheureusement, je ne partage pas cette vision.

      J'ai été long, je ne le serai pas plus. Ne prenez pas cette réponse pour le début d'un long dialogue. Je ne vous l'ai faite que par courtoisie. Ayez celle de cesser d'importuner ceux que vous ne connaissez pas et que vous ne parviendrez jamais à convaincre.

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  13. Jacques-Etienne, je l'ai dit partout et entre chez moi et je le répète chez vous, nous ne sommes pas encore mort bon sang de bois! Alors vous me séchez vite fait ces yeux embués, et vous continuez la bagarre. Le moderne compte sur notre lassitude, à nous de continuer à lui jeter des cailloux, des bâtons, de la boue, de la merde et tout ce qui nous tombe sous la main.

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    1. A vos ordres, Amiral ! (à part) Ça c'est parler !

      De tels propos réconfortent !

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    2. Merci, mais sérieusement, je lis votre texte, très beau au demeurant, et dessous tous les commentaires s'enchainent comme une corde reliant le cou du suicidaire la pierre qui doit le précipiter dans l'abîme.

      Je ne suis pas d'accord.

      Nous sommes face à des robots qui crâment tout sur leur passage, nous avons donc commencé par une retraite plus ou moins ordonnée et stratégique, puis nous nous sommes regroupés, maintenant et venue l'heure de la contre-attaque. Tant qu'il nous restera un souffle d'air, ils ne doivent pas ne pas avoir au moins les oreilles qui sifflent, en attendant plus.

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    3. "Maintenant "est" venue" bordel... Navré je suis.

      Et dans le premier commentaire j'ai oublié un "autre" dans la première ligne, gland de moi.

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    4. Je suis entièrement d'accord, Amiral. Je ne me décourage pas. Ce texte m'est venu d'un coup de blues (après 2-3 ti punch).Et puis il exprimait, même au matin d'après, certaines vérités. Sur lesquelles on ne s'endort pas mais qui sont base de départ. Au combat ! Vive la France !

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  14. Léon, hé Léon !
    "Vos haines recuites" ⇒ sombre andouille !

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  15. Des fois, Léon, t'es con.

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  16. Monsieur Jacques-Etienne, votre réponse à Léon est pleine de bon sens.
    Je rêve également d'un pays respectueux de son histoire, de sa culture,de son patrimoine, pas d'un pays (généreux) sur lequel on crache, pas d'un pays de repentance ad libitum (ad nauseam ?)

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    1. Vous m'avez compris ! (comme disait (à l'envers) l'autre !

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  17. Ah, c'est la misère que vous ne supportez pas! C'est gênant, un pauvre!

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    1. En fait, c'est surtout la misère intellectuelle qu'on ne supporte pas, Léon.

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    2. D'accord avec vous Aristide. Et pour préciser et répondre à Léon, je dirai que la pauvreté de la Creuse, qu'il ignore, est une pauvreté du cru,rurale, digne et fière. Et que celle qu'il déplore et plaint comme, par exemple, celle du 9-3 touche des assistés à qui on offre tout, qui détruisent tout et qui mordent la main qui les nourrit. En cela, c'est une vraie misère. Morale.

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    3. Léon contentez vous de vendre ds moules.

      Un collègue de travail me disait que les boîtes aux lettres étaient arrachées et d'autres facteurs possédaient des beppers en cas d' agression ou se faisaient accompagné par des grands frères dans les banlieues mais pas dans la Creuse.

      Pourquoi d' après vous cher Léon?

      La misère n'explique pas tout, les corons du Pas de Calais ne respiraient pas la richesse mais les habitants ne tombaient pas dans la délinquance pour cela.

      Alors Basta, Léon.

      Jacques-Etienne,

      La France va mourir mais tout les politiciens s'en moquent tant qu'il pourront se gaver dans les ors de la République à nos frais.

      Voir le Melanchon qui gagne toujours 17.000 €uros par moi en attendant mieux.

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    4. La France ne mourra pas si nous ne l'abandonnons pas, comme dit l'Amiral.

      Quant aux contradictions de certains politiciens... Sans l'hypocrisie, que leur resterait-il ?

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  18. Vous avez vu combien coûte la réparation et la mise aux normes des ascenseurs détruits au bout de 5 jours dès qu'ils sont remis en état ?
    Ces gens font tout pour nous ruiner.

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    1. Je n'arrive pas à comprendre ce qui peut pousser au vandalisme. Mais chercher une logique quelconque chez certains est une perte de temps.

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  19. Je vous prescrirais un déménagement temporaire dans le
    9-3, d'éteindre téléviseur et ordinateur, et d'ouvrir bien grand mirettes et esgourdes.
    Vous constateriez alors l'extraordinaire distance entre ce que l'on vous donne à voir (et à penser...) et la réalité.

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    1. Je vous remercie de votre prescription, Docteur. Malheureusement, je ne suis pas prêt à la suivre et cela pour diverses raisons.

      D'abord, n'appréciant que modérément la foule, je préfère les lieux moins densément peuplés. Là ou je vis, il n'y a que 26 habitants au kilomètre carré et ça me suffit largement.

      D'autre part, ayant vécu dans l'East End de Londres, mon expérience des banlieues pauvres me suffit.

      Enfin, pour avoir traversé ce joli département par l'A1, je peux dire que son architecture ne m'attire que moyennement.

      Je dirai donc, que, si le 9-3 est le petit paradis que vous semblez suggérer, c'est une excellente nouvelle et qu'il serait bon de faire taire les propagandistes gauchistes qui, dans les médias, tentent de nous convaincre qu'il s'agirait d'un enfer.

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    2. De l'intervention de Karim, cher Jacques, j'ai compris l'inverse de ce que vous avez perçu.
      Ne nous dit-on pas que tout va bien et que vivre ensemble, toutes cultures confondues, c'est ce qu'il y a de plus beau ? Vous montre-t-on autre chose que de mignons enfants et des grands frères vigilants grâce auxquels les murs ne s'écroulent pas ?
      Moi, je vois ce qu'on me donne à voir et ce qu'on me donne à voir est super aguichant.
      Mais peut-être nous trompe-t-on.
      C'est en tout cas ce que nous suggère Karim.

      Lequel de nous deux a raison ?
      Sais pas.

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  20. Jacques Etienne, puisque vous savez identifier la bonne misère et la mauvaise, il vous reste une chose à faire, que les vôtres ont toujours fait, pour garder une France propre: envoyer vos lettres de dénonciation ou vos coups de fil au ministre de l'Intérieur, il sera ravi il a des objectifs à remplir et des statistiques à présenter.

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    1. Sauf qu'aujourd'hui la Kommandantur s'appelle le CRIF.

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    2. J'adore lire ça !
      C'est M'sieur Boizard, le maire exaspéré qui va être content d'apprendre que le délateur, c'est lui ^^
      Il donne une giffle à un malfrat qui le menaçait de mort et l'autre va chialer dans la djallaba de son père qui va porter plainte chez les méchants flics qui font rien que les harceler !
      Non mais sans blaaaaaaaaaaague !

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    3. Boisard plutôt, je crois.

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    4. Dénoncer qui ? Pourquoi ? A qui ? Ne seriez-vous pas un peu malade, cher Léon?

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  21. Et les camps de concentration, Léon, vous oubliez les camps de concentration. Et les chambres à gaz, évidemment. Trrrès important les chambres à gaz.
    Pas de bonne politique d'immigration sans chambres à gaz.

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  22. Je ne suggère nullement que le 9-3 est un petit paradis, je souligne le fait que 99,9% de la population souhaite vivre tranquilement et respecte les lois et coutumes de France, ce qui est la moindre des choses.
    Libre à vous d'en faire une histoire de "droite" et de "gauche" et de masquer ainsi, par ignorance je suppose, les véritables enjeux qui ne sont qu'économiques.
    Notre patronat bien-aimé a besoin de chair à canon et cette nouvelle classe laborieuse fait son bonheur, ne pas le voir c'est être bien aveugle.
    Ensuite, dans un deuxième mouvement, il s'agit d'opposer les pauvres entre eux à grands coups de reportages, faits divers et autres vaines polémiques Halal.
    Le coeur du problême est social, pas ethnique ou religieux.
    Je vous renvoie simplement à cet ouvrage si instructif "L'histoire secrète du patronat", si il y a un combat à mener, c'est bien celui du peuple contre ces "élites" financières mondialisées, véritables sangsues destructrices, et non pas Ali ou Mamadou dont décidément le teint et l'accent ne vous conviennent pas.

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  23. La dénonciation est aussi à l'ordre du jour des régimes communistes, faites donc un tour en Corée cher Léon.

    Il y a plusieurs Kommandantur comme S.O.S Racisme qui est avec le Sopo qui hurle plus qu' un Goebbels!

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  24. Karim, "cette nouvelle classe laborieuse" : bizarre, on n'arrête pas de nous dire que l'origine de la délinquance est le chômage, que les jeunes des banlieues tombent dans la délinquance à cause du chômage, comment peut-on être à la fois chair à canon du patronat et chômeur à vie? Je suis nulle en économie et en sociologie, expliquez moi, il y a un maillon manquant dans la chaîne du raisonnement.
    Sinon,selon la philosophe Simone Weil ( 1909-1943), il y a deux pacifismes: un pacifisme héroïque qui est le refus de tuer et un pacifisme lâche qui est le refus de mourir.Sommes-nous prêts à mourir, les armes à la main, pour défendre notre civilisation?
    De passage par ici, j'ai été très touchée par ce texte. Monsieur Jacques Etienne, je partage votre vision de la France: une architecture ( tous les arts, même la musique), une langue, une littérature et pour moi, une religion, le christianisme ( le catholicisme avant le protestantisme, nous ne sommes pas américains) Il y a un combat à mener dans la langue, au risque de la mort sociale.Le Léon ci-dessus,lui, ne risque rien, il aura toujours des potes,la majorité des medias avec lui...

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    1. Passante, votre réponse à Karim est la logique même. Seulement, vous oubliez l'argument éculé selon lequel le Grand Capital a besoin d'une armée de chômeurs pour maintenir la pression à la baisse sur le coût du travail. A quoi je rétorquerai que 10 % de chômeurs sont suffisant pour cela. Quand on entend dire que le taux de chômage parmi les jeunes atteint dans certaines cités les 50 %, c'est largement plus que nécessaire. D'autre part, ceux qui dénoncent le Grand Capital sont les mêmes qui s'opposent à l'expulsion des sans papiers alors qu'on peut logiquement penser qu'un afflux de sans-papier fait mécaniquement baisser les salaires. Ces gens-là ne sont pas à une contradiction près.

      Pour le reste, merci.

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  25. Eh bien oui, passante, le monde s'ouvre devant moi, et il ne me fait pas peur, au contraire il me rend curieux et enthousiaste, le votre rétrécit de jour en jour et vous risquez de finir ensevelie en ayant pris un clocher français sur la tête.

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    1. Si je vous suis bien, Léon,pour vous tous les voyants seraient au vert s'il ne restait encore en ce pays quelques salauds de Français dont certains poussent le vice jusqu'à être catholiques... Dieu merci, ils mourront sous les ruines de leurs églises et vous pourrez vous épanouir au chant des muezzins.

      Je vous laisse à votre enthousiasme.

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    2. Non, mais j'essaie de faire la différence entre ce qui est l'humanité, ce que nous avons de commun, ce qui nous met au-dessus des bêtes, et la conjoncture, les faits divers, les insatisfactions.
      Depuis que le monde existe il a charrié son content de drames et de splendeurs, et vous au court moment de votre vie sur terre, vous estimez que seuls les drames désormais vont rester et moi je crois que les splendeurs ne nous manqueront pas, non plus, je parle de vie et j'ai l'impression que vous parlez de mort.

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    3. Les gens de votre camp sont curieux, cher Léon. D'une part, ils ne cessent de faire l'apologie de la diversité et d'autre part ils souhaiteraient que les Français renoncent aux spécificités qui constituent leur identité, privant ainsi la diversité d'une culture non négligeable.

      Une autre de vos erreurs est de penser que lorsque l'on s'oppose à l'arrivée en masse d'immigrés dans notre pays, c'est de la xénophobie. Personnellement, je n'ai rien contre les étrangers à condition qu'ils ne viennent pas s'installer chez moi en masse et y créer des communautés refermées sur elles-mêmes et réclamant cependant que la majorité tolère voire approuve des mœurs et des coutumes qui sont en totale contradiction avec sa culture et ses traditions.

      Si j'étais un fanatique de l'exotisme, je préfèrerais aller voir les merveilles que produit la charia dans les pays musulmans et non à Londres ou à Birmingham. Dans ces dernières villes, je préfèrerais retrouver cette culture anglaise que j'aime tant. Vu que je ne pense pas que ce genre d'exotisme soit profitable même pour les pays d'où il est issu, je ne vois aucune raison de m'enthousiasmer à l'idée de le voir s'installer ici.

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    4. "ils souhaiteraient que les Français renoncent aux spécificités qui constituent leur identité"

      Est-ce que j'ai dit ça?
      Une identité, Monsieur Estienne, ce n'est pas un pot de fleur sur une cheminée, c'est quelque chose qui bouge, qui se reforme à chaque instant,qui s'enrichit d'influences, qui n'appartient à personne et qui pourtant est à tout le monde, qui ne se recroqueville pas, qui ne se concentre pas dans les cimetières, les confessionnaux ou les bénitiers, qui s'élance, prend des risques,se frotte aux limites,investit dans l'humain, embarque tout le monde car tout homme est une richesse, crée, aide, accueille, bref tout ce que vous n'aimez pas, je crois.
      Faites ça, acceptez,comprenez, vous verrez vous n'aurez plus mal à la France...

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    5. Votre métaphore du pot de fleur prouve votre profonde ignorance en matière de vie végétale.

      "qui ne se concentre pas dans les cimetières, les confessionnaux ou les bénitiers" N'auriez-vous pas un petit problème avec la religion (catholique de préférence)?

      "tout homme est une richesse, crée, aide, accueille" Diriez vous cela d'Adolf Hitler ? Votre formule paraît belle et généreuse mais elle n'est que creuse et verbeuse.

      Bon, mon cher Léon, cela dit, je vous donnerai le conseil qui fut celui de Nicolas Jégou et que j'ai suivi : si vous avez des choses à dire, créez votre blog et ne venez pas troller dans des endroits où vous ne récolterez que sarcasmes voire totale indifférence. Vous pourrez y étaler votre guimauve "humaniste" autant qu'il vous plaira et si, elle attire des lecteurs, dialoguer avec des gens de bonne compagnie. Soyez certain que je ne viendrai pas vous y contredire.

      En continuant de venir bavarder avec ceux que vous considérez comme des cadavres, vous finiriez par passer pour un nécrophile.

      Adieu donc !

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    6. « Une identité c’est quelque chose qui bouge, qui se reforme à chaque instant »

      Bla-bla-bla
      Rond carré...
      Bla-bla-bli
      Feu qui mouille...
      Patati
      Licornes... poudre de féé
      Patata
      Arc en ciel... pays enchanté...

      Mon Dieu, quel pipeau sans queue ni tête.

      Dites Léon, et si vous commenciez par vous appliquer vos propres principes ? Cessez donc de vous accrocher comme une huitre à son rocher à votre identité de progressiste ouvert aux autres. Ouvrez-vous un peu à l’Autre, ouvrez-vous à ceux qui sont vraiment différents de vous, à ceux qui ne veulent pas être ouverts à tous vents, à ceux qui ne veulent pas changer de civilisation, à ceux qui ne considèrent pas que tout homme est une richesse, fut-il le plus sanguinaire des fanatiques ou le plus bâté des ânes.
      Changez un peu, bougez, réformez-vous, devenez un réac passéiste.
      Ca vous fera gagner en cohérence et nous ça nous fera des vacances.

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    7. c'est vrai, autant m'éloigner de cet élevage de tanches!

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    8. "..la tanche rebutée, il trouva du goujon -- du Goujon!! Mais pour qui me prend on? ..
      Geargies

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    9. La Fontaine se moque donc du pauvre Léon ! Ce n'est pas bien de sa part. ne mérite-t-il pas notre pitié ?

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  26. il aura toujours des potes,la majorité des medias avec lui...
    Et pourtant les médias sont tenus par...vous savez bien, ceux qui nous rappellent sans arrêt que les chambres à gaz...c'est difficile à comprendre...

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  27. Chère madame, je ne saurais que trop vous conseiller d'éteindre votre téléviseur et d'ouvrir, au hasard, quelques ouvrages de sociologie dont vous pourriez tirer profit.
    Votre triptyque chômage-immigration-délinquance n'est pas absurde mais il s'applique AUSSI à ceux qui ne sont pas issus de l'immigration et, je le redis, 99,99% de la population immigrée ne souhaite que ce que vous ou moi souhaitons,ni plus, ni moins: Vivre décemment des fruits de son travail.
    Il faudrait saisir que n'avoir de lien avec la population immigrée de banlieue (oui, celle de l'avenue Foch, curieusement, pose moins de problèmes) autre que médiatique n'aide que peu à comprendre la situation.
    Comment constituez-vous, sur ce sujet, votre pensée, à partir de quoi?
    Je constate un fossé entre ce que je vois (ou lis, ou entends) et ce que je vis au quotidien.

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  28. 99.99 % des immigrés rêvent de vivre comme vous et moi. Cependant, 40 % des tunisiens "de France" ont voté pour des partis islamistes. N'y aurait-il pas là une légère contradiction ?

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    1. « je souligne le fait que 99,9% de la population souhaite vivre tranquilement et respecte les lois et coutumes de France »

      Et vous Karim, vous vous fondez sur quoi pour faire de telles déclarations ? Où sont les études sociologiques qui prouvent la vérité de vos affirmations, qu’on puisse les examiner un peu ?
      Vous parlez de ce vous « vivez au quotidien ». Ca veut dire quoi ? Que vous avez rencontré personnellement les fameux 99,9% et que vos dons de voyance extralucide vous ont permis de deviner ce qu’il y avait au fond de leur coeur ?
      Et si, par hasard, nous aussi nous parlions de ce que nous « vivons au quotidien » ?
      Sortez un peu de vos lieux communs éculés et montrez-nous des arguments sonnants et trébuchants, si vous en avez.

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