vendredi 30 septembre 2011

Il est un air...

Spéciale dédicace à mon vieil ami Ygor, pour calmer les angoisses par lui exprimées ce matin ici même...

Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber...


Pour l'entendre, cliquer ici. Paroles de M. Brassens.



Éloge du bricolage





L'autre jour, je me rendis chez le photographe d'un bourg voisin afin de m'y faire tirer le portrait en vue de me procurer un carte d'identité qui remplacerait l'ancienne, périmée. L'homme, joyeux drille, m'accueillit avec le sourire et se mit à plaisanter sur la retraite et tout ça. La conversation roula sur ma nouvelle installation dans les collines du Mortainais. Quand je lui eus nommé l'endroit de ma retraite, il s'inquiéta de ce que je pourrais y faire pour faire "fonctionner mes neurones". Exercice indispensable selon lui. Je faillis lui rétorquer que pour un enseignant, se mettre à utiliser son cerveau avait de grandes chances de s'avérer fatal mais je me retins et lui parlai lecture, écriture (de conneries, bien entendu), jardinage et bricolage...

Car il faut le dire clair et net : le bricolage est une activité impliquant une intense activité intellectuelle. Je ne parle pas d'un simple ponçage de porte ou d'une pose de papier peint. Mon naturel aventureux me pousse à me lancer des défis bien plus risqués.

Il y a de cela bientôt quatre ans, j'achetai la maison que j'habite aujourd'hui, bien déterminé à la rénover entièrement. Je commençai donc par abattre toutes les cloisons, arracher le semblant d'isolation pourrie qui en disgraciait les murs, fis sauter l'immonde carrelage brun, démolis ce qui tenait lieu de salle d'eau et de cuisine et me trouvai avec une surface rectangulaire entièrement vide à transformer en logement confortable. Pour cela, il suffisait de réaliser une installation électrique, d'organiser la distribution d'eau, d'installer une isolation murale digne de ce nom, de créer de nouvelles cloison, d'installer le chauffage, une salle de bains et une cuisine intégrée, un parquet flottant dans la chambre, un carrelage ailleurs,  et de décorer tout ça de papiers et de peintures clairs afin de pallier l’exiguïté des fenêtres.

Il y avait parmi ces tâches certaines que j'avais déjà pratiquées, comme l'électricité, l'installation de salle de bains, et bien entendu la décoration. Mais quid de l'isolation ou, plus compliqué encore, de la cheminée à foyer fermé ?

Face à un tel problème la solution est simple : on fait venir un homme de l'art qui moyennant une dizaine de milliers d'euros vous installera le foyer de vos rêves. Autre solution : vous vous "bricolez" ça vous-même à la vas-je-t'en-fous. Seulement, l'à peu près en ce domaine peut présenter de menus désagréments : une mauvaise installation est à même de transformer votre rêve campagnard en tas de cendres fumant et non indemnisé par l'assurance. Troisième angle d'attaque : vous apprenez à monter un foyer dans les règles de l'art, ce qui implique des heures et des heures de recherches sur Internet afin de rendre familier un domaine totalement inconnu : comment construit-on un conduit d'évacuation de fumée ? Une hotte ? Quelles sont les normes de sécurité à respecter ? Quel est l'emplacement idéal où l'installer ? Toutes ces questions résolues, on fait un plan, on vérifie sa faisabilité, on passe à la réalisation et on découvre au fur et à mesure de nouveaux problèmes nécessitant réflexion...

C'est tout ça que j'aime dans le bricolage : apprendre, surmonter ses craintes, résoudre mille et un problèmes de détail (où réside le diable, comme chacun sait), et finalement se trouver avec quelque chose qui fonctionne bien.

Il y a quelques jours, j'ai vu à la télé une enseignante retraitée tartiner de boue les murs d'une maison en paille en déclarant être heureuse de mettre la main à la pâte après une activité plus intellectuelle... Il est vrai que le tartinage de boue n'exige pas grande activité neuronique.  Si au lieu de jouer les manœuvres en bâtiment, elle s'était donné la peine de concevoir, même en partie, ladite maison, elle n'aurait pas manqué de s'apercevoir qu'entre répéter sempiternellement les mêmes resucées littéraires, mathématiques ou autres  et concevoir puis réaliser un ouvrage quelconque dans un domaine d'activité jusque là inexploré,  au niveau de l'imagination, de la rigueur et de la réflexion il n'y a pas photo.

jeudi 29 septembre 2011

Tous les chemins mènent à Rome...


Mes travaux sur la piéride n'auront pas été vains : pas plus tard qu'aujourd'hui, venues de Suisse , selon mes statistiques, 6 visites de mon blog proviennent de la recherche  : "papillon piéride". Saurait-on être plus utile à l'édification de la jeunesse ?

Parlons culture !




« La culture c’est ce qui reste quand on a tout oublié » aurait dit Edouard Herriot.   Peut-on en inférer  qu’a contrario «  l’inculture c’est ce qui s’en va quand on a tout retenu. » ? 

Histoire de ne pas trop me faire de peine, je préfère m’en tenir à la première de ces phrases. Grâce à elle, je me trouverais  jouir d’une culture littéraire phénoménale.  En admettant que j’aie lu, depuis 54 ans un livre par semaine, j’en aurais lu plus de 2800. Il se peut même que j’en aie lu davantage. Et que m’en reste-t-il ?  Résumons-nous : Rien. Ou pratiquement rien.

L’adolescence fut le temps des classiques. Stimulé par mon frère ainé, je dévorai  littéralement  Balzac, Zola, Camus, Sartre, Flaubert, Voltaire, Rousseau,  Simenon  ainsi que tout ce qu’on était censé lire à l’époque.  Ensuite,  j’ai eu, c’était la mode, ma période beat/hippy avec Kerouac, Henry Miller, Rezvani et consorts.  Puis je me suis laissé aller aux rencontres de hasard…

La capacité d’autrui à retenir non seulement le nom mais les caractéristiques  des principaux personnages de grands romans classiques me laisse sur le cul. Comme m’étonne le sentiment de révérencieuse admiration que bien des « grands »  auteurs  inspirent aux « culturés ».  Personnellement, je suis capable d’oublier l’intrigue, voire le sujet de bien des chefs-d’œuvre…  Alors disserter  des mérites comparés de Mimile et de Ginette dans l’inoubliable « Autant en emporte ta sœur » de Glutzenbaum …

Certains mal-intentionnés pourraient penser que je n’ai lu aucune  des  œuvres qui constituent le fonds de bibliothèque du moderne honnête homme. Ils auraient tort. Même si, n’ayant pas de photos me montrant en train d’en savourer  les délices, ce n’est pas mon discours qui pourra leur prouver leur erreur.

Mais, malheureux enfant, ne suivîtes- vous point, au temps de votre jeunesse  (ou vous avez plus qu’autre gallé, mais là n’est pas la question) des études littéraires ?  Ne vous en tirâtes-vous pas  si honorablement  que le bon gouvernement de Giscard vous paya pour les suivre ?  Si fait, si fait. Il me fallut tout de même me livrer à des exercices de critique sur de bons et moins bons auteurs, mais, je n’en abusai point. En fait, ce qui m’intéressait, c’était la langue. Plutôt que de me vautrer dans de douteux « plaisirs » exégétiques je me livrais aux félicités moins souvent partagées  de la grammaire, de la linguistique, du vieil françois, du latin, de la philologie. Je billevesais déjà !

Parce qu’après tout, les œuvres sont-elles autre chose que des travaux pratiques de langue ?

mercredi 28 septembre 2011

Juste pour voir...

Je constate avec amertume que les nouveaux billets de ce blog appelé à réveiller les consciences occidentales n'apparaissent plus sur les blogrolls qui ont l'honneur et la sagesse de lui faire une place.

Qu'on ne vienne pas me dire que c'est un coup des piérides. Ces charmants animaux (je deviens prudent) ne sauraient m'en vouloir d'exposer de simples vérités.

Ce bref message n'a pour but que de vérifier si ce malheureux état de fait perdure.

mardi 27 septembre 2011

A poil ! Tout le monde à poil !



"Plusieurs enseignants, regroupés en collectif, ont décidé de poser nus dans un calendrier disponible sur Internet. Ils souhaitent ainsi, à leur manière, dénoncer «le dépouillement de l'école». Ils invitent d'autres profs à les rejoindre."

Pour en savoir plus, rendez-vous ici

Chaque photo est accompagnée d'un slogan "humoristique". Je vous laisse juge : "Shakespeare... to pire" ! J'ai failli me pisser dessus face à tant de drôlerie !


Plutôt que de dépouillement, n'eût-il pas été plus approprié de parler de dénuement ? En cas d'annonce de la mort de l'école, aurions-nous eu droit à des photos de cadavres d'enseignants ?


J'avoue que la démarche me paraît un rien suspecte. Contre quoi ces braves gens protestent-ils au juste ? Il semblerait que ce soit contre les réductions de postes ou plus généralement contre la dégradation du "service public d'éducation", non ? Pas contre la paupérisation du corps enseignant. Je ne vois pas en quoi ces suppressions, cette dévalorisation pourraient avoir pour conséquence que les enseignants se retrouvent "un bouquin devant, un cahier derrière".


Ces "enseignants syndiqués (de différents syndicats) et non syndiqués" seraient-ils atteints de confusion mentale ? Honnêtement, ça m'étonnerait. Ayant fréquenté de près le corps enseignant des décennies durant, je n'y ai rencontré que gens d'intelligence aiguë.

Aussi me demandé-je si tout cela ne cacherait pas autre chose. Si sous des dehors de protestation corporatiste ne se dissimulerait pas une opération séduction visant à raviver l'intérêt parfois fugace des élèves pour une école peinant à les séduire.

Analysons l'image ci-dessus. La belle personne aux charmes qu'elle laisse deviner opulents y apparaît sous le nom de Mme X, professeur de mathématiques. Mme X ! Tout un programme ! Elle fait des photos, ne ferait-elle pas des films ? L’œillade coquine que nous décoche la sympathique donzelle, n'est elle pas plus apte à pousser l'esprit vagabond de l'apprenant vers des pensées folâtres que vers d'autres "fonctions de X" ?

Quant au slogan (hilarant) "La fonction éducation est décroissante", ne laisse-t-il pas entendre que l'école pourrait apporter d'autres bonheurs ?

Tout ça est bougrement habile. J'avais failli me laisser prendre...






lundi 26 septembre 2011

Qu'est-ce que je vous disais ?


Voici quels furent les 5 présidents du sénat de la Ve république. Admirez la mâle assurance, la fière beauté et le double-menton qui caractérise ces 5 éminents serviteurs de l'état.

Et maintenant comparez :

Ce maigrichon ne PEUT PAS présider si noble assemblée.



Mon monde s'est écroulé hier soir.




La journée avait bien commencé, pourtant. J'avais quasiment terminé de construire ma serre, j'étais plutôt satisfait du résultat. Le ciel était d'une couleur qu'on ne lui connaissait plus. Bleu pour tout dire. Une légère brise empêchait qu'on étouffât. Le repas de midi, vite expédié pour retourner à mon chantier, avait été correct. Pour le soir était prévu un steak à l’échalote accompagné de frites. Bref, tout semblait réuni pour une journée heureuse.

Et puis voilà que le soir venu, rompu de saine fatigue, tandis que je pelais les délicieuses pommes de terre du jardin avant de les découper en épaisses frites, ma compagne alluma la télé. Geste souvent anodin. Et alors, consterné, j'appris la nouvelle : une majorité de gauche avait été élue au sénat ! Je n'en crus d'abord pas mes oreilles. Je pensai à un lapsus. Mais je vis bientôt trop de commentateurs et de socialistes confirmer la nouvelle ou s'en réjouir pour continuer de m'illusionner. Ainsi, c'était vrai : suite à un vote HISTORIQUE, la haute chambre basculait.

Ce fut presque machinalement que je me servis quelques rasades de whisky : le cœur n'y était plus.

Le sénat à gauche ? Le sénat ! Cette institution sans taches totalement souillée, d'un coup ? Comme ça ? Sans que rien n'ait pu le laisser présager ? Mais le sénat, monsieur, c'est à droite, par définition. Ça a un bon gros président débonnaire et sage qui dans ses moments d'égarement pourrait se laisser aller à penser qu'un centriste n'a pas toujours tort... Imaginez : un président du sénat de gauche ! Quelqu'un qui, si les malheurs de notre république étaient sans fin pourrait se voir appelé à assurer l’intérim de sa présidence ?

Ça ne s'arrêta pas là : je vis un nommé Bel s'imaginer conquérir le "plateau" ! Non mais, vous l'avez vu ? Presque svelte ! On croit rêver. Un président du sénat, ça se doit d'avoir une silhouette propre à rassurer le français : rond, démarré au cassoulet, fini au tripou. Ça doit vous avoir une trogne patinée aux grands crus, aux cognacs hors d'âge...  Maurois pourrait faire l'affaire : il en aurait l'âge et la stature... Mais là...

Hier soir, c'est MA France qui a basculé. Rien de moins.

dimanche 25 septembre 2011

Comme quoi le monde est bien fait...

Comment ne pas y voir un signe  ?

Hier, le facteur, au lieu de m'apporter l'ensemble des suppléments week-end du Figaro, ne m'a déposé que le journal du jour. C'est extrêmement troublant.

Il se trouve, que le temps étant au beau, le vent inexistant, c'était le moment où jamais de mettre la dernière main à l'installation de ma serre. La livraison des magazines eût risqué de me distraire de cette tâche.

J'ai ainsi eu tout mon temps pour creuser la tranchée ou enterrer le bas de la bâche  plastique qui recouvrira les arceaux. Aujourd'hui j'aurai le loisir de terminer l'ouvrage.


Plutôt que de m'offusquer de je ne sais quelle négligence, je me demande quelle force occulte et bienveillante peut être à l'origine de cette heureuse absence...

vendredi 23 septembre 2011

Pensées de la mi-journée

Alors que je grillais du travers de porc sur le barbecue tout en me désaltérant de petits verres de rosé, je me disais que, outre le fait que je ne suis pas croyant, je ferais un bien mauvais musulman.

Le problème, si on a les oreilles en feuilles de chou, c'est quand la piéride s'y met...

Faux dilemme de jardinier.



Ce matin, la température extérieure était de 6°. Au rythme où c'est parti, les premières gelées ne devraient pas tarder.

 Dois-je les souhaiter ? D'un côté, qui dit gel dit extinction des piérides. De l'autre cela signifie aussi la mort des haricots verts tardifs qui commencent juste à donner... Que faut-il donc souhaiter ? La fin du tueur de choux ? La poursuite des récoltes de haricots extra-fins d'une saveur délicate?

C'est un faux dilemme vu qu'il est évident que la météorologie ne tient aucun compte de mes souhaits.
 

jeudi 22 septembre 2011

Pas trop préoccupés, j'espère ?



Certains sondages m'étonnent toujours : ceux qui portent sur le moral des français et leurs préoccupations. Dans le fond, les deux thèmes se rejoignent. Les français ont le moral au fond des godasses et c'est bien normal, vu qu'ils sont préoccupés par des sujets graves comme le chômage, la santé et la qualité des soins, l'évolution du pouvoir d'achat, le financement des retraites, l'individualisme dans la société, la sécurité alimentaire et la qualité de la nourriture, le financement de l'assurance maladie, la sécurité des biens et des personnes, la sécurité routière, le rôle de la famille, etc. Je vous les donne dans l’ordre d'importance que leur donne le sondage TNS Sofres de juillet 2011 sur les préoccupations des français.

-    -     Ben dis donc, Josette, t’as pas l’air dans ton assiette ! Y’a quelque chose qui coince ?
-         Oui,  un truc me turlupine : le rôle de la famille.
-          Et toi, Mouloud, qu’est-ce qui t’inquiète comme ça ?
-         Moi, ça  serait plutôt l'individualisme dans la société

Dialogue on ne peut plus réaliste !

C’est curieux, mais  les gens que l’on rencontre habituellement ne vous branchent que très rarement sur ce genre de sujets. Ça doit être par pudeur. Du coup, pour mieux cacher leur désarroi, ils se mettent à parler du mariage de leur nièce, du cancer de leur oncle,  du bouton qu’ils ont sur le nez, de leur (salope de)  belle sœur qui leur pourrit la vie ou de leurs projets de week-end. Certains, plus gaillards, semblent même plus préoccupés  par le cul de leur voisine (ou de leur voisin) que par la sécurité routière…

A les entendre, on  pourrait les croire seulement intéressés par les heurs et malheurs de leur petite vie.

Il faut  dire que leur (salope de) belle-sœur n’apparaît pas dans la liste que les sondeurs leur proposent. Mais quand bien même y apparaîtrait-elle que ça ne changerait rien. Quand on a la chance d’être sondé, on se doit d’avoir l’air sérieux, de s’occuper de questions dignes d’intérêt. On sort sa conscience du dimanche. Le reste du temps, la majorité des gens se contrefiche de tout ça.

Ce sérieux affecté m’agace plus qu’il ne me préoccupe.

mercredi 21 septembre 2011

Ni "MAUVAIS VIEUX" ni "RÉAC...




Lorsque j’annonçai, chez M. Goux, la naissance de ce  blog, j’avais déclaré qu’« il [y] règnera[it]  une ambiance mauvais  vieux [et que] le moindre commentaire bon enfant en sera[it] banni».  Cette déclaration de principe, certes louable, n’en était pas moins faite en réaction aux déclarations de M. Jégou selon lequel  les commentaires que je postais sur son principal blog nuisaient à l’esprit « bon enfant » qui y était de mise.

Si « bon enfant » peut se définir comme « simple et gentil, bienveillant, débonnaire », l’esprit « mauvais vieux » serait, lui, « complexe et méchant, malveillant, ombrageux »…
 
Facile à dire…

Seulement, cette prise de position était  contraire à ma nature, laquelle est foncièrement bonne. J’aurais aimé que mon fond fût un peu plus mauvais :  on ne m’en a même pas laissé le choix. Je ne suis donc pas en mesure de tenir cette promesse et m’en excuse auprès de ceux que je déçois.

Comme je le signalais plus haut, il s’agissait d’une RÉACTION.  Mot terrible ! Outre la manière dont on réagit à une action, un événement ou un propos ce terme désigne «  un mouvement d’idée, une action politique qui s’oppose au progrès social et vise à rétablir des institutions anciennes  », rien que ça !  Et c’est le Petit Robert qui le dit,   un gars qui connaît la langue française dans les coins.

Les partisans de cette réaction, les réactionnaires, ou réacs s’opposeraient donc aux progressistes. Ce ne serait vraiment pas bien de leur part. Aller contre le progrès social ! Pensez donc ! Autant aller contre la loi de la pesanteur et penser que, si un référendum se prononçait contre, les objets qu’on lâche cesseraient de tomber. Ils ne peuvent donc être que « MAUVAIS » et bien souvent « VIEUX » tant il est difficile et peu raisonnable de regretter un temps que l’on n’a pas connu.

Maintenant, reste à définir ce que l’on entend par « progrès social ». Il semblerait que le terme ait été confisqué par une mouvance politique se nommant « LA GAUCHE ».  Et que donc, tout ce qui s’oppose à la vision dudit « progrès social » tel qu’elle le définit serait un RÉAC, être forcément négatif.

Alors, que, si ça se trouve, il serait possible d’imaginer un « progrès social » autre que celui qu’on tente de nous vendre comme le seul, l’unique, le beau, le bon, le généreux. Un progrès qui ne nous mènerait pas inéluctablement dans le mur…

Prenons une métaphore : si vous conduisez  une voiture sans marche arrière ni frein et que vous vous rendez compte que la  que la route bien droite sur laquelle vous roulez à tombeau ouvert mène à un précipice que faites vous ? Vous pleurez amèrement sur  cet itinéraire foireux qui conduit inéluctablement à votre perte ou vous bifurquez dès que possible vers un chemin plus sûr ?

Personnellement, je choisirais la deuxième solution.  SI ça se trouve je suis un PROGRESSISTE (existe-t-il un autre choix ?) PAS DU TOUT DE GAUCHE