mardi 27 septembre 2011
A poil ! Tout le monde à poil !
"Plusieurs enseignants, regroupés en collectif, ont décidé de poser nus dans un calendrier disponible sur Internet. Ils souhaitent ainsi, à leur manière, dénoncer «le dépouillement de l'école». Ils invitent d'autres profs à les rejoindre."
Pour en savoir plus, rendez-vous ici.
Chaque photo est accompagnée d'un slogan "humoristique". Je vous laisse juge : "Shakespeare... to pire" ! J'ai failli me pisser dessus face à tant de drôlerie !
Plutôt que de dépouillement, n'eût-il pas été plus approprié de parler de dénuement ? En cas d'annonce de la mort de l'école, aurions-nous eu droit à des photos de cadavres d'enseignants ?
J'avoue que la démarche me paraît un rien suspecte. Contre quoi ces braves gens protestent-ils au juste ? Il semblerait que ce soit contre les réductions de postes ou plus généralement contre la dégradation du "service public d'éducation", non ? Pas contre la paupérisation du corps enseignant. Je ne vois pas en quoi ces suppressions, cette dévalorisation pourraient avoir pour conséquence que les enseignants se retrouvent "un bouquin devant, un cahier derrière".
Ces "enseignants syndiqués (de différents syndicats) et non syndiqués" seraient-ils atteints de confusion mentale ? Honnêtement, ça m'étonnerait. Ayant fréquenté de près le corps enseignant des décennies durant, je n'y ai rencontré que gens d'intelligence aiguë.
Aussi me demandé-je si tout cela ne cacherait pas autre chose. Si sous des dehors de protestation corporatiste ne se dissimulerait pas une opération séduction visant à raviver l'intérêt parfois fugace des élèves pour une école peinant à les séduire.
Analysons l'image ci-dessus. La belle personne aux charmes qu'elle laisse deviner opulents y apparaît sous le nom de Mme X, professeur de mathématiques. Mme X ! Tout un programme ! Elle fait des photos, ne ferait-elle pas des films ? L’œillade coquine que nous décoche la sympathique donzelle, n'est elle pas plus apte à pousser l'esprit vagabond de l'apprenant vers des pensées folâtres que vers d'autres "fonctions de X" ?
Quant au slogan (hilarant) "La fonction éducation est décroissante", ne laisse-t-il pas entendre que l'école pourrait apporter d'autres bonheurs ?
Tout ça est bougrement habile. J'avais failli me laisser prendre...
Je préfère le calendrier Pirelli .Ouaich!
RépondreSupprimerA l'école où nous avons appris l' A B C
RépondreSupprimerLa maîtresse avait des méthodes avancées.
Comme il fut doux le temps, bien éphémère, hélas !
Où cette bonne fée régna sur notre classe,
Régna sur notre classe.
Avant elle, nous étions tous des paresseux,
Des lève-nez, des cancres, des crétins crasseux.
En travaillant exclusivement que pour nous,
Les marchands d'bonnets d'âne étaient sur les genoux,
Etaient sur les genoux.
La maîtresse avait des méthodes avancées
Au premier de la class' ell' promit un baiser,
Un baiser pour de bon, un baiser libertin,
Un baiser sur la bouche, enfin bref, un patin,
Enfin bref, un patin.
Aux pupitres alors, quelque chose changea,
L'école buissonnière eut plus jamais un chat.
Et les pauvres marchands de bonnets d'âne, crac !
Connurent tout à coup la faillite, le krack,
La faillite, le krack.
Lorsque le proviseur, à la fin de l'année,
Nous lut les résultats, il fut bien étonné.
La maîtresse, ell', rougit comme un coquelicot,
Car nous étions tous prix d'excellence ex-aequo,
D'excellence ex-aequo.
A la récréation, la bonne fée se mit
En devoir de tenir ce qu'elle avait promis.
Et comme elle embrassa quarante lauréats,
Jusqu'à une heure indue la séance dura,
La séance dura.
Ce système bien sûr ne fut jamais admis
Par l'imbécile alors recteur d'académie.
De l'école, en dépit de son beau palmarès,
On chassa pour toujours notre chère maîtresse,
Notre chère maîtresse.
Le cancre fit alors sa réapparition,
Le fort en thème est redevenu l'exception.
A la fin de l'année suivante, quel fiasco !
Nous étions tous derniers de la classe ex-aequo,
De la classe ex-aequo !
A l'école où nous avons appris l' A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées.
Comme il fut doux le temps bien éphémère, hélas !
Où cette bonne fée régna sur notre classe,
Régna sur notre classe.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerProchain épisode ? le prof de physique en train de gamahucher la prof de math, un fist-fuck (avec le poing gauche) du prof de gym (luron) au prof d'histoire (gay), and so on.
RépondreSupprimerFrapper fort, toujours plus fort !
Sorry pour le message effacé, mais j'avais fait une horrible faute, non de goût, mais d'accord.
RépondreSupprimerQuand vous dite : " je n'y ai rencontré que gens d'intelligence aiguë "
RépondreSupprimerEn avez vous la preuve ???
Ou bien je n'ai pas compris la nuance
fredi,
RépondreSupprimerje sens Mme X prête à davantage que l'institutrice de Brassens...
Ygor,
vous devriez rejoindre leur collectif...
Anonyme,
RépondreSupprimerC'était ironique...