dimanche 11 décembre 2022

Fatalité ?

 

Sauveurs ou fossoyeurs ?

La submersion migratoire serait, selon certains une fatalité. Le regrettable ex-président Sarkozy l’a dit : nous n’en sommes qu’au début. L’Afrique devant d’ici 2050 atteindre 2,5 milliards d’habitants alors qu’elle n’en comptait que 100 millions en 1900, le changement climatique devant s’aggraver, des vagues de millions de « réfugiés climatiques » vont déferler sur notre continent dont la démographie est en déclin. C’est présenté comme inéluctable. On nous dit aussi que la moitié des jeunes d’Afrique Sub-saharienne souhaiteraient émigrer vers l’Europe. Si c’est inévitable, verrons-nous des centaines de millions d’Africains arriver chez nous d’ici une trentaine d'années?

Ça paraît difficilement concevable. Une telle invasion poserait, entre autres, de gros problèmes de logistique. Et puis, rendus sur place, ces millions de migrants, qu’y feraient-ils ? Comment les employer ? Comment les loger ? Comment les nourrir ? Comment les soigner ? Comment les instruire ? Comment les intégrer ? Comment endiguer la violence de millions de crève-la-faim poussé au désespoir ? Il me paraît complètement irréaliste de penser que la solution des problèmes démographique de l’Afrique se trouve en Europe, continent qu’une invasion de ce genre rendrait à son tour sous-développé.Comment pourrions-nous partager une richesse que nous n’aurions plus ?

C’est l’Afrique qui devra résoudre d’une manière ou d’une autre ce problème. N’oublions pas que certaines belles âmes attribuent volontiers le sous-développement de l’Afrique Sub-saharienne au fait que la traite négrière l’aurait privée de ses forces vives en déportant sa jeunesse. Maintenant que la voici, grâce aux progrès de la médecine occidentale, dotée d’une nombreuse et vigoureuse jeunesse, ne serait-il pas temps qu’elle se retrousse les manches et comble son retard ? En fin de compte, en pensant qu’il nous incombe de résoudre ses problèmes, ne nous inscrivons-nous pas dans le droit fil de l’idéologie colonialiste qui au XIXe siècle prétendait apporter LA civilisation au Monde entier ? Juger les Africains incapables de résoudre leurs problèmes ne relèverait-il pas d’un racisme profond ?

Si nous écartons la possibilité du scénario-catastrophe d’une totale subversion démographique, faut-il pour autant considérer que l’immigration « modérée » d’aujourd’hui soit acceptable ? Je ne crois pas. M. M. (Fredi pour les intimes) a publié in-extenso le discours de M. Pierre Brochand qui dénonce cette acceptabilité et y esquisse des solutions. Je suis bien d’accord avec lui pour dire que notre principal problème est l’immigration. Car même en admettant que les gens que nous accueillerions s’intègrent parfaitement et pratiquent un Islam modéré et mignon comme tout, il n’empêche qu’à terme la France et l’Europe deviendraient terre musulmane et que l’évolution naturelle de notre civilisation (laquelle n’est pas forcément bonne mais c’est une autre question) en serait profondément modifiée voire anihilée.

D’un autre côté, on peut considérer que les carottes de l’Occident sont cuites et archicuites et que la seule solution est de laisser faire les choses et d’attendre notre disparition avec la résignation qu’impose l’inéluctable.

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