samedi 1 octobre 2022

Ronchonneries automnales

 


« Si tu chauffes à 4° cet hiver, tu peux débrancher le frigo ». Je ne sais qui est l’auteur de cet important conseil environnemental. J’espère que c’est le Ministère des Restrictions Citoyennes car il est frappé au coin du bon sens et permettrait, tout en sauvant la planète, de réaliser de conséquentes économies.

Blague à part, j’ai décidé de ne pas allumer la chaudière avant le 15 octobre, voire plus tard si le réchauffement global le permet. Vu l’augmentation du fioul, lors de la saison de chauffage qui en doulce Normandie peut dépasser les 8 mois, remplir ma cuve devient mon principal poste de dépenses. En conséquence, je me les gèle. A peine 17° dans la maison ! Mais bon, dans ma lointaine enfance, j’ai connu pire. Sans compter que les économies ainsi réalisées me permettront d’acheter moufles fourrées, doudounes et caleçon longs en Thermolactyl (à moins que ces indispensables éléments ne nous viennent comme tout le reste d’Ukraine).


Ce matin, je me suis rendu au point de tri pour y disposer des bouteilles et emballages qui encombraient mes poubelles. Pour ajouter à l’agrément de cette promenade, ça m’a permis de me ramasser une ravigotante saucée. Depuis quelque temps, tous les emballages y sont acceptés avec pour conséquence que cela représente un volume de plus en plus conséquent tandis que la fréquence du dépôt des autres déchets s’amenuise ce qui fait que je ne fais plus appel aux service des éboueurs qu’une fois toutes les deux semaines. En conséquence, les quelques secondes que prennent ces braves gens pour mes débarrasser de mes ordures ménagères me reviennent, vu que leur taxe d’enlèvement n’a pas pour autant baissé, à 5,65 €. Même si le service de ces braves gens prenait un minute, ça ferait quand même 339 € de l’heure ! J’espère qu’ils sont bien payés !


Il me semble que le service des eaux devrait suivre l’exemple de celui des ordures et plutôt que de continuer à entretenir un coûteux réseau de distribution aux particuliers on pourrait installer ici et là quelques points de distribution collectifs ou chacun irait muni de ses propres seaux ou brocs chercher son eau. Pour ce faire, on maintiendrait les abonnements (eau et assainissement), fournirait une carte d’abonné qui permettrait de puiser et les litres consommés et leur assainissement seraient facturés sur votre carte bancaire. Si mon idée était suivie, ça me rappellerait mes vacances chez ma grand-mère en Bretagne, quand, enfants, nous étions changés d’aller remplir des brocs à la fontaine. C’était gratuit, mais il faut vivre avec son temps...

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