jeudi 31 octobre 2019

Bûcheronnage automnal




Comme je m'étais promis de le faire suite à la prolifération de prunes de cet été, je me suis attaqué à la taille de mon prunus. Fut un temps où on l'avait taillé en tête de chat mais ce temps étant bien lointain ses branches avaient pris de l'ampleur : plusieurs mètres de haut jusqu'à 15 centimètre de diamètre. Et ça posait quelques problèmes, vu qu'elles surplombaient mon abri de jardin et que si par malheur en les coupant les plus grosses lui étaient tombé dessus, je crains qu'il ne se soit trouvé écrabouillé. Il fallait donc user prudemment de la tronçonneuse. N'en étant pas à mon premier abattage d'arbre, j'ai mis au point une technique qui jusqu'ici m'a réussi à savoir qu'après avoir fiché un piquet en terre, je relie celui-i à la branche par une corde et la tends de manière à ce que la branche penche du côté où elle peut tomber sans causer de dommages Tout se passa comme prévu, sauf que la dernière des branches, la plus grosse, du fait de sa hauteur et de son diamètre se refusa obstinément à plier.Ne disposant pas d'une échelle qui m'eût permis d'atteindre une hauteur où elle se serait montrée plus arrangeante, je décidai de risquer le tout pour le tout en l'encordant et en la tronçonnant un peu plus haut que je n'aurais souhaité de manière à pouvoir ensuite la recouper plus bas. J'arrêtai ma coupe juste avant que la branche ne lâche et descendis tirer sur la corde. Elle céda sans problème, tomba où je voulais et je pus régulariser la coupe ensuite.


Désormais, en renouvelant l'opération tous les deux ou trois ans,je pourrai limiter le développement du prunus et éviter ainsi de voir mon terrain et mon abri de jardin se couvrir de prunes. Maintenant, je me trouve avec des dizaines de mètre cubes de branchages de toutes tailles que je vais devoir débiter en bûches, en allume-feux ou encore réduire en copeaux pour faire du paillage au jardin. De nombreuses heures de travail s'annoncent ainsi, ce qui n'est pas pour me déplaire.  


13 commentaires:

  1. L'hiver prochain, car il ne serait pas sec pour celui-ci.

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  2. Rien que de voir cet enchevêtrement de branchages, je suis épuisée.
    Orage

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    1. Il y a de quoi. De plus je ne peux même pas m'en occuper vu qu'il tombe des cordes et que ce n'est pas près de s'arrêter selon Météo France. Me voici réduit au chômage technique pour une durée indéterminée.

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  3. Si vous aimez tant votre tronçonneuse, je peux lui offrir deux tilleuls à rafraîchir. :-)

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    1. Hélas, ma tronçonneuse étant électrique, je ne saurais vous être d'aucun secours s'il pleut aussi chez vous...

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  4. ça c'est du boulot ! ça va t'en faire des boites d'allumettes

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  5. Vous avez travaillé pour des prunes...

    Le Page.

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  6. Votre courage m'a toujours fortement impressionné!
    Amitiés.

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    1. C'est une question de vie ou de mort : je crains, si je ne m'agitais pas, de connaître une fatale dépression.

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